Coderural et de la pĂȘche maritime. Recherche par : Document - NumĂ©ro d'article. Table alphabĂ©tique. Sommaire . Code rural et de la pĂȘche maritime. PREMIĂRE PARTIE - LĂGISLATIVE (Art. L. 1 - Art. L. 958-15) LIVRE PRĂLIMINAIRE - OBJECTIFS DE LA POLITIQUE EN FAVEUR DE L'AGRICULTURE, DE L'ALIMENTATION ET DE LA PĂCHE MARITIME (Art.
Codede l'environnement > Paragraphe 1 : Champ d'application (Article L412-5) Droit national en vigueur. Constitution. Constitution du 4 octobre 1958; Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789
terresrelevant du foncier rural ne peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© que conformĂ©ment aux dispositions de la loi 98 -555 du 23 dĂ©cembre 1998 relative au domaine foncier rural telle que modifiĂ©e par la loi 2004 412 du 14 aoĂ»t 2004. 5 Article 12 : Lâadmission au bĂ©nĂ©fice de dispositions plus favorables du prĂ©sent Code se fait Ă la demande de lâinvestisseur, selon les modalitĂ©s fixĂ©es par
Listedes produits phytopharmaceutiques de biocontrĂŽle, au titre des articles L.253-5 et L.253-7 du code rural et de la pĂȘche maritime. Note de mobilitĂ© SG/SRH/SDCAR/2018-412 du 31-05-2018 Caduque Le dĂ©lai de vigueur de l'instruction est dĂ©passĂ©e. Appel Ă candidatures: 1 poste de chef(fe) du bureau de l'aquaculture et 1 poste d'adjoint(e) au chef du
Lagrément " vacances adaptées organisées " est délivré par le préfet pour une durée de cinq ans. Au cours de cette période, la personne physique ou morale agréée est te
Vay Tiá»n TráșŁ GĂłp 24 ThĂĄng. Livre II Alimentation, santĂ© publique vĂ©tĂ©rinaire et protection des vĂ©gĂ©taux Titre II Mesures de prĂ©vention, surveillance et lutte contre les dangers zoosanitaires Chapitre Ier Dispositions gĂ©nĂ©rales. - ModifiĂ© par Ordonnance n° 2000-914 du 18 septembre 2000 - art. 11 Article L. 221-2 Des arrĂȘtĂ©s conjoints du ministre chargĂ© de l'agriculture et du ministre chargĂ© de l'Ă©conomie et des finances fixent les conditions d'indemnisation des propriĂ©taires dont les animaux ont Ă©tĂ© abattus sur l'ordre de l'administration, ainsi que les conditions de la participation financiĂšre Ă©ventuelle de l'Etat aux autres frais obligatoirement entraĂźnĂ©s par l'Ă©limination des animaux. Toute infraction aux dispositions du prĂ©sent titre et aux rĂšglements pris pour leur application peut entraĂźner la perte de l'indemnitĂ©. La dĂ©cision appartient au ministre chargĂ© de l'agriculture, sauf recours Ă la juridiction administrative. Le ministre chargĂ© de l'agriculture peut accorder aux exploitants qui en font la demande, en vue du diagnostic, de la prĂ©vention et du traitement des maladies des animaux, de l'Ă©limination des animaux malades, de la rĂ©fection du logement des animaux et de l'assainissement du milieu, des subventions dont le montant est dĂ©terminĂ© par des arrĂȘtĂ©s conjoints des mĂȘmes ministres. 6 B. Ăvolution des dispositions contestĂ©es 1. Loi du 21 juillet 1881 sur la police sanitaire des animaux 7 2. Loi n° 53-185 du 12 mars 1953 relatif Ă la procĂ©dure de codification des textes lĂ©gislatifs concernant l'agriculture ... ... 3. DĂ©cret n° 55-433 du 16 avril 1955 portant codification, sous le nom de Code rural des textes lĂ©gislatifs concernant lâagriculture ... ... Code rural 8 ... 9 4. Loi n°58-346 du 3 avril 1958 relative aux conditions d'application de certains codes - Sont abrogĂ©s pour le territoire mĂ©tropolitain, les textes lĂ©gislatifs annexĂ©s Ă la prĂ©sente loi auxquels se sont substituĂ©s le ⊠code rural âŠ. Article 1er Les dispositions contenues dans ces codes ont force de loi Ă compter de la publication de la prĂ©sente loi. 5. DĂ©cret n°63-136 du 18 fĂ©vrier 1963 relatif aux mesures de lutte contre les maladies des animaux 6. Loi n° 89-412 du 22 juin 1989 modifiant et complĂ©tant certaines dispositions du livre deuxiĂšme du code rural ainsi que certains articles du code de la santĂ© publique - Article 4 10 7. Loi n° 99-1071 du 16 dĂ©cembre 1999 portant habilitation du Gouvernement Ă procĂ©der, par ordonnances, Ă l'adoption de la partie LĂ©gislative de certains codes ... - Dans les conditions prĂ©vues Ă l'article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisĂ© Ă procĂ©der, par ordonnances Ă l'adoption de la partie lĂ©gislative des codes suivants Article 1er 1o Livres VII et IX et mise Ă jour des livres Ier, II, III, IV, V, VI et VIII du code rural ; ... 8. Ordonnance n° 2000-550 du 15 juin 2000 relative aux parties lĂ©gislatives des livres VII Dispositions sociales et IX SantĂ© publique vĂ©tĂ©rinaire et protection des vĂ©gĂ©taux ... du code rural - Les dispositions de l'annexe II de la prĂ©sente ordonnance constituent la partie LĂ©gislative du livre IX nouveau du code rural intitulĂ© SantĂ© publique vĂ©tĂ©rinaire et protection des vĂ©gĂ©taux ». Article 2 ... - II. - Sont abrogĂ©s, sous rĂ©serve du III du prĂ©sent article Article 7 1° Les articles 200 Ă 365 du code rural, Ă l'exception des articles 317 et 357 et de l'article 364-1 en tant qu'il mentionne l'article 192 ; ... III. - L'abrogation des dispositions mentionnĂ©es au II du prĂ©sent article prendra effet Ă compter de la publication du dĂ©cret relatif Ă la codification de la partie RĂ©glementaire du livre IX nouveau du code rural pour ce qui concerne les articles, alinĂ©as, phrases ou membres de phrases suivants ... 3o Le deuxiĂšme alinĂ©a de l'article 214 ; ... 1 Annexe Ă lâordonnance - Des arrĂȘtĂ©s conjoints du ministre chargĂ© de l'agriculture et du ministre chargĂ© de l'Ă©conomie et des finances fixent les conditions d'indemnisation des propriĂ©taires dont les animaux ont Ă©tĂ© abattus sur l'ordre de l'administration, ainsi que les conditions de la participation financiĂšre Ă©ventuelle de l'Etat aux autres frais obligatoirement entraĂźnĂ©s par l'Ă©limination des animaux. Toute infraction aux dispositions du prĂ©sent titre et aux rĂšglements pris pour leur application peut entraĂźner la perte de l'indemnitĂ©. La dĂ©cision appartient au ministre chargĂ© de l'agriculture, sauf recours Ă la juridiction administrative. Article L. 921 -2 11 Le ministre chargĂ© de l'agriculture peut accorder aux exploitants qui en font la demande, en vue du diagnostic, de la prĂ©vention et du traitement des maladies des animaux, de l'Ă©limination des animaux malades, de la rĂ©fection du logement des animaux et de l'assainissement du milieu, des subventions dont le montant est dĂ©terminĂ© par des arrĂȘtĂ©s conjoints des mĂȘmes ministres. 9. Ordonnance n° 2000-914 du 18 septembre 2000 relative Ă la partie LĂ©gislative du code de l'environnement. - I. - Sont abrogĂ©es, sous rĂ©serve du II du prĂ©sent article, les dispositions Ă©numĂ©rĂ©es ci-aprĂšs Article 5 ... 2° Le livre II partie LĂ©gislative du code rural, Ă l'exception des dispositions du premier alinĂ©a de l'article L. 236-3 et de la derniĂšre phrase de l'article L. 263-6 en vigueur le 1er aoĂ»t 2000 ; ... - I. - Le livre IX partie LĂ©gislative intitulĂ© SantĂ© publique vĂ©tĂ©rinaire et protection des vĂ©gĂ©taux » du code rural devient le livre II partie LĂ©gislative du mĂȘme code sous le mĂȘme intitulĂ©. Article 11 II. - Les articles L. 911-1 Ă L. 973-4 deviennent les articles L. 211-1 Ă L. 273-4. III. - Les rĂ©fĂ©rences contenues dans les dispositions de nature lĂ©gislative Ă des dispositions du livre IX du code rural sont remplacĂ©es par des rĂ©fĂ©rences aux dispositions correspondantes du livre II du mĂȘme code. IV. - Les dispositions du livre II partie LĂ©gislative du code rural qui citent en les reproduisant des articles d'autres codes ou lois sont modifiĂ©es de plein droit par l'effet des modifications ultĂ©rieures de ces articles. 10. Loi n° 2003-591 du 2 juillet 2003 habilitant le Gouvernement Ă simplifier le droit I. - Sont ratifiĂ©es les ordonnances suivantes prises en application de la loi n° 99-1071 du 16 dĂ©cembre 1999 portant habilitation du Gouvernement Ă procĂ©der par ordonnances Ă l'adoption de la partie LĂ©gislative de certains codes ... 4° Ordonnance n° 2000-914 du 18 septembre 2000 relative Ă la partie LĂ©gislative du code de l'environnement compte tenu des modifications prĂ©vues aux III et IV. 11. Ordonnance n° 2010-462 du 6 mai 2010 crĂ©ant un livre IX du code rural relatif Ă la pĂȘche maritime et Ă l'aquaculture marine - Le code rural devient le code rural et de la pĂȘche maritime ». Article 1er 12. Loi n° 2010-874 du 27 juillet 2010 de modernisation de l'agriculture et de la pĂȘche - I. âą Le livre II du code rural et de la pĂȘche maritime est ainsi modifiĂ© Article 1er 1° L'intitulĂ© est ainsi rĂ©digĂ© Alimentation, santĂ© publique vĂ©tĂ©rinaire et protection des vĂ©gĂ©taux » ; ... 12 C. Autres dispositions 1. Code rural Titre II Mesures de prĂ©vention, surveillance et lutte contre les dangers zoosanitaires Chapitre Ier Dispositions gĂ©nĂ©rales. - ModifiĂ© par Ordonnance n°2011-862 du 22 juillet 2011 - art. 2 Article L. 221-1 Suivant les modalitĂ©s prĂ©vues par un arrĂȘtĂ© conjoint du ministre chargĂ© de l'agriculture et du ministre chargĂ© de l'Ă©conomie et des finances, le ministre chargĂ© de l'agriculture peut prendre toutes mesures destinĂ©es Ă prĂ©venir l'apparition, Ă enrayer le dĂ©veloppement et Ă poursuivre l'extinction des maladies classĂ©es parmi les dangers sanitaires de premiĂšre et deuxiĂšme catĂ©gories, en vertu du prĂ©sent titre. Chapitre VIII Dispositions pĂ©nales. - Est puni d'un emprisonnement de six mois et d'une amende de 3 750 euros Article L. 228-1 1° Le fait pour un dĂ©tenteur d'animaux infectĂ©s laisser ceux-ci communiquer avec d'autres en mĂ©connaissance d'un arrĂȘtĂ© pris en application de l'article L. 223-6-1 ou de l'article L. 223-8 ; 2° Le fait de vendre ou de mettre en vente des animaux que leur propriĂ©taire sait atteints ou soupçonnĂ©s d'ĂȘtre atteints de maladies classĂ©es parmi les dangers sanitaires de premiĂšre catĂ©gorie ou parmi les dangers sanitaires de deuxiĂšme catĂ©gorie faisant l'objet d'une rĂ©glementation ; 3° Le fait, sans permission de l'autoritĂ© administrative, de dĂ©terrer ou d'acheter sciemment des cadavres ou dĂ©bris des animaux morts de maladies classĂ©es parmi les dangers sanitaires de premiĂšre catĂ©gorie ou parmi les dangers sanitaires de deuxiĂšme catĂ©gorie faisant l'objet d'une rĂ©glementation quelles qu'elles soient ou abattus comme atteints de la peste bovine, du charbon, de la morve et de la rage ; 4° Le fait pour une personne, mĂȘme avant l'arrĂȘtĂ© d'interdiction, d'importer en France des animaux qu'elle sait atteints de maladies classĂ©es parmi les dangers sanitaires de premiĂšre catĂ©gorie ou parmi les dangers sanitaires de deuxiĂšme catĂ©gorie faisant l'objet d'une rĂ©glementation ou avoir Ă©tĂ© exposĂ©s Ă la contagion. 1 Partie rĂ©glementaire Chapitre VIII Dispositions pĂ©nales. - Le fait de contrevenir aux dispositions des textes rĂ©glementaires pris en application de l'article L. 221-1 prescrivant des mesures d'abattage en cas de maladie rĂ©putĂ©e contagieuse, est puni de la peine d'amende prĂ©vue pour les contraventions de la 5e classe. Article R. 228-1 Le fait de contrevenir aux autres dispositions rĂ©glementaires prises en application de l'article L. 221-1 est puni de la peine d'amende prĂ©vue pour les contraventions de la 4e classe. 13 D. Textes dâapplications 1. Code rural et de la pĂȘche maritime 1 Partie rĂ©glementaire Livre II Alimentation, santĂ© publique, vĂ©tĂ©rinaire et protection des vĂ©gĂ©taux Titre II La lutte contre les maladies des animaux Chapitre Ier Dispositions gĂ©nĂ©rales Section 1 ComitĂ© consultatif de la santĂ© et de la protection animales. - ModifiĂ© par DĂ©cret n°2005-1716 du 28 dĂ©cembre 2005 - art. 3 JORF 30 dĂ©cembre 2005 Article R. 221-1 Le comitĂ© consultatif de la santĂ© et de la protection animales, placĂ© auprĂšs du ministre chargĂ© de l'agriculture, peut ĂȘtre consultĂ© sur la dĂ©termination des maladies des animaux pour lesquelles il est souhaitable de prĂ©voir des mesures rĂ©glementaires, sur les projets de ces mesures et sur toute question relative Ă la santĂ© et Ă la protection animales Ă l'exception des questions relatives Ă l'expĂ©rimentation animale et Ă l'identification des animaux. - ModifiĂ© par DĂ©cret n°2005-1716 du 28 dĂ©cembre 2005 - art. 3 JORF 30 dĂ©cembre 2005 Article R. 221-2 Le comitĂ© consultatif de la santĂ© et de la protection animales comprend des reprĂ©sentants des services administratifs compĂ©tents en matiĂšre de prĂ©vention et de protection de la santĂ© publique vĂ©tĂ©rinaire, des reprĂ©sentants d'Ă©tablissements ayant des missions d'enseignement ou de recherche dans le domaine de la santĂ© publique vĂ©tĂ©rinaire et de la protection animale, des reprĂ©sentants des organisations professionnelles vĂ©tĂ©rinaires et agricoles et des autres professions dont l'activitĂ© est en relation avec les animaux et des reprĂ©sentants des associations de protection des animaux. Le prĂ©sident du comitĂ© peut inviter toute personne compĂ©tente dans les domaines relevant du comitĂ© Ă participer, sans voix dĂ©libĂ©rative, Ă ses travaux. La composition et le fonctionnement du comitĂ© consultatif de la santĂ© et de la protection animales sont fixĂ©s par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de l'agriculture. ... Chapitre IV Les prophylaxies organisĂ©es Section 2 Dispositions spĂ©cifiques Sous-section 4 La tuberculose des bovins Paragraphe 1 Dispositions relatives Ă la lutte. - ModifiĂ© par DĂ©cret n°2011-537 du 17 mai 2011 - art. 3 Article R. 224-57 L'inobservation des mesures de prophylaxie prescrites par les services vĂ©tĂ©rinaires peut entraĂźner non seulement la cessation immĂ©diate du concours technique et financier de l'Etat, mais encore, si elle doit avoir pour effet de rendre inutiles les opĂ©rations en raison desquelles des indemnitĂ©s ont Ă©tĂ© antĂ©rieurement versĂ©es ou des participations ont Ă©tĂ© accordĂ©es, le remboursement des sommes perçues depuis moins de cinq ans au titre de ces 14 indemnitĂ©s ou participations ; ce remboursement ne peut toutefois ĂȘtre prescrit que par le prĂ©fet, aprĂšs avis d'une commission siĂ©geant sous la prĂ©sidence de son reprĂ©sentant et comprenant, en outre, une personnalitĂ© dĂ©signĂ©e par la chambre dĂ©partementale d'agriculture et le directeur dĂ©partemental chargĂ© de la protection des populations ou son reprĂ©sentant et un reprĂ©sentant des organismes de dĂ©fense sanitaire. Le directeur dĂ©partemental des territoires participe avec voix consultative aux dĂ©libĂ©rations de cette commission, dans la mesure oĂč ses services sont intĂ©ressĂ©s. 2. ArrĂȘtĂ© du 30 mars 2001 fixant les modalitĂ©s de l'estimation des animaux abattus et des
La loi n° 2021-1357 du 18 octobre 2021 visant Ă protĂ©ger la rĂ©munĂ©ration des agriculteurs ou Loi Egalim 2 », comme lâappelle dĂ©sormais le Gouvernement, a Ă©tĂ© publiĂ©e le 19 octobre 2021, Ă lâissue dâun processus lĂ©gislatif particuliĂšrement rapide, qui aura durĂ© un peu moins de six mois. Une seule lecture par chacune des deux chambres du Parlement aura finalement suffi Ă faire largement Ă©voluer la proposition de loi initiale dĂ©posĂ©e par le dĂ©putĂ© GrĂ©gory Besson-Moreau le 4 mai 2021 les sept articles initiaux sont ainsi devenus pas moins de 16 articles. Cette loi aux dispositions complexes â disons-le clairement â vise lâamont agricole articles 1 Ă 3 et 11 mais aussi, et surtout, lâaval de la chaĂźne alimentaire articles 4 Ă 9, jusquâĂ lâinformation des consommateurs sur lâorigine des produits articles 10 et 12 Ă 15[1]. Chacune de ces dispositions soulĂšve des interrogations et aucun des acteurs de la chaĂźne nâest Ă©pargnĂ© du producteur agricole au restaurateur, en passant par les premiers et deuxiĂšmes transformateurs, les coopĂ©ratives et les distributeurs. En souhaitant atteindre lâobjectif louable quâest la protection de la rĂ©munĂ©ration des agriculteurs, câest tous les maillons de la chaĂźne agroalimentaire que le lĂ©gislateur est venu impacter et qui vont devoir rĂ©organiser leur façon de nĂ©gocier et de contractualiser leurs relations. Que retenir de ce nouveau texte ? Comment lâappliquer et donc intĂ©grer ces nouvelles dispositions dans les conditions gĂ©nĂ©rales de vente, contrats et conventions Ă©crites de chacun ? Alors que les nĂ©gociations commerciales 2022 ont dâores et dĂ©jĂ dĂ©butĂ©, lâheure est au pragmatisme et Ă lâefficacitĂ©. Lâimpact de la Loi Egalim 2 sur lâamont agricole Plusieurs dispositions de la Loi Egalim 2 visent directement les relations entre producteurs agricoles et premiers acheteurs Contractualisation Ă©crite et pluriannuelle obligatoire Ă lâamont Article 1er Lâarticle 1er de la Loi Egalim 2 modifie la section du Code rural et de la pĂȘche maritime ci-aprĂšs CRPM » relative aux contrats de vente de produits agricoles et en particulier, son article Le nouveau principe posĂ© par le texte est lâobligation, pour toutes les filiĂšres, de conclure des contrats Ă©crits et pluriannuels trois ans minimum, entre producteurs agricoles et premiers acheteurs, lorsque les produits agricoles sont livrĂ©s sur le territoire français. Ă noter il est toutefois prĂ©vu i quâun accord interprofessionnel Ă©tendu ou, en lâabsence dâaccord Ă©tendu, un dĂ©cret pris aprĂšs concertation avec les organisations professionnelles compĂ©tentes, puisse prĂ©voir une dĂ©rogation Ă lâobligation de conclure un contrat Ă©crit pour certains produits ou catĂ©gories de produits et ii quâun dĂ©cret puisse fixer un ou plusieurs seuils de chiffre dâaffaires â qui pourront ĂȘtre adaptĂ©s par produits ou catĂ©gories de produits â enâdessous desquels lâarticle du CRPM ne sera pas applicable aux producteurs ou aux acheteurs de produits agricoles. Le principe est ainsi que le producteur agricole devra adresser Ă son premier acheteur une proposition de contrat[2], lequel constituera le socle de la nĂ©gociation entre les parties. En thĂ©orie, cette obligation sâimposera Ă tous les producteurs qui livrent sur le territoire français mais lâon peut lĂ©gitimement se demander si un producteur belge ou espagnol acceptera vĂ©ritablement dâadresser une proposition de contrat Ă ses acheteurs situĂ©s en France Ă qui il livrerait ses produits ; et en cas dâabsence de proposition Ă©crite faite par le producteur, on peut lĂ©gitimement sâinterroger comment feront alors ces acheteurs pour conclure un contrat conforme Ă la rĂšglementation française sans cette proposition Ă©crite prĂ©alable ? Plusieurs clauses devront figurer a minima dans la proposition de contrat du producteur agricole puis dans le contrat conclu[3] clauses listĂ©es au III de lâarticle du CRPM et notamment i une clause relative Ă la durĂ©e du contrat durĂ©e minimum de trois ans, et ii une clause relative au prix et aux modalitĂ©s de rĂ©vision automatique de ce prix ou aux critĂšres et modalitĂ©s de dĂ©termination du prix. Une place prĂ©pondĂ©rante est donnĂ©e aux indicateurs relatifs aux coĂ»ts pertinents de production en agriculture qui devront figurer dans la proposition de contrat puis, ĂȘtre pris en compte dans le contrat pour la dĂ©termination des critĂšres et modalitĂ©s de rĂ©vision ou de dĂ©termination du prix. Des nouveautĂ©s en matiĂšre dâindicateurs ! Les indicateurs qui servent dâ indicateurs de rĂ©fĂ©rence » devront ĂȘtre Ă©laborĂ©s et publiĂ©s » et non plus simplement diffusĂ©s » par les organisations interprofessionnelles. Ă dĂ©faut de publication des indicateurs de rĂ©fĂ©rence par lâorganisation interprofessionnelle dans les quatre mois qui suivent la promulgation de la Loi Egalim 2 soit dâici le 18 fĂ©vrier 2022, les instituts techniques agricoles auront la charge de les Ă©laborer et de les publier dans les deux mois suivant la rĂ©ception dâune telle demande formulĂ©e par un membre de lâorganisation interprofessionnelle. Notons par ailleurs que sâagissant des organisations interprofessionnelles du secteur du sucre, la Loi Egalim 2 prĂ©voit que celles-ci Ă©laborent et publient des indicateurs de rĂ©fĂ©rence et ce, quand bien mĂȘme les contrats passĂ©s avec les entreprises sucriĂšres par les producteurs de betteraves ou de canne Ă sucre ne sont pas soumis aux articles Ă du CRPM. La loi prĂ©voit Ă©galement que lâobservatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires OFPM publiera une synthĂšse trimestrielle reprenant lâensemble des indicateurs, rendus publics, relatifs aux coĂ»ts pertinents de production en agriculture Article 3. Et nâoublions pas que lâadministration DGCCRF qui veille dĂ©jĂ Ă lâapplication de lâarticle du Code de commerce issu de lâordonnance du 24 avril 2019, relatif Ă la mention des indicateurs dans les CGV des industriels/transformateurs et Ă leur explicitation, devrait se montrer intraitable demain dans le cadre du nouveau dispositif qui fait des indicateurs un point de focalisation. Dates dâentrĂ©e en vigueur de la contractualisation Ă©crite et pluriannuelle obligatoire art. 1 Le dĂ©cret dâapplication n° 2021-1416 du 29 octobre 2021 prĂ©voit des dates dâentrĂ©e en vigueur diffĂ©rentes selon les filiĂšres 1er janvier 2022 pour les bovins mĂąles non castrĂ©s de 12 Ă 24 mois de race Ă viande, les bovins femelles de plus de 12 mois nâayant jamais vĂȘlĂ© de race Ă viande, les bovins femelles ayant dĂ©jĂ vĂȘlĂ© de race Ă viande, les bovins sous signes officiels de qualitĂ©, les porcs charcutiers castrĂ©s nĂ©s Ă partir du 1er janvier 2022, le lait de chĂšvre cru et le lait de vache cru[4], 1er juillet 2022 pour les bovins mĂąles ou femelles maigres de moins de 12 mois de race Ă viande, hors signes officiels de qualitĂ©, et 1er octobre 2022 pour le lait de brebis cru. Les accords-cadres et contrats en cours Ă la date dâentrĂ©e en vigueur de lâarticle 1er devront ĂȘtre mis en conformitĂ© lors de leur prochain renouvellement et, au plus tard, un an aprĂšs lâentrĂ©e en vigueur. ExpĂ©rimentation dâun tunnel de prix Article 2 La Loi Egalim 2 prĂ©voit lâexpĂ©rimentation, pour une durĂ©e maximale de cinq ans, dâun tunnel de prix. LâidĂ©e est ici que les parties producteurs, organisations de producteurs, associations dâorganisations de producteurs et premiers acheteurs qui seront soumises Ă cette expĂ©rimentation conviennent dans la clause de prix de leurs contrats de vente des bornes minimales et maximales entre lesquelles le prix pourra varier. Ces derniĂšres pourront se voir infliger une amende administrative si elles ne prĂ©voient pas dans leurs contrats ou accords-cadres la clause dont lâutilisation aura Ă©tĂ© rendue obligatoire par dĂ©cret. Il est prĂ©vu que des dĂ©crets dĂ©finissent les conditions de cette expĂ©rimentation qui ne concernera que certains produits agricoles. Ces dĂ©crets viendront prĂ©voir un modĂšle de rĂ©daction de clause que les parties concernĂ©es devront obligatoirement utiliser. Le dĂ©cret dâapplication n° 2021-1415 du 29 octobre 2021 fixe les conditions de lâexpĂ©rimentation de lâutilisation obligatoire dâun modĂšle de rĂ©daction de clause en ce qui concerne la viande bovine. Ce dĂ©cret prĂ©voit que lâinterprofession pourra Ă©laborer et publier un modĂšle type de clause contractuelle que le Ministre de lâAgriculture et de lâAlimentation pourra venir rendre obligatoire par arrĂȘtĂ©. LâexpĂ©rimentation sera mise en place du 1er janvier 2022 au 31 dĂ©cembre 2026. CrĂ©ation dâun comitĂ© de rĂšglement des diffĂ©rends commerciaux agricoles Article 11 Le lĂ©gislateur a prĂ©vu la crĂ©ation dâun comitĂ© de rĂšglement des diffĂ©rends commerciaux agricoles CRDCA compĂ©tent pour les litiges relatifs Ă la conclusion ou Ă lâexĂ©cution des contrats de premier niveau amont agricole, pour lesquels la mĂ©diation devant le mĂ©diateur des relations commerciales agricoles sâest soldĂ©e par un Ă©chec. Une certaine ambiguĂŻtĂ© relative au caractĂšre obligatoire ou non de la saisine de ce comitĂ© doit toutefois ĂȘtre relevĂ©e. En effet, si le premier alinĂ©a de lâarticle du CRPM laisse sous-entendre que la saisine du comitĂ© serait obligatoire en cas dâĂ©chec de la mĂ©diation, sauf si le contrat prĂ©voit un autre dispositif de mĂ©diation ou en cas de recours Ă lâarbitrage et, sauf pour certaines filiĂšres dont la liste doit ĂȘtre dĂ©finie par dĂ©cret, le troisiĂšme alinĂ©a de ce mĂȘme article prĂ©voit quant Ă lui quâ En cas dâĂ©chec de la mĂ©diation, dans un dĂ©lai dâun mois Ă compter du constat de cet Ă©chec, toute partie au litige, aprĂšs en avoir informĂ© les parties, peut saisir le comitĂ© de rĂšglement des diffĂ©rends commerciaux agricoles. Toute partie Ă un litige relatif Ă lâexĂ©cution dâun contrat peut, le cas Ă©chĂ©ant, saisir le prĂ©sident du tribunal compĂ©tent pour quâil statue sur le litige selon la procĂ©dure accĂ©lĂ©rĂ©e au fond sur la base des recommandations du mĂ©diateur des relations commerciales agricoles. La saisine du prĂ©sident du tribunal compĂ©tent selon ces modalitĂ©s est Ă©galement ouverte au terme du dĂ©lai prĂ©vu au prĂ©sent alinĂ©a ». Les dispositions relatives Ă ce comitĂ© sont prĂ©vues aux articles Ă du CRPM et soulignons que ce dernier dispose de vĂ©ritables pouvoirs rĂ©pressifs injonction, astreinte, sanctions. Nous ne dĂ©velopperons pas davantage ce point mais il est bien Ă©vident que de nombreuses questions se posent et se poseront sur la compatibilitĂ© dâun tel dispositif au regard tant du droit constitutionnel que du droit de lâUnion europĂ©enne. Lâimpact de la Loi Egalim 2 sur lâaval de la chaĂźne agro-alimentaire La Loi Egalim 2 vient largement impacter les nĂ©gociations commerciales entre fournisseurs de produits alimentaires et de petfood et distributeurs et mĂȘme, plus largement, les relations commerciales entre chacun des maillons de la chaĂźne agro-alimentaire, y compris entre les maillons intermĂ©diaires Dispositif spĂ©cifique aux produits alimentaires Articles 4 et 8 Nous prĂ©senterons les articles 4 et 8 de la loi de façon combinĂ©e, dans la mesure oĂč ces deux articles font partie dâun ensemble que nous dĂ©nommerons Dispositif spĂ©cifique aux produits alimentaires ». Lâarticle 4[5] prĂ©voit la crĂ©ation de deux nouveaux articles dans le Code de commerce Un nouvel article rĂ©gissant le contenu des conditions gĂ©nĂ©rales de vente ciâaprĂšs CGV » des fournisseurs de produits alimentaires et de produits destinĂ©s Ă lâalimentation des animaux de compagnie petfood ; Un nouvel article relatif au contenu de la convention qui devra ĂȘtre conclue entre les fournisseurs de produits alimentaires et de petfood et leurs acheteurs. Lâarticle 8 prĂ©voit quant Ă lui le grand retour de la non-discrimination abusive et ajoute ainsi une nouvelle pratique restrictive de concurrence Ă lâarticle I, 4° du Code de commerce. Champ dâapplication du Dispositif spĂ©cifique aux produits alimentaires Ce nouveau dispositif va concerner tous les fournisseurs de produits alimentaires et de petfood peu importe Ă quel niveau de la chaĂźne ils se situent et, tous les acheteurs, Ă lâexclusion des grossistes, au sens du II de lâarticle du Code de commerce, pour leurs actes dâachat et de revente. Attention la notion dâ acheteur » est plus large que celle de distributeur » ! En effet, si un restaurateur ne saurait ĂȘtre qualifiĂ© de distributeur », ce dernier revĂȘt bien en revanche la qualitĂ© dâacheteur et, Ă ce titre, est concernĂ© par le nouveau Dispositif spĂ©cifique aux produits alimentaires. Exclusion de certains produits par dĂ©cret ! Certains produits alimentaires et produits destinĂ©s Ă lâalimentation des animaux de compagnie, listĂ©s par le dĂ©cret n° 2021-1426 du 29 octobre 2021, sont exclus du dispositif. La lecture de ce dĂ©cret nâest toutefois pas simple et lâopĂ©rateur qui souhaite dĂ©terminer si ses produits sont soumis, ou non, au nouveau dispositif devra lire ce dĂ©cret avec la Nomenclature combinĂ©e ouverte Ă cĂŽtĂ© de lui de nombreuses heures dâinsomnie en vue⊠Attention les produits listĂ©s dans ce dĂ©cret sont exclus du dispositif en leur qualitĂ© de produits alimentaires » mais ne sont pas exclus lorsquâils sont incorporĂ©s dans un produit alimentaire en qualitĂ© de matiĂšre premiĂšre agricole » ou de produit transformĂ© composĂ© de plus de 50% de matiĂšres premiĂšres agricoles ». Il est, Ă ce titre, primordial de bien faire la distinction entre Les produits alimentaires » qui peuvent ĂȘtre exclus du dispositif par dĂ©cret. Par exemple, la farine de blĂ© qui est exclue par le dĂ©cret et nâest donc pas soumise au dispositif lorsquâelle est vendue en tant que telle ; câest-Ă -dire le sachet de farine vendu en lâĂ©tat. Les matiĂšres premiĂšres agricoles » et les produits transformĂ©s composĂ©s de plus de 50% de matiĂšres premiĂšres agricoles » qui entrent dans la composition des produits alimentaires et qui ne peuvent pas ĂȘtre exclus du dispositif par dĂ©cret. Pour reprendre le mĂȘme exemple, la farine de blĂ© lorsquâelle est incorporĂ©e dans un produit alimentaire plus Ă©laborĂ© ne sera pas exclue du dispositif ; câest-Ă -dire la farine utilisĂ©e pour un quatre-quarts par exemple. Le quatre-quarts qui comporte de la farine de blĂ© sera ainsi soumis au dispositif et pour la rĂ©daction de ses CGV, le fournisseur de quatre-quarts devra tenir compte de la part que reprĂ©sente la farine de blĂ© incorporĂ©e dans son quatre-quarts, au mĂȘme titre que les autres matiĂšres premiĂšres agricoles composant le quatre-quarts. Cette diffĂ©rence de traitement entre les produits alimentaires vendus en tant que tels et ces mĂȘmes produits lorsquâils sont incorporĂ©s dans des produits alimentaires plus Ă©laborĂ©s nâapparaĂźt toutefois, Ă notre sens, pas justifiĂ©e compte tenu de lâobjectif du lĂ©gislateur. Cette distinction apporte en outre malheureusement, selon nous, une certaine complexitĂ© pour lâapplication du dispositif. Nouvelles mentions obligatoires pour les CGV article du Code de commerce Outre les dispositions de lâarticle du Code de commerce relatif aux CGV de maniĂšre gĂ©nĂ©rale et de lâarticle du mĂȘme Code relatif aux indicateurs, les fournisseurs de produits alimentaires devront dĂ©sormais veiller Ă respecter Ă©galement les dispositions du nouvel article Le principe gĂ©nĂ©ral posĂ© par le nouvel article est le principe de transparence. Comment est mis en Ćuvre, en pratique, ce principe de transparence ? Le fournisseur de produits alimentaires ou de petfood devra dĂ©cider sans que lâacheteur ne puisse interfĂ©rer dans ce choix » laquelle des trois options mises Ă sa disposition par le lĂ©gislateur il souhaite retenir pour la rĂ©daction de ses CGV Option n° 1 prĂ©senter la part unitaire que reprĂ©sente chacune des matiĂšres premiĂšres agricoles ciâaprĂšs MPA » et chacun des produits transformĂ©s composĂ©s de plus de 50 % de matiĂšres premiĂšres agricoles ci-aprĂšs Produit transformĂ© » entrant dans la composition du produit, sous la forme dâun pourcentage en volume et dâun pourcentage du tarif ; Option n° 2 prĂ©senter la part agrĂ©gĂ©e des MPA et des Produits transformĂ©s entrant dans la composition du produit, sous la forme dâun pourcentage en volume et dâun pourcentage du tarif ; Pour lâapplication de ces deux premiĂšres options, lâacheteur peut, Ă ses frais, demander au fournisseur de mandater un tiers indĂ©pendant pour attester lâexactitude des Ă©lĂ©ments figurant dans les CGV[6]. Le tiers indĂ©pendant doit alors i rĂ©ceptionner les piĂšces transmises par le fournisseur et les piĂšces justificatives[7], ii attester lâexactitude des informations transmises, notamment la dĂ©termination de la part unitaire ou agrĂ©gĂ©e des MPA et Produits transformĂ©s dans le tarif du fournisseur, et iii transmettre cette attestation Ă lâacheteur dans un dĂ©lai de dix jours Ă compter de la rĂ©ception des piĂšces justificatives. Option n° 3 prĂ©voir, sous rĂ©serve dâune Ă©volution du tarif du fournisseur du produit par rapport Ă lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente, lâintervention dâun tiers indĂ©pendant, aux frais du fournisseur, chargĂ© de certifier au terme de la nĂ©gociation que celle-ci nâa pas portĂ© sur la part de cette Ă©volution qui rĂ©sulte de celle du prix des MPA ou des Produits transformĂ©s. Si le fournisseur choisit cette troisiĂšme option, il devra alors transmettre au tiers indĂ©pendant les piĂšces nĂ©cessaires Ă cette certification. Cette certification devra ĂȘtre fournie par le tiers dans le mois qui suit la conclusion du contrat et le texte prĂ©cise quâen lâabsence de ladite certification, si les parties souhaitent poursuivre leur relation contractuelle, elles devront modifier leur contrat dans un dĂ©lai de deux mois Ă compter de la signature du contrat initial. Remarque Si les options n° 1 et 2 supposent une certaine transparence de la part du fournisseur sur la dĂ©composition de son tarif, lâoption n° 3 permet quant Ă elle de conserver une certaine opacitĂ© puisque le fournisseur nâest alors tenu de communiquer aucune information Ă son acheteur ; les Ă©lĂ©ments devant uniquement ĂȘtre communiquĂ©s au tiers indĂ©pendant. Lâoption n° 3 ne manque pas, toutefois, de soulever un certain nombre de questions en ce qui concerne sa mise en Ćuvre pratique ; ne serions-nous pas in fine face Ă une opacitĂ© en trompe lâĆil ? Qui est le tiers indĂ©pendant ? Lâarticle prĂ©cise simplement que le tiers indĂ©pendant est astreint au secret professionnel pour les faits, actes et renseignements dont il a connaissance Ă raison de ses fonctions et prĂ©voit quâun dĂ©cret peut fixer la liste des professions prĂ©sumĂ©es prĂ©senter les garanties pour exercer la mission de tiers indĂ©pendant. Quelles sanctions en cas de manquement ? Tout manquement au I de lâarticle du Code de commerce application de lâune des trois options prĂ©sentĂ©es ci-dessus dans les CGV est passible dâune amende administrative dont le montant ne peut excĂ©der 75 000 ⏠pour une personne physique et 375 000 ⏠pour une personne morale. Le maximum de lâamende encourue est doublĂ© en cas de rĂ©itĂ©ration du manquement dans un dĂ©lai de deux ans Ă compter de la date Ă laquelle la premiĂšre dĂ©cision de sanction est devenue dĂ©finitive. Autre nouveautĂ© pour la rĂ©daction des CGV le fournisseur devra indiquer si un contrat de vente soumis Ă lâarticle du CRPM et portant sur les matiĂšres premiĂšres agricoles entrant dans la composition des produits quâil commercialise a Ă©tĂ© conclu. Contenu de la convention Ă©crite article du Code de commerce Cette nouvelle convention sâappliquera entre les fournisseurs de produits pour lesquels les CGV sont soumises au I de lâarticle du Code de commerce et leurs acheteurs. Cette convention Ă©crite devra mentionner les obligations rĂ©ciproques auxquelles se sont engagĂ©es les parties Ă lâissue de la nĂ©gociation commerciale. De plus, lorsque cette convention est conclue avec un distributeur dĂ©taillant, la convention doit Ă©galement respecter les dispositions des articles et du Code de commerce. Pierre angulaire du nouveau Dispositif spĂ©cifique aux Produits alimentaires le principe de nonânĂ©gociabilitĂ© du prix des MPA et des Produits transformĂ©s. Le II de lâarticle prĂ©cise ainsi que La nĂ©gociation commerciale ne porte pas sur la part, dans le tarif du fournisseur, du prix des matiĂšres premiĂšres agricoles et des produits transformĂ©s mentionnĂ©s au I de lâarticle L. 441-1-1 ». En thĂ©orie, cela signifie donc que pour un produit alimentaire dont la part du prix des MPA et Produits transformĂ©s reprĂ©sente X% du tarif du fournisseur, ces X% ne pourront faire lâobjet dâune quelconque nĂ©gociation par lâacheteur. Ce principe a donc pour effet de scinder le tarif du fournisseur en deux une part non-nĂ©gociable » composĂ©e du prix des MPA et des Produits transformĂ©s et une part nĂ©gociable » composĂ©e des autres Ă©lĂ©ments composants le tarif du fournisseur coĂ»ts des emballages, de lâĂ©nergie, du transport, de la main dâĆuvre, marge, etc.. La mise en Ćuvre pratique de ce principe pourrait toutefois donner lieu Ă de nombreuses difficultĂ©s tant les divergences dâinterprĂ©tation de ce texte sont nombreuses. Afin de tenter de limiter les effets pervers que pourrait entrainer le principe de non-nĂ©gociabilitĂ© dâune partie du tarif et notamment un report des nĂ©gociations sur la part nĂ©gociable » du tarif demain, le lĂ©gislateur est venu rĂ©tablir le principe de non-discrimination abusive avec son corollaire, celui de la contrepartie Ă la ligne Le principe de la contrepartie Ă la ligne figure ainsi directement Ă lâarticle du Code de commerce et a ainsi vocation Ă sâappliquer aux conventions conclues entre fournisseurs et acheteurs hors grossistes portant sur les produits alimentaires et produits destinĂ©s Ă lâalimentation des animaux de compagnie qui seront soumis Ă cet article. Ce principe impose, pour les parties Ă la convention de prĂ©ciser chacune des obligations rĂ©ciproques convenues Ă lâissue de la nĂ©gociation commerciale ainsi que leur prix unitaire. Le principe de non-discrimination abusive ajoutĂ© Ă lâarticle I, 4° du Code de commerce fait partie intĂ©grante du Dispositif spĂ©cifique aux produits alimentaires puisque cet article vise les produits alimentaires et [âŠ] produits destinĂ©s Ă lâalimentation des animaux de compagne soumis au I de lâarticle L. 441-1-1 ». SupprimĂ©e depuis la loi de modernisation de lâĂ©conomie du 4 aoĂ»t 2008 dite LME », lâinterdiction de la discrimination abusive fait son grand retour pour cette catĂ©gorie de produits. Au titre de cette prohibition, toute diffĂ©rence de traitement entre deux partenaires commerciaux qui se trouvent dans une mĂȘme situation doit ĂȘtre objectivement justifiĂ©e, sous peine dâengager la responsabilitĂ© de son auteur. Est Ă ce titre interdit le fait pour un opĂ©rateur dâopĂ©rer une diffĂ©renciation tarifaire entre deux partenaires commerciaux Ă©quivalents qui ne serait pas justifiĂ©e par des contreparties rĂ©elles[8] ; donc, en bref, toute condition particuliĂšre de vente CPV doit ĂȘtre justifiĂ©e par une contrepartie rĂ©elle. Le principe de nonânĂ©gociabilitĂ© du prix des matiĂšres premiĂšres agricoles couplĂ© au retour de la contrepartie Ă la ligne et de lâinterdiction de la discrimination abusive va nĂ©cessairement contraindre les fournisseurs et distributeurs Ă modifier leur façon de nĂ©gocier pour 2022 ! Attention les principes de contrepartie Ă la ligne et de non-discrimination vont de pair avec celui de la nonânĂ©gociabilitĂ©. Seuls les produits alimentaires soumis au nouvel article du Code de commerce sont Ă©ligibles aux principes de non-discrimination et de contrepartie Ă ligne, ce qui peut ĂȘtre clairement regrettĂ© pour le DPH et plus largement les PGC. Les conventions conclues entre fournisseurs de produits alimentaires exclus, par dĂ©cret, du champ dâapplication du nouveau Dispositif spĂ©cifique aux produits alimentaires et distributeurs dĂ©taillants demeureront soumises aux mĂȘmes dispositions quâavant la Loi Egalim 2, câestâĂ âdire aux articles et du Code de commerce, sans que ne soient applicables ni le principe de contrepartie Ă la ligne, ni lâinterdiction de la discrimination abusive. En termes de contenu de la convention Ă©crite, le III de lâarticle prĂ©cise que lorsque le fournisseur a retenu lâoption n° 1 part unitaire ou lâoption n° 2 part agrĂ©gĂ©e dans ses CGV, la convention mentionne, aux fins de concourir Ă la dĂ©termination du prix convenu, la part du prix unitaire ou agrĂ©gĂ© des MPA et des Produits transformĂ©s, tels quâils figurent dans les CGV et prĂ©cise les modalitĂ©s de prise en compte de ce prix dâachat dans lâĂ©laboration du prix convenu ». Cette derniĂšre phrase nous apparait toutefois peu claire et mĂ©riterait que lâadministration apporte quelques prĂ©cisions. La convention Ă©crite doit en outre comporter une clause de rĂ©vision automatique des prix du contrat en fonction de la variation du coĂ»t de la matiĂšre premiĂšre agricole, Ă la hausse ou Ă la baisse, entrant dans la composition du produit alimentaire et du produit destinĂ© Ă lâalimentation des animaux de compagnie. Les parties se doivent de dĂ©terminer librement, selon la durĂ©e du cycle de production », la formule de rĂ©vision et, en application du III de lâarticle du CRPM, les indicateurs utilisĂ©s. Le texte prĂ©cise en outre que lorsque lâacquisition de la matiĂšre premiĂšre agricole par le fournisseur fait lâobjet dâun contrat Ă©crit en application du I du mĂȘme article la clause de rĂ©vision inclut obligatoirement les indicateurs relatifs aux coĂ»ts de production en agriculture ». Compte tenu de lâenjeu dâune telle clause pour les parties fournisseurs comme acheteurs, la nĂ©gociation de cette clause indicateurs, pĂ©riodicitĂ© de la rĂ©vision, etc. promet de longues discussions dans les box de nĂ©gociation avec un vrai coaching prĂ©alable des Ă©quipes de vente dâun cĂŽtĂ© et des acheteurs de lâautre ! Quels dĂ©lais imposĂ©s par le nouvel article du Code de commerce pour les nĂ©gociations commerciales et la conclusion de la convention spĂ©cifique produits alimentaires ? La convention est conclue pour une durĂ©e dâun an, de deux ans ou de trois ans, au plus tard le 1er mars. Le fournisseur communique ses CGV Ă lâacheteur au plus tard le 1er dĂ©cembre de lâannĂ©e n-1. Lorsque lâacheteur est un distributeur, ce dernier doit, dans un dĂ©lai dâun mois Ă compter de la rĂ©ception des CGV du fournisseur, soit motiver explicitement et de maniĂšre dĂ©taillĂ©e, par Ă©crit, le refus de ces derniĂšres ou, le cas Ă©chĂ©ant, les dispositions des CGV quâil souhaite soumettre Ă la nĂ©gociation, soit notifier leur acceptation[9]. Quelles sanctions en cas de manquement ? Tout manquement Ă lâarticle du Code de commerce est passible dâune amende administrative dont le montant ne peut excĂ©der 75 000 ⏠pour une personne physique et 375 000 ⏠pour une personne morale. Le maximum de lâamende encourue est doublĂ© en cas de rĂ©itĂ©ration du manquement dans un dĂ©lai de deux ans Ă compter de la date Ă laquelle la premiĂšre dĂ©cision de sanction est devenue dĂ©finitive. Nouvelle clause de renĂ©gociation du prix Article 5 Lâarticle du Code de commerce a Ă©tĂ© largement modifiĂ© puisquâil ne concerne plus uniquement un nombre restreint de produits listĂ©s par dĂ©cret mais tous les produits agricoles et alimentaires. En application de cet article, les contrats dâune durĂ©e dâexĂ©cution supĂ©rieure Ă trois mois portant sur la vente des produits agricoles et alimentaires dont les prix de production sont significativement affectĂ©s par des fluctuations des prix ides matiĂšres premiĂšres agricoles et alimentaires et des produits agricoles et alimentaires, ii de lâĂ©nergie, iii du transport et iv des matĂ©riaux entrant dans la composition des emballages doivent comporter une clause relative aux modalitĂ©s de renĂ©gociation. Seront ainsi dĂ©sormais prises en compte dans cette clause de renĂ©gociation les fluctuations des prix de lâĂ©nergie, du transport et des matĂ©riaux entrant dans la composition des emballages ; Ă©lĂ©ments qui nâĂ©taient pas mentionnĂ©s dans lâancien article L. 441-8 du Code de commerce, avant la Loi Egalim 2. Cette clause doit ĂȘtre dĂ©finie par les parties et prĂ©ciser les conditions et les seuils de dĂ©clenchement de la renĂ©gociation. En cours de contrat, lorsque ces conditions et seuils sont atteints, une renĂ©gociation du prix est alors dĂ©clenchĂ©e. Les parties doivent se rencontrer et renĂ©gocier le prix, dans un dĂ©lai prĂ©cisĂ© par le contrat qui ne peut ĂȘtre supĂ©rieur Ă un mois. Un compte rendu de cette nĂ©gociation doit ĂȘtre Ă©tabli et respecter les conditions posĂ©es Ă lâarticle du Code de commerce. Si la renĂ©gociation de prix nâaboutit pas Ă un accord au terme du dĂ©lai dâun mois et, sauf recours Ă lâarbitrage, les parties devront avoir recours Ă une procĂ©dure de mĂ©diation par le mĂ©diateur des relations commerciales agricoles. Attention Ne pas confondre cette clause de renĂ©gociation du prix avec la clause de rĂ©vision automatique du prix prĂ©vue Ă lâarticle du Code de commerce ! En effet, si la clause de renĂ©gociation ou clause de revoyure », dĂšs lors quâelle est activĂ©e, permet simplement de dĂ©clencher une renĂ©gociation du prix convenu et donc une rencontre des parties, la clause de rĂ©vision automatique ou clause dâindexation » â comme a pu notamment lâappeler le Ministre de lâAlimentation et de lâAgriculture lors des dĂ©bats parlementaires â entraĂźne quant Ă elle une modification automatique du prix convenu selon les modalitĂ©s dĂ©terminĂ©es entre les parties au dĂ©but du contrat indicateurs, pĂ©riodicitĂ©, etc. et sans que les parties nâaient besoin dâactiver cette clause en cours de contrat et dâentrer en renĂ©gociation. Date dâentrĂ©e en vigueur des dispositions relatives Ă la nouvelle clause de renĂ©gociation art. 5 Ces nouvelles dispositions sont entrĂ©es en vigueur dĂšs le 20 octobre 2021. Tous les nouveaux contrats dâune durĂ©e dâexĂ©cution supĂ©rieure Ă trois mois portant sur la vente de produits agricoles et alimentaires dont les prix de production sont significativement affectĂ©s par des fluctuations des prix des matiĂšres premiĂšres agricoles et alimentaires et des produits agricoles et alimentaires, de lâĂ©nergie, du transport et des matĂ©riaux entrant dans la composition des emballages y compris les contrats MDD conclus Ă compter du 20 octobre 2021 devront dĂ©sormais comporter une clause de renĂ©gociation du prix. Renforcement du formalisme des contrats MDD pour lâalimentaire Article 6 Lâarticle du Code de commerce relatif aux contrats conclus entre fournisseurs et distributeurs portant sur la conception et la production de produits alimentairesselon des modalitĂ©s rĂ©pondant aux besoins particuliers de lâacheteur et vendus sous marque de distributeurMDDest trĂšs largement modifiĂ© avec un vrai cadre contractuel qui est créé et qui devra ĂȘtre respectĂ©. Le formalisme de ce type de contrat est, en effet, considĂ©rablement renforcĂ© engagements sur des volumes prĂ©visionnels, prise en compte des efforts dâinnovation demandĂ©s par le distributeur pour la dĂ©termination du prix, obligation de dĂ©finir la durĂ©e minimale du prĂ©avis contractuel et les modalitĂ©s dâĂ©coulement des emballages et des produits finis en cas de cessation du contrat, clause de rĂ©partition des coĂ»ts additionnels survenant au cours de lâexĂ©cution du contrat ou encore obligation pour le distributeur et le fabricant dâĂ©tablir un systĂšme dâalerte et dâĂ©changes dâinformations pĂ©riodiques afin dâoptimiser les conditions dâapprovisionnement et de limiter les risques de ruptures. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, ces nouveautĂ©s introduites par la Loi Egalim 2 font Ă©chos aux recommandations qui avaient Ă©tĂ© formulĂ©es par la CEPC dans son guide de bonnes pratiques en matiĂšre de contrats portant sur des produits MDD du 17 dĂ©cembre 2020. De plus, comme cela sera le cas pour les contrats portant sur des produits de marques nationales, les contrats MDD devront comporter une clause de rĂ©vision automatique des prix en fonction de la variation du coĂ»t de la matiĂšre premiĂšre agricole entrant dans la composition des produits alimentaires Le contrat comporte une clause de rĂ©vision automatique des prix en fonction de la variation du coĂ»t de la matiĂšre premiĂšre agricole ou des produits transformĂ©s soumis au I de lâarticle L. 441â1â1 du prĂ©sent code entrant dans la composition des produits alimentaires. Les parties dĂ©terminent librement la formule de rĂ©vision, en tenant compte notamment des indicateurs relatifs aux coĂ»ts de production en agriculture mentionnĂ©s au III de lâarticle L. 631-24 du code rural et de la pĂȘche maritime. » Attention la rĂ©fĂ©rence au I de lâarticle du Code de commerce dans cet article â bien que maladroite â laisse sous-entendre que seuls les contrats MDD portant sur des produits alimentaires soumis au Dispositif spĂ©cifique aux produits alimentaires applicable aux produits de marques nationales devront comporter une telle clause de rĂ©vision automatique du prix ! Encadrement des pĂ©nalitĂ©s Article 7 Une nouvelle section 4 intitulĂ©e PĂ©nalitĂ©s logistiques » est insĂ©rĂ©e dans le Chapitre Ier du Titre IV du Livre IV du Code de commerce. Cette section comporte trois articles Lâarticle relatif Ă lâencadrement des pĂ©nalitĂ©s infligĂ©es aux fournisseurs ; Lâarticle relatif Ă lâencadrement des pĂ©nalitĂ©s infligĂ©es au distributeur par le fournisseur ; Lâarticle relatif Ă la publication dâun guide des bonnes pratiques pour lâapplication des articles et prĂ©citĂ©s. En parallĂšle, lâarticle du Code de commerce relatif aux pratiques restrictives de concurrence est modifiĂ©. Il est dĂ©sormais prĂ©vu I. â Engage la responsabilitĂ© de son auteur et lâoblige Ă rĂ©parer le prĂ©judice causĂ© le fait, dans le cadre de la nĂ©gociation commerciale, de la conclusion ou de lâexĂ©cution dâun contrat, par toute personne exerçant des activitĂ©s de production, de distribution ou de services ⊠3° Dâimposer des pĂ©nalitĂ©s logistiques ne respectant pas lâarticle » Date dâentrĂ©e en vigueur des nouvelles dispositions relatives aux pĂ©nalitĂ©s art. 7 Ces dispositions sont entrĂ©es en vigueur dĂšs le 20 octobre 2021. RelĂšvement du SRP / spiritueux et fruits & lĂ©gumes Article 9 Enfin, sâagissant du relĂšvement du seuil de revente Ă perte SRP, la Loi Egalim 2 vient corriger les modalitĂ©s de calcul du relĂšvement du SRP pour les spiritueux et vient prĂ©ciser quâun arrĂȘtĂ© pourra ĂȘtre pris par le Ministre de lâAgriculture et de lâAlimentation pour quâil puisse ĂȘtre dĂ©rogĂ© Ă la hausse du SRP de 10% pour certains fruits et lĂ©gumes. Date dâentrĂ©e en vigueur des nouvelles dispositions relatives au SRP art. 9 Ces dispositions sont entrĂ©es en vigueur dĂšs le 20 octobre 2021. Lâimpact de la Loi Egalim 2 sur lâinformation des consommateurs Afin dâatteindre son objectif de protection de la rĂ©munĂ©ration des agriculteurs français, la Loi Egalim 2 vient prĂ©voir un certain nombre de dispositions relatives Ă lâinformation des consommateurs sur lâorigine des produits alimentaires quâils consomment RĂ©munĂ©ra-score Article 10 Lâarticle 10 de la Loi Egalim 2 prĂ©voit lâexpĂ©rimentation, pour une durĂ©e maximale de cinq ans, dâun affichage par voie de marquage ou dâĂ©tiquetage ou par tout autre procĂ©dĂ© appropriĂ© destinĂ© Ă apporter au consommateur une information relative aux conditions de rĂ©munĂ©ration des producteurs de produits agricoles. Cette expĂ©rimentation portera sur la filiĂšre viande bovine et les produits laitiers, sur certaines productions agricoles issues de lâagriculture biologique ainsi que sur certaines autres productions agricoles, dĂ©finies par dĂ©cret. Ce nouveau dispositif dĂ©jĂ renommĂ© RĂ©munĂ©ra-score » sâinspire trĂšs largement du Nutriâscore » â systĂšme dâĂ©tiquetage nutritionnel apposĂ© sur les emballages â que les consommateurs connaissent aujourdâhui. Comme pour le Nutri-score », lâexpĂ©rimentation du RĂ©munĂ©ra-Score » se fera dans un premier temps sur la base du volontariat. Durant la phase dâexpĂ©rimentation, les personnes qui souhaiteraient mettre en place cet affichage devront mentionner le caractĂšre expĂ©rimental de lâaffichage Ă proximitĂ© immĂ©diate de celui-ci. Le bilan de chaque expĂ©rimentation sera transmis par le Gouvernement au Parlement. Nouvelle pratique commerciale rĂ©putĂ©e trompeuse Article 12 Une nouvelle pratique commerciale rĂ©putĂ©e trompeuse » est ajoutĂ©e Ă lâarticle du Code de la consommation le fait de faire figurer un drapeau français, une carte de France ou tout symbole reprĂ©sentatif de la France sur les emballages alimentaires lorsque les ingrĂ©dients primaires ne sont pas dâorigine française. Sont toutefois exclus du dispositif les ingrĂ©dients primaires dont lâorigine française est difficile, voire impossible Ă garantir, car issus de filiĂšres non productrices en France ou dont la production est manifestement insuffisante sur le territoire. Lâon pense notamment aux produits transformĂ©s en France Ă partir dâingrĂ©dients comme le cacao, le thĂ© ou le cafĂ©. Un dĂ©cret doit venir lister les filiĂšres concernĂ©es et les conditions dâapplication de ce nouveau texte. Date dâentrĂ©e en vigueur de cette nouvelle disposition art. 12 Cette disposition est entrĂ©e en vigueur dĂšs le 20 octobre 2021. Le dĂ©cret qui doit venir dĂ©terminer la liste des filiĂšres concernĂ©es et les conditions dâapplication de ce nouveau texte nâest toutefois pas encore paru. Indication dâorigine sur les denrĂ©es alimentaires Article 13 Ă lâissue de dĂ©bats particuliĂšrement animĂ©s au Parlement sâagissant de lâindication dâorigine, le lĂ©gislateur a raisonnablement dĂ©cidĂ© de limiter le texte dĂ©finitif de la Loi Egalim 2 Ă un simple rappel de la rĂšglementation europĂ©enne applicable en la matiĂšre. Ainsi, de la mĂȘme maniĂšre que le prĂ©voit lâarticle 26, 3° du RĂšglement INCO, lâarticle du Code de la consommation disposera que lorsque le pays dâorigine ou le lieu de provenance de la denrĂ©e alimentaire est indiquĂ© et quâil nâest pas celui de son ingrĂ©dient primaire, le pays dâorigine ou le lieu de provenance de lâingrĂ©dient primaire est Ă©galement indiquĂ© ou le pays dâorigine ou le lieu de provenance de lâingrĂ©dient primaire est indiquĂ© comme Ă©tant autre que celui de la denrĂ©e alimentaire. La Loi Egalim 2 prĂ©voit en outre des dispositions particuliĂšres en matiĂšre dâindication dâorigine pour le cacao, les miels, la gelĂ©e royale art. du Code de la consommation, mes vins dans les Ă©tablissements titulaires dâune licence de dĂ©bits de boissons Ă consommer sur place ou Ă emporter ou dâune licence de restaurant nouvel art. du mĂȘme Code et la biĂšre nouvel art. du mĂȘme Code. Des dĂ©crets pour lâapplication de ces dispositions particuliĂšres devront ĂȘtre pris aprĂšs que la Commission europĂ©enne les a dĂ©clarĂ©es compatibles avec le droit de lâUnion europĂ©enne. Date dâentrĂ©e en vigueur de ces nouvelles dispositions relatives Ă lâindication dâorigine art. 13 Lâarticle 13 qui vient modifier les articles et du Code de la consommation entre en vigueur le 1er juillet 2022. Indication dâorigine dans les dark kitchen » Article 14 Lâarticle du Code de la consommation relatif Ă lâindication dâorigine des viandes dans les Ă©tablissements proposant des repas Ă consommer sur place ou dans les Ă©tablissements proposant des repas Ă consommer sur place et Ă emporter ou Ă livrer est modifiĂ© pour rendre Ă©galement dĂ©sormais obligatoire cette indication dâorigine dans les dark kitchen » autrement dit, dans les Ă©tablissements sans salle de consommation sur place et proposant seulement des repas Ă emporter ou Ă livrer. Date dâentrĂ©e en vigueur de cette nouvelle disposition relative aux dark kitchen » art. 14 Cette disposition est entrĂ©e en vigueur dĂšs le 20 octobre 2021. PublicitĂ© relative aux opĂ©rations de dĂ©gagement Article 15 La Loi Egalim 2 prĂ©voit enfin la crĂ©ation dâun nouvel article dans le Code de la consommation venant encadrer la publicitĂ© pratiquĂ©e en dehors des magasins relative Ă une opĂ©ration de dĂ©gagement de produits alimentaires ou de catĂ©gories de produits alimentaires dĂ©finis par dĂ©cret, Ă lâexception des fruits et lĂ©gumes frais. Un dĂ©cret doit venir lister les produits concernĂ©s par ce nouvel article Date dâentrĂ©e en vigueur de cette disposition relative aux opĂ©rations de dĂ©gagement art. 15 Cette disposition doit entrer en vigueur le 1er janvier 2022. * * * Cette loi, dont lâobjectif ne peut ĂȘtre que partagĂ© par tous, sera â nous semble-t-il â difficilement applicable Ă court terme par les opĂ©rateurs Ă©conomiques compte tenu de sa complexitĂ© Ă©vidente et des diverses interprĂ©tations qui pourront ĂȘtre donnĂ©es Ă ces nouvelles dispositions. Il sâagit dâun texte qui aurait, selon nous, mĂ©ritĂ© beaucoup plus de rĂ©flexion et donc beaucoup plus de temps pour sa rĂ©daction alors mĂȘme que les opĂ©rateurs Ă©conomiques se retrouvent Ă devoir lâappliquer immĂ©diatement avec des nĂ©gociations commerciales 2022 qui ont dĂ©jĂ commencĂ©. La Loi Egalim 2 va-t-elle rĂ©ellement modifier les habitudes de nĂ©gociation entre fournisseurs et distributeurs ? Cette loi permettra-t-elle dâatteindre les objectifs poursuivis par le lĂ©gislateur, depuis 2010 avec la LMAP, dâune meilleure rĂ©munĂ©ration des agriculteurs et, depuis la loi Egalim 1, dâune juste rĂ©partition de la valeur tout au long de la chaine de production, transformation et distribution ? On se donne rendez-vous dans trois ans pour une loi Egalim 3 ! [1] Attention car tous les articles ont Ă©tĂ© renumĂ©rotĂ©s au moment de lâadoption du texte dĂ©finitif. Ainsi, lâarticle 2 en cours de navette est devenu lâarticle 4. Le SĂ©nat a publiĂ© un tableau de concordance entre la numĂ©rotation en cours de navette et la numĂ©rotation du texte dĂ©finitif, accessible en cliquant sur ce lien. [2] Si le producteur a donnĂ© mandat Ă une OP ou AOP reconnue, lâOP ou lâAOP devra adresser une proposition dâaccordâcadre Ă lâacheteur. [3] Ă titre de simplification, nous visons ici le contrat. Toutefois, lorsque le producteur a donnĂ© mandat Ă une OP ou AOP reconnue, lâaccord-cadre conclu par lâOP ou lâAOP avec lâacheteur devra Ă©galement comporter ces clauses. [4] Pour mĂ©moire, le lait de vache cru Ă©tait dĂ©jĂ soumis Ă contractualisation. [5] Cet article Ă©tait lâarticle 2 lors de la navette parlementaire et a Ă©tĂ© renumĂ©rotĂ© au moment de lâadoption dĂ©finitive du texte. [6] Attention si le fournisseur a retenu lâoption n°2 part agrĂ©gĂ©e, il est prĂ©vu quâen cas dâinexactitude ou de tromperie volontaire de la part du fournisseur quant Ă la part agrĂ©gĂ©e des MPA dans le volume du produit ou dans son tarif, constatĂ©e par le tiers indĂ©pendant et entraĂźnant lâimpossibilitĂ© de dĂ©livrer lâattestation, les frais dâintervention du tiers indĂ©pendant sont Ă la charge du fournisseur. En revanche, rien de tel nâest prĂ©vu pour lâoption n°1. [7] Pour lâapplication de lâoption n°1 part unitaire, le dĂ©lai de transmission des piĂšces justificatives par le fournisseur au tiers est limitĂ© Ă dix jours. En revanche, pour lâapplication de lâoption n°2 part agrĂ©gĂ©e, aucun dĂ©lai pour la transmission des piĂšces justificatives nâa Ă©tĂ© prĂ©vu par le lĂ©gislateur. [8] Cf. Ă cet Ă©gard les circulaires Dutreil » du 16 mai 2003 relative Ă la nĂ©gociation commerciale entre fournisseurs et distributeurs et du 8 dĂ©cembre 2005 relative aux relations commerciales. [9] Soulignons que pour les nĂ©gociations commerciales fournisseurs/distributeurs portant sur des produits alimentaires non soumis au dispositif ou sur des PGC non-alimentaires, le distributeur dispose dâun dĂ©lai raisonnable » Ă compter de la rĂ©ception des CGV du fournisseur pour lui adresser ses observations.
Les personnes physiques coupables d'une infraction prĂ©vue aux articles R. 237-1, R. 237-2 et R. 237-4 encourent Ă©galement la peine complĂ©mentaire prĂ©vue par le 5° de l'article 131-16 du code pĂ©nal. Les personnes morales coupables d'une infraction prĂ©vue aux articles R. 237-1, R. 237-2 et R. 237-4 du prĂ©sent code encourent Ă©galement la peine complĂ©mentaire prĂ©vue par le 5° de l'article 131-16 du code pĂ©nal en application de l'article 131-43 du mĂȘme code. La rĂ©cidive de ces contraventions est rĂ©primĂ©e conformĂ©ment Ă l'article 132-11 du code pĂ©nal pour les personnes physiques et Ă l'article 132-15 du mĂȘme code pour les personnes morales.
Article 1 - L'annexe au prĂ©sent dĂ©cret regroupe les dispositions rĂ©glementaires du livre V du code de l'Ă©ducation. Les articles identifiĂ©s par un R » correspondent aux dispositions relevant d'un dĂ©cret en Conseil d'Ătat, ceux identifiĂ©s par un D » correspondent aux dispositions relevant d'un dĂ©cret. Ces articles peuvent ĂȘtre modifiĂ©s dans les mĂȘmes formes. Article 2 - Les rĂ©fĂ©rences contenues dans les dispositions de nature rĂ©glementaire Ă des dispositions abrogĂ©es par l'article 3 du prĂ©sent dĂ©cret sont remplacĂ©es par les rĂ©fĂ©rences aux dispositions correspondantes du code de l'Ă©ducation. Article 3 - Sont abrogĂ©s 1° Le dĂ©cret du 19 janvier 1881 portant rĂšglement pour la collation des bourses nationales, dĂ©partementales et communales dans les lycĂ©es et les collĂšges ; 2° L'article 169 du dĂ©cret du 18 janvier 1887 ayant pour objet l'exĂ©cution de la loi organique de l'enseignement primaire ; 3° Le dĂ©cret du 16 fĂ©vrier 1903 relatif aux bourses de la ville de Paris ; 4° L'article 52 du dĂ©cret du 12 juillet 1921 relatif aux Ă©coles pratiques de commerce et d'industrie et aux Ă©coles de mĂ©tiers ; 5° Les articles 1 Ă 9 du dĂ©cret du 9 janvier 1925 instituant un rĂ©gime unique pour l'attribution des bourses nationales dans les enseignements publics du second degrĂ© et leur extension Ă l'enseignement supĂ©rieur ; 6° Le dĂ©cret du 6 juillet 1926 fixant la rĂ©glementation des bourses nationales dans les Ă©tablissements d'enseignement secondaire publics ; 7° L'article 4, en tant qu'il concerne les bourses nationales d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e, du dĂ©cret du 8 avril 1931 fixant les conditions dans lesquelles des subventions et des bourses peuvent ĂȘtre allouĂ©es aux Ă©coles techniques privĂ©es ou Ă©coles placĂ©es sous le rĂ©gime des Ă©coles reconnues par l'Ătat ; 8° Les articles 1 Ă 7, 14 Ă 16 et 18 Ă 24 du dĂ©cret n° 46-2698 du 26 novembre 1946 fixant les modalitĂ©s d'application de l'ordonnance n° 45-2407 du 18 octobre 1945 sur la protection de la santĂ© des enfants d'Ăąge scolaire, des Ă©lĂšves et du personnel des Ă©tablissements d'enseignement et d'Ă©ducation de tous ordres ; 9° Les articles 1 Ă 6 et 11 Ă 13 du dĂ©cret n° 59-38 du 2 janvier 1959 pris pour l'application de la loi n° 51-1115 du 21 septembre 1951 bourses nationales d'enseignement du second degrĂ© ; 10° Le dĂ©cret n° 59-39 du 2 janvier 1959 relatif aux modalitĂ©s d'attribution des bourses nationales de l'enseignement du second degrĂ© dans les classes secondaires ou terminales ; 11° Le dĂ©cret n° 59-982 du 12 aoĂ»t 1959 fixant le rĂ©gime des bourses nationales de l'enseignement du premier degrĂ© dans les cours complĂ©mentaires publics ; 12° Le dĂ©cret n° 59-1422 du 18 dĂ©cembre 1959 fixant le rĂ©gime des bourses nationales de l'enseignement technique au niveau du second degrĂ© ; 13° Les articles 4 et 7 du dĂ©cret n° 59-1423 du 18 dĂ©cembre 1959 relatif Ă l'organisation et au fonctionnement des commissions compĂ©tentes pour l'attribution des bourses d'Ă©tudes dans les diffĂ©rents ordres d'enseignement ; 14° L'article 4 du dĂ©cret n° 60-389 du 22 avril 1960 relatif au contrat d'association Ă l'enseignement public passĂ© par des Ă©tablissements d'enseignement privĂ©s ; 15° Le dĂ©cret n° 60-746 du 28 juillet 1960 relatif aux conditions financiĂšres de fonctionnement personnel des classes sous contrat simple ; 16° Le dĂ©cret n° 61-457 du 2 mai 1961 relatif aux bourses nationales d'apprentissage ; 17° Le dĂ©cret n° 78-254 du 8 mars 1978 relatif au contrat simple passĂ© avec l'Ătat par les Ă©tablissements spĂ©cialisĂ©s accueillant des enfants et adolescents handicapĂ©s ; 18° Le dĂ©cret n° 85-924 du 30 aoĂ»t 1985 relatif aux Ă©tablissements publics locaux d'enseignement ; 19° Les articles 6 et 25 du dĂ©cret n° 85-1242 du 25 novembre 1985 relatif aux Ă©tablissements publics locaux d'enseignement relevant du ministre chargĂ© de la mer ; 20° Le dĂ©cret n° 85-1348 du 18 dĂ©cembre 1985 relatif aux procĂ©dures disciplinaires dans les collĂšges, les lycĂ©es et les Ă©tablissements d'Ă©ducation spĂ©ciale ; 21° Le dĂ©cret n° 86-164 du 31 janvier 1986 portant organisation administrative et financiĂšre des Ă©tablissements dont la responsabilitĂ© et la charge incombent entiĂšrement Ă l'Ătat et dispositions diverses applicables aux Ă©tablissements d'enseignement de second degrĂ© municipaux ou dĂ©partementaux ; 22° Les articles 1 et 2 du dĂ©cret n° 86-495 du 14 mars 1986 portant dispositions statutaires obligatoires pour les associations sportives scolaires et universitaires ; 23° L'article 7, en tant qu'il concerne l'enseignement scolaire, du dĂ©cret n° 87-473 du 1 juillet 1987 relatif Ă la surveillance mĂ©dicale des activitĂ©s physiques et sportives ; 24° Le dĂ©cret n° 90-236 du 14 mars 1990 fixant les conditions dans lesquelles le calendrier scolaire national peut ĂȘtre adaptĂ© pour tenir compte de situations locales art. 9 de la loi d'orientation ; 25° Les articles 10, 10-1, 10-2 et 10-3 du dĂ©cret n° 90-788 du 6 septembre 1990 relatif Ă l'organisation et au fonctionnement des Ă©coles maternelles et Ă©lĂ©mentaires ; 26° Le dĂ©cret n° 91-116 du 28 janvier 1991 portant adaptation de certaines dispositions de la loi d'orientation sur l'Ă©ducation n° 89-486 du 10 juillet 1989 aux territoires d'outre-mer et Ă Mayotte ; 27° Le dĂ©cret n° 91-833 du 30 aoĂ»t 1991 relatif aux bourses scolaires au bĂ©nĂ©fice d'enfants français rĂ©sidant avec leur famille Ă l'Ă©tranger ; 28° Le dĂ©cret n° 91-916 du 16 septembre 1991 relatif Ă la crĂ©ation des conseils acadĂ©miques de la vie lycĂ©enne ; 29° Le dĂ©cret du 9 dĂ©cembre 1991 relatif Ă la formation des professionnels concernĂ©s par la prĂ©vention des mauvais traitements Ă l'Ă©gard des mineurs et la protection des mineurs maltraitĂ©s ; 30° Le dĂ©cret n° 92-1200 du 6 novembre 1992 relatif aux relations du ministĂšre chargĂ© de l'Ă©ducation nationale avec les associations qui prolongent l'action de l'enseignement public ; 31° Le dĂ©cret n° 94-742 du 31 aoĂ»t 1994 relatif Ă l'aide Ă la scolaritĂ© ; 32° Le dĂ©cret n° 95-592 du 6 mai 1995 relatif Ă l'organisation et au fonctionnement des Ă©tablissements d'enseignement français en PrincipautĂ© d'Andorre ; 33° Le dĂ©cret n° 95-1293 du 18 dĂ©cembre 1995 relatif Ă la crĂ©ation du Conseil national de la vie lycĂ©enne ; 34° Les articles 8 et 9 du dĂ©cret n° 98-719 du 20 aoĂ»t 1998 relatif Ă l'information du public en matiĂšre de droit de la nationalitĂ© ; 35° Le dĂ©cret n° 98-762 du 28 aoĂ»t 1998 fixant les conditions d'attribution des bourses de collĂšge ; 36° Le dĂ©cret n° 2001-1137 du 28 novembre 2001 relatif aux modalitĂ©s d'attribution d'une prime Ă l'internat ; 37° Le dĂ©cret n° 2005-1322 du 25 octobre 2005 portant extension et adaptation aux Ăźles Wallis et Futuna, Ă Mayotte, Ă la Nouvelle-CalĂ©donie et Ă Saint-Pierre-et-Miquelon de dispositions relatives Ă l'enseignement scolaire ; 38° L'article 15 du dĂ©cret n° 2006-246 du 1 mars 2006 relatif aux lycĂ©es de la dĂ©fense ; 39° Le dĂ©cret n° 2006-730 du 22 juin 2006 relatif aux modalitĂ©s d'attribution d'une bourse au mĂ©rite ; 40° Le dĂ©cret n° 2006-753 du 29 juin 2006 relatif aux prix de la restauration scolaire pour les Ă©lĂšves de l'enseignement public. Article 4 - Dans le livre II du code de l'Ă©ducation partie rĂ©glementaire, le dernier alinĂ©a de l'article D. 239-27 est remplacĂ© par les dispositions suivantes c Quatre personnalitĂ©s qualifiĂ©es dĂ©signĂ©es en fonction de leurs compĂ©tences. » Article 5 - Le livre III du code de l'Ă©ducation partie rĂ©glementaire est ainsi modifiĂ© 1° a Le premier alinĂ©a de l'article D. 331-45 est supprimĂ© ; b AprĂšs le dix-huitiĂšme alinĂ©a du mĂȘme article, est insĂ©rĂ© un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© - deux reprĂ©sentants des parents d'Ă©lĂšves de l'enseignement public, au titre des associations les plus reprĂ©sentatives » ; c L'alinĂ©a suivant du mĂȘme article est complĂ©tĂ© par la phrase suivante Dans les mĂȘmes conditions, le chef du service de l'Ă©ducation nationale dĂ©signe un nombre Ă©gal de supplĂ©ants des reprĂ©sentants des parents d'Ă©lĂšves. » 2° Au neuviĂšme alinĂ©a de l'article D. 336-3, le mot SMS » est remplacĂ© par le mot ST2S » ; 3° L'article R. 342-3 est remplacĂ© par les dispositions suivantes Art. R. 342-3. - L'organisation des examens et concours ainsi que les programmes d'enseignement sont dĂ©terminĂ©s par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de la mer. Cet arrĂȘtĂ© est pris conjointement avec le ministre chargĂ© de l'Ă©ducation lorsque le diplĂŽme en cause est l'un des diplĂŽmes nationaux sanctionnant une formation professionnelle du second degrĂ© mentionnĂ©e Ă l'article L. 337-1. » 4° L'article R. 342-8 est remplacĂ© par les dispositions suivantes Art. D. 342-8. - Les titres de formation professionnelle maritime sont dĂ©finis dans les dĂ©crets n° 93-1342 du 28 dĂ©cembre 1993 relatif aux conditions d'exercice des fonctions de capitaine et d'officier Ă bord des navires de commerce, de pĂȘche et de plaisance, n° 99-439 du 25 mai 1999 prĂ©citĂ©, n° 2003-169 du 28 fĂ©vrier 2003 portant crĂ©ation du brevet d'officier Ă©lectronicien et systĂšmes de la marine marchande et n° 2007-1377 du 21 septembre 2007 portant diverses dispositions relatives aux titres de formation professionnelle maritime. » Article 6 - I. - Le dĂ©cret du 14 mars 2008 susvisĂ© est ainsi modifiĂ© 1° A l'article 2, les mots l'article 12 » sont remplacĂ©s par les mots l'article 15 » ; 2° Au 72° de l'article 15, les mots Les premier, troisiĂšme et cinquiĂšme alinĂ©as de l'article 2, l'article 7 » sont remplacĂ©s par les mots Les articles 2 et 7 ». II. - Le livre IV du code de l'Ă©ducation partie rĂ©glementaire est ainsi modifiĂ© 1° Le septiĂšme alinĂ©a 6° de l'article R. 421-37 est remplacĂ© par les dispositions suivantes 6° Trois reprĂ©sentants Ă©lus des parents d'Ă©lĂšves dans les collĂšges et deux dans les lycĂ©es ; » 2° Au troisiĂšme alinĂ©a de l'article R. 421-68, les mots l'agence comptable sont remplacĂ©s par les mots l'agent comptable » ; 3° Le douziĂšme et dernier alinĂ©a de l'article R. 421-77 est supprimĂ© ; 4° Le second alinĂ©a de l'article R. 421-79 est remplacĂ© par les dispositions suivantes Les conditions d'admission dans ces lycĂ©es sont dĂ©finies par arrĂȘtĂ©s du ministre chargĂ© de la mer. Ces arrĂȘtĂ©s sont pris conjointement avec le ministre chargĂ© de l'Ă©ducation lorsque ces conditions d'admission concernent l'un des diplĂŽmes nationaux sanctionnant une formation professionnelle du second degrĂ© mentionnĂ©e Ă l'article L. 337-1. » Article 7 - Les dispositions du prĂ©sent dĂ©cret sont applicables dans les Ăźles Wallis et Futuna, en Nouvelle-CalĂ©donie et en PolynĂ©sie française. Article 8 - La ministre de l'IntĂ©rieur, de l'Outre-mer et des CollectivitĂ©s territoriales, le ministre de l'Ăducation nationale et le secrĂ©taire d'Ătat chargĂ© de l'Outre-mer sont chargĂ©s, chacun en ce qui le concerne, de l'exĂ©cution du prĂ©sent dĂ©cret, qui sera publiĂ© au Journal officiel de la RĂ©publique française. Fait Ă Paris, le 15 mai 2009 François Fillon Par le Premier ministre Le ministre de l'Ăducation nationale, Xavier Darcos La ministre de l'IntĂ©rieur, de l'Outre-mer et des CollectivitĂ©s territoriales, MichĂšle Alliot-Marie Le secrĂ©taire d'Ătat chargĂ© de l'Outre-mer, Yves JĂ©go Livre V - La vie scolaireTitre Ier - Les droits et obligations des Ă©lĂšvesChapitre unique Section 1 - Droits et obligations des Ă©lĂšves des Ă©tablissements d'enseignement du second degrĂ© Article R. 511-1 Les modalitĂ©s d'exercice des libertĂ©s d'information, d'expression et de rĂ©union dont disposent les Ă©lĂšves des Ă©tablissements publics locaux d'enseignement, des Ă©tablissements d'Ătat d'enseignement du second degrĂ© relevant du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation et des Ă©tablissements d'enseignement du second degrĂ© relevant des communes ou des dĂ©partements, ainsi que les obligations qui leur sont applicables, sont dĂ©terminĂ©es par le rĂšglement intĂ©rieur de l'Ă©tablissement. Le rĂšglement intĂ©rieur dĂ©termine Ă©galement les modalitĂ©s de la prise en charge progressive par les Ă©lĂšves de la responsabilitĂ© de certaines de leurs activitĂ©s et les modalitĂ©s de l'obligation d'assiduitĂ© Ă laquelle ils sont soumis. Article R. 511-2 Dans les lycĂ©es relevant du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation, des communes ou des dĂ©partements, le conseil des dĂ©lĂ©guĂ©s pour la vie lycĂ©enne est consultĂ© sur les modalitĂ©s d'exercice du droit de rĂ©union avant leur insertion au rĂšglement intĂ©rieur et formule des avis et propositions sur les questions relatives au travail et Ă la vie scolaire dans les conditions prĂ©vues par les articles R. 421-43, R. 421-44, D. 422-38 et D. 422-61. Article D. 511-3 Les rĂšgles relatives aux droits et obligations des Ă©lĂšves des Ă©tablissements publics locaux d'enseignement relevant du ministre chargĂ© de la mer sont fixĂ©es par le rĂšglement intĂ©rieur de l'Ă©tablissement conformĂ©ment aux dispositions de l'article R. 421-93. Article D. 511-4 Les rĂšgles relatives aux droits et obligations des Ă©lĂšves des lycĂ©es de la dĂ©fense sont fixĂ©es par le rĂšglement intĂ©rieur de l'Ă©tablissement conformĂ©ment aux dispositions de l'article R. 425-15. Article D. 511-5 Les rĂšgles relatives aux droits et obligations des Ă©lĂšves des Ă©tablissements publics locaux d'enseignement et de formation professionnelle agricoles sont fixĂ©es par les articles R. 811-77 Ă R. 811-83 du code rural. Sous-section 1 - LibertĂ© d'expression Article R. 511-6 Le chef d'Ă©tablissement et le conseil d'administration veillent, en collaboration avec le conseil des dĂ©lĂ©guĂ©s pour la vie lycĂ©enne, Ă ce que la libertĂ© d'expression dont les Ă©lĂšves disposent individuellement et collectivement s'exerce dans les conditions dĂ©finies par l'article L. 511-2. Article R. 511-7 Afin de permettre l'exercice de la libertĂ© d'expression dans les lycĂ©es, le chef d'Ă©tablissement veille Ă ce que des panneaux d'affichage et, si possible, un local soient mis Ă la disposition des dĂ©lĂ©guĂ©s des Ă©lĂšves, du conseil des dĂ©lĂ©guĂ©s pour la vie lycĂ©enne et, le cas Ă©chĂ©ant, des associations d'Ă©lĂšves. Article R. 511-8 Les publications rĂ©digĂ©es par des lycĂ©ens peuvent ĂȘtre librement diffusĂ©es dans l'Ă©tablissement. Toutefois, au cas oĂč certains Ă©crits prĂ©senteraient un caractĂšre injurieux ou diffamatoire, ou en cas d'atteinte grave aux droits d'autrui ou Ă l'ordre public, le chef d'Ă©tablissement peut suspendre ou interdire la diffusion de la publication dans l'Ă©tablissement ; il en informe le conseil d'administration. Cette dĂ©cision est notifiĂ©e aux Ă©lĂšves intĂ©ressĂ©s ou, Ă dĂ©faut, fait l'objet d'un affichage. Sous-section 2 - LibertĂ©s d'association et de rĂ©union Article R. 511-9 Le fonctionnement, Ă l'intĂ©rieur des lycĂ©es, d'associations dĂ©clarĂ©es qui sont composĂ©es d'Ă©lĂšves et, le cas Ă©chĂ©ant, d'autres membres de la communautĂ© Ă©ducative de l'Ă©tablissement est autorisĂ© par le conseil d'administration, aprĂšs dĂ©pĂŽt auprĂšs du chef d'Ă©tablissement d'une copie des statuts de l'association, sous rĂ©serve que leur objet et leur activitĂ© soient compatibles avec les principes du service public de l'enseignement ; en particulier, elles ne peuvent avoir un objet ou une activitĂ© de caractĂšre politique ou religieux. Ces associations peuvent contribuer Ă l'exercice du droit d'expression collective des Ă©lĂšves. Si les activitĂ©s d'une telle association portent atteinte aux principes mentionnĂ©s au premier alinĂ©a, le chef d'Ă©tablissement invite le prĂ©sident de l'association Ă s'y conformer. En cas de manquement persistant, le chef d'Ă©tablissement saisit le conseil d'administration qui peut retirer l'autorisation aprĂšs avis du conseil des dĂ©lĂ©guĂ©s pour la vie lycĂ©enne. Les dispositions du prĂ©sent article ne sont pas applicables aux associations créées en application de l'article L. 552-2. Article R. 511-10 Dans les lycĂ©es et collĂšges, la libertĂ© de rĂ©union s'exerce Ă l'initiative des dĂ©lĂ©guĂ©s des Ă©lĂšves pour l'exercice de leurs fonctions. Dans les lycĂ©es, elle s'exerce Ă©galement Ă l'initiative des associations mentionnĂ©es Ă l'article R. 511-9 ou d'un groupe d'Ă©lĂšves de l'Ă©tablissement pour des rĂ©unions qui contribuent Ă l'information des Ă©lĂšves. Le droit de rĂ©union s'exerce en dehors des heures de cours prĂ©vues Ă l'emploi du temps des participants. Le chef d'Ă©tablissement autorise, sur demande motivĂ©e des organisateurs, la tenue des rĂ©unions en admettant, le cas Ă©chĂ©ant, l'intervention de personnalitĂ©s extĂ©rieures. Ă cette occasion, il peut solliciter l'avis du conseil d'administration. Il peut opposer un refus Ă la tenue d'une rĂ©union ou Ă la participation de personnalitĂ©s extĂ©rieures lorsque celles-ci sont de nature Ă porter atteinte au fonctionnement normal de l'Ă©tablissement ou Ă contrevenir aux principes du service public de l'enseignement. L'autorisation peut ĂȘtre assortie de conditions tendant Ă garantir la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens. Sous-section 3 - Obligation d'assiduitĂ© Article R. 511-11 L'obligation d'assiduitĂ© mentionnĂ©e Ă l'article L. 511-1 consiste, pour les Ă©lĂšves, Ă se soumettre aux horaires d'enseignement dĂ©finis par l'emploi du temps de l'Ă©tablissement. Elle s'impose pour les enseignements obligatoires et pour les enseignements facultatifs dĂšs lors que les Ă©lĂšves se sont inscrits Ă ces derniers. Les Ă©lĂšves doivent accomplir les travaux Ă©crits et oraux qui leur sont demandĂ©s par les enseignants, respecter le contenu des programmes et se soumettre aux modalitĂ©s de contrĂŽle des connaissances qui leur sont imposĂ©es. Les Ă©lĂšves ne peuvent se soustraire aux contrĂŽles et examens de santĂ© organisĂ©s Ă leur intention. Section 2 - RĂ©gime disciplinaire Sous-section 1 - Sanctions applicables aux Ă©lĂšves des Ă©tablissements d'enseignement du second degrĂ© Article R. 511-12 PrĂ©alablement Ă la mise en oeuvre d'une procĂ©dure disciplinaire, le chef d'Ă©tablissement et l'Ă©quipe Ă©ducative recherchent, dans la mesure du possible, toute mesure utile de nature Ă©ducative. Article R. 511-13 Dans les lycĂ©es et collĂšges relevant du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation, les sanctions qui peuvent ĂȘtre prononcĂ©es Ă l'encontre des Ă©lĂšves sont les suivantes 1° l'avertissement ; 2° le blĂąme ; 3° l'exclusion temporaire, qui ne peut excĂ©der un mois, de l'Ă©tablissement ou de l'un de ses services annexes ; 4° l'exclusion dĂ©finitive de l'Ă©tablissement ou de l'un de ses services annexes. Les sanctions peuvent ĂȘtre assorties d'un sursis total ou partiel. Toute sanction, hormis l'exclusion dĂ©finitive, est effacĂ©e du dossier administratif de l'Ă©lĂšve au bout d'un an. Le rĂšglement intĂ©rieur reproduit l'Ă©chelle des sanctions. En outre, il peut prĂ©voir des mesures de prĂ©vention, d'accompagnement et de rĂ©paration. Article R. 511-14 Dans les lycĂ©es et collĂšges relevant du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation, le chef d'Ă©tablissement peut prononcer seul les sanctions mentionnĂ©es du deuxiĂšme 1° au quatriĂšme 3° alinĂ©a de l'article R. 511-13, sous rĂ©serve que la durĂ©e de l'exclusion n'excĂšde pas huit jours. Article R. 511-15 Dans les Ă©tablissements d'enseignement français en PrincipautĂ© d'Andorre, l'Ă©chelle des sanctions est celle fixĂ©e Ă l'article R. 511-13. Le chef d'Ă©tablissement peut prononcer seul les sanctions mentionnĂ©es du deuxiĂšme 1° au quatriĂšme 3° alinĂ©a du mĂȘme article, sous rĂ©serve que la durĂ©e de l'exclusion n'excĂšde pas huit jours. Article R. 511-16 Dans les Ă©tablissements publics locaux d'enseignement relevant du ministre chargĂ© de la mer, l'Ă©chelle des sanctions est celle fixĂ©e Ă l'article R. 511-13. Le chef d'Ă©tablissement peut prononcer seul les sanctions mentionnĂ©es du deuxiĂšme 1° au quatriĂšme 3° alinĂ©a du mĂȘme article, sous rĂ©serve que la durĂ©e de l'exclusion n'excĂšde pas huit jours. Article R. 511-17 Dans les lycĂ©es de la dĂ©fense, les sanctions applicables aux Ă©lĂšves sont les suivantes 1° l'avertissement ; 2° la rĂ©primande ; 3° la retenue ; 4° l'exclusion temporaire de huit jours au plus, assortie ou non d'un sursis ; 5° l'exclusion temporaire d'une durĂ©e supĂ©rieure Ă huit jours et infĂ©rieure Ă quinze jours, assortie ou non d'un sursis ; 6° l'exclusion dĂ©finitive. Des mesures de prĂ©vention, de rĂ©paration et d'accompagnement peuvent Ă©galement ĂȘtre prĂ©vues par le rĂšglement intĂ©rieur. Article R. 511-18 Dans les lycĂ©es de la dĂ©fense, le commandant du lycĂ©e prononce les sanctions relevant des deuxiĂšme Ă sixiĂšme alinĂ©as de l'article R. 511-17. L'autoritĂ© de tutelle dont dĂ©pend le lycĂ©e prononce les sanctions relevant du septiĂšme alinĂ©a du mĂȘme article. Toute dĂ©cision d'exclusion dĂ©finitive est susceptible d'appel Ă l'initiative de l'intĂ©ressĂ© ou de son reprĂ©sentant lĂ©gal, si l'Ă©lĂšve est mineur. Article R. 511-19 Les conditions d'application des articles R. 511-17 et R. 511-18 sont fixĂ©es par arrĂȘtĂ© du ministre de la DĂ©fense. Sous-section 2 - Le conseil de discipline de l'Ă©tablissement Paragraphe 1 - Composition Article R. 511-20 Le conseil de discipline de l'Ă©tablissement comprend quatorze membres 1° le chef d'Ă©tablissement ; 2° l'adjoint au chef d'Ă©tablissement ou, dans les Ă©tablissements publics locaux d'enseignement, le cas Ă©chĂ©ant, l'adjoint dĂ©signĂ© par le chef d'Ă©tablissement en cas de pluralitĂ© d'adjoints ; 3° un conseiller principal d'Ă©ducation dĂ©signĂ© par le conseil d'administration, sur proposition du chef d'Ă©tablissement ; 4° le gestionnaire de l'Ă©tablissement ; 5° cinq reprĂ©sentants des personnels dont quatre reprĂ©sentants des personnels d'enseignement et d'Ă©ducation et un reprĂ©sentant des personnels administratifs, sociaux et de santĂ©, techniques, ouvriers et de service ; 6° trois reprĂ©sentants des parents d'Ă©lĂšves dans les collĂšges et deux dans les lycĂ©es ; 7° deux reprĂ©sentants des Ă©lĂšves dans les collĂšges et trois dans les lycĂ©es. Le conseil de discipline est prĂ©sidĂ© par le chef d'Ă©tablissement ou, en cas d'absence de celui-ci, par son adjoint. Article R. 511-21 Les reprĂ©sentants des personnels sont Ă©lus chaque annĂ©e en leur sein par les membres titulaires et supplĂ©ants du conseil d'administration appartenant Ă leurs catĂ©gories respectives. Cette Ă©lection a lieu, pour les reprĂ©sentants des personnels d'enseignement et d'Ă©ducation, au scrutin proportionnel au plus fort reste, pour le reprĂ©sentant des personnels administratifs, sociaux et de santĂ©, techniques, ouvriers et de service, au scrutin uninominal Ă un tour. Les reprĂ©sentants des parents d'Ă©lĂšves et des Ă©lĂšves sont Ă©lus chaque annĂ©e en leur sein par les membres titulaires et supplĂ©ants du conseil d'administration appartenant respectivement Ă chacune de ces catĂ©gories au scrutin proportionnel au plus fort reste. Pour chaque membre Ă©lu du conseil de discipline, un supplĂ©ant est dĂ©signĂ© dans les mĂȘmes conditions. Article R. 511-22 Les Ă©lections des reprĂ©sentants au conseil de discipline sont organisĂ©es Ă l'occasion de la premiĂšre rĂ©union du conseil d'administration qui suit les Ă©lections Ă ce conseil. Article D. 511-23 Dans les Ă©tablissements d'enseignement français en PrincipautĂ© d'Andorre, la commission permanente siĂ©geant en conseil de discipline s'adjoint un reprĂ©sentant supplĂ©mentaire des Ă©lĂšves Ă©lus au scrutin uninominal Ă un tour par les reprĂ©sentants des Ă©lĂšves au conseil d'administration et parmi ceux-ci. Article R. 511-24 Dans les Ă©tablissements publics locaux d'enseignement relevant du ministre chargĂ© de la mer, le conseil de discipline comprend, sous la prĂ©sidence du chef d'Ă©tablissement, les huit membres du conseil d'administration suivants 1° le reprĂ©sentant de la rĂ©gion ; 2° un reprĂ©sentant de la commune siĂšge ; 3° deux reprĂ©sentants des personnels Ă©lus par les membres du conseil d'administration appartenant Ă cette catĂ©gorie ; 4° deux reprĂ©sentants des parents d'Ă©lĂšves Ă©lus par les membres du conseil d'administration appartenant Ă cette catĂ©gorie ; 5° les deux reprĂ©sentants des Ă©lĂšves au conseil d'administration. Paragraphe 2 - CompĂ©tence Article D. 511-25 Le conseil de discipline compĂ©tent Ă l'Ă©gard d'un Ă©lĂšve est celui de l'Ă©tablissement dans lequel cet Ă©lĂšve est inscrit, quel que soit le lieu oĂč la faute susceptible de justifier une action disciplinaire a Ă©tĂ© commise. Le conseil de discipline peut, sur dĂ©cision de son prĂ©sident, ĂȘtre rĂ©uni dans un autre Ă©tablissement scolaire ou dans les locaux de l'inspection acadĂ©mique. Article R. 511-26 Les modalitĂ©s de fonctionnement du conseil de discipline de l'Ă©tablissement et du conseil de discipline dĂ©partemental, les modalitĂ©s de la procĂ©dure disciplinaire, ainsi que la composition et les modalitĂ©s de fonctionnement de la commission acadĂ©mique d'appel sont fixĂ©es par les articles R. 511-27, D. 511-30 Ă R. 511-44, D. 511-46 Ă D. 511-52. Article R. 511-27 Dans les lycĂ©es et collĂšges relevant du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation, le conseil de discipline est saisi par le chef d'Ă©tablissement. Il a compĂ©tence pour prononcer Ă l'encontre des Ă©lĂšves l'ensemble des sanctions et des mesures mentionnĂ©es Ă l'article R. 511-13 dans les conditions fixĂ©es par ce mĂȘme article. En cas de partage Ă©gal des voix, le prĂ©sident a voix prĂ©pondĂ©rante. Article R. 511-28 Dans les Ă©tablissements publics locaux d'enseignement relevant du ministre chargĂ© de la mer, le conseil de discipline dĂ©cide sur proposition motivĂ©e du chef d'Ă©tablissement toute exclusion supĂ©rieure Ă huit jours. Article R. 511-29 Dans les lycĂ©es de la dĂ©fense, le conseil de discipline est saisi par le commandant du lycĂ©e et donne son avis sur toute demande de sanction relevant des sixiĂšme et septiĂšme alinĂ©as de l'article R. 511-17, dans les conditions dĂ©finies par arrĂȘtĂ© du ministre de la dĂ©fense. Paragraphe 3 - ProcĂ©dure disciplinaire Article D. 511-30 Lorsque le chef d'Ă©tablissement, saisi par Ă©crit d'une demande de saisine du conseil de discipline Ă©manant d'un membre de la communautĂ© Ă©ducative, dĂ©cide de ne pas engager de procĂ©dure disciplinaire, il lui notifie sa dĂ©cision motivĂ©e. Article D. 511-31 Le chef d'Ă©tablissement convoque par pli recommandĂ© les membres du conseil de discipline au moins huit jours avant la sĂ©ance, dont il fixe la date. Il convoque Ă©galement, dans la mĂȘme forme 1° l'Ă©lĂšve en cause ; 2° s'il est mineur, son reprĂ©sentant lĂ©gal ; 3° la personne Ă©ventuellement chargĂ©e d'assister l'Ă©lĂšve pour prĂ©senter sa dĂ©fense ; 4° la personne ayant demandĂ© au chef d'Ă©tablissement la comparution de l'Ă©lĂšve ; 5° les tĂ©moins ou les personnes susceptibles d'Ă©clairer le conseil sur les faits motivant la comparution de l'Ă©lĂšve. Article D. 511-32 Le chef d'Ă©tablissement prĂ©cise Ă l'Ă©lĂšve citĂ© Ă comparaĂźtre les faits qui lui sont reprochĂ©s et lui fait savoir qu'il peut prĂ©senter sa dĂ©fense oralement ou par Ă©crit ou en se faisant assister par une personne de son choix. Si l'Ă©lĂšve est mineur, cette communication est Ă©galement faite Ă son reprĂ©sentant lĂ©gal afin qu'il puisse produire ses observations. Les membres du conseil de discipline, l'Ă©lĂšve citĂ© Ă comparaĂźtre, son reprĂ©sentant lĂ©gal et la personne Ă©ventuellement chargĂ©e de l'assister pour prĂ©senter sa dĂ©fense peuvent prendre connaissance du dossier auprĂšs du chef d'Ă©tablissement. Le reprĂ©sentant lĂ©gal de l'Ă©lĂšve et, le cas Ă©chĂ©ant, la personne chargĂ©e de l'assister sont informĂ©s de leur droit d'ĂȘtre entendus, sur leur demande, par le chef d'Ă©tablissement et par le conseil de discipline. Article D. 511-33 En cas de nĂ©cessitĂ©, le chef d'Ă©tablissement peut, Ă titre conservatoire, interdire l'accĂšs de l'Ă©tablissement Ă un Ă©lĂšve en attendant la comparution de celui-ci devant le conseil de discipline. S'il est mineur, l'Ă©lĂšve est remis Ă son reprĂ©sentant lĂ©gal. Cette mesure ne prĂ©sente pas le caractĂšre de sanction. Article D. 511-34 Un parent d'Ă©lĂšve, membre du conseil de discipline, dont l'enfant est traduit devant celui-ci, est remplacĂ© par un supplĂ©ant pour la rĂ©union au cours de laquelle l'Ă©lĂšve doit comparaĂźtre. Un Ă©lĂšve faisant l'objet d'une procĂ©dure disciplinaire en cours ne peut siĂ©ger dans un conseil de discipline, ni en qualitĂ© de membre de celui-ci, ni en qualitĂ© de dĂ©lĂ©guĂ© de classe, jusqu'Ă l'intervention de la dĂ©cision dĂ©finitive. Un Ă©lĂšve ayant fait l'objet d'une sanction disciplinaire d'exclusion temporaire ne peut plus siĂ©ger Ă un conseil de discipline, ni en qualitĂ© de membre de celui-ci, ni en qualitĂ© de dĂ©lĂ©guĂ© de classe, jusqu'Ă la fin de l'annĂ©e scolaire. Dans les cas mentionnĂ©s aux deuxiĂšme et troisiĂšme alinĂ©as, l'Ă©lĂšve est remplacĂ©, le cas Ă©chĂ©ant, par son supplĂ©ant. Lorsqu'un membre du conseil de discipline a demandĂ© au chef d'Ă©tablissement la comparution d'un Ă©lĂšve devant ce conseil, il est remplacĂ© par un supplĂ©ant pour la rĂ©union au cours de laquelle l'Ă©lĂšve doit comparaĂźtre. Article D. 511-35 Au jour fixĂ© pour la sĂ©ance, le chef d'Ă©tablissement vĂ©rifie que le conseil de discipline peut siĂ©ger valablement. Le nombre des membres prĂ©sents doit ĂȘtre Ă©gal Ă la majoritĂ© des membres composant le conseil. Si ce quorum n'est pas atteint, le conseil de discipline est convoquĂ© en vue d'une nouvelle rĂ©union, qui se tient dans un dĂ©lai minimum de huit jours et maximum de quinze jours ; il dĂ©libĂšre alors valablement, quel que soit le nombre des membres prĂ©sents. En cas d'urgence, ce dĂ©lai peut ĂȘtre rĂ©duit. Article D. 511-36 Le prĂ©sident ouvre la sĂ©ance et dĂ©signe un secrĂ©taire de sĂ©ance parmi les membres du conseil de discipline. Article D. 511-37 Avant l'examen d'une affaire dĂ©terminĂ©e, si la nature des accusations le justifie et que les deux tiers au moins des membres du conseil le demandent, les dĂ©lĂ©guĂ©s de classe qui ne sont pas majeurs se retirent du conseil. Article D. 511-38 L'Ă©lĂšve, son reprĂ©sentant lĂ©gal, le cas Ă©chĂ©ant, la personne chargĂ©e d'assister l'Ă©lĂšve sont introduits. Le prĂ©sident donne lecture du rapport motivant la proposition de sanction. Article D. 511-39 Le conseil de discipline entend l'Ă©lĂšve et, sur leur demande, son reprĂ©sentant lĂ©gal et la personne chargĂ©e d'assister l'Ă©lĂšve. Il entend Ă©galement 1° deux professeurs de la classe de l'Ă©lĂšve en cause, dĂ©signĂ©s par le chef d'Ă©tablissement qui peut Ă cet effet consulter l'Ă©quipe pĂ©dagogique ; 2° les deux dĂ©lĂ©guĂ©s d'Ă©lĂšves de la classe de l'Ă©lĂšve en cause ; 3° toute personne de l'Ă©tablissement susceptible de fournir des Ă©lĂ©ments d'information sur l'Ă©lĂšve de nature Ă Ă©clairer les dĂ©bats ; 4° les autres personnes convoquĂ©es par le chef d'Ă©tablissement, mentionnĂ©es Ă l'article D. 511-31. Article D. 511-40 Le prĂ©sident conduit la procĂ©dure et les dĂ©bats dans le respect du contradictoire, avec le souci de donner Ă l'intervention du conseil de discipline une portĂ©e Ă©ducative. Article D. 511-41 La dĂ©cision du conseil de discipline est prise en prĂ©sence des seuls membres du conseil ayant voix dĂ©libĂ©rative. Tous les votes interviennent Ă bulletins secrets, Ă la majoritĂ© des suffrages exprimĂ©s. Les abstentions, les bulletins blancs et nuls ne sont pas comptĂ©s. Les membres du conseil de discipline et les personnes ayant pris part aux dĂ©libĂ©rations de celui-ci sont soumis Ă l'obligation du secret en ce qui concerne tous les faits et documents dont ils ont eu connaissance. Article D. 511-42 Le prĂ©sident notifie aussitĂŽt Ă l'Ă©lĂšve et Ă son reprĂ©sentant lĂ©gal la dĂ©cision du conseil de discipline. Cette dĂ©cision est confirmĂ©e par pli recommandĂ© le jour mĂȘme. La notification mentionne les voies et dĂ©lais d'appel fixĂ©s Ă l'article R. 511-49. Le procĂšs-verbal du conseil de discipline mentionne les noms du prĂ©sident, du secrĂ©taire de sĂ©ance, des membres du conseil et des autres personnes qui ont assistĂ© Ă la rĂ©union. Il rappelle succinctement les griefs invoquĂ©s Ă l'encontre de l'Ă©lĂšve en cause, les rĂ©ponses qu'il a fournies aux questions posĂ©es au cours de la sĂ©ance, les observations prĂ©sentĂ©es par la personne chargĂ©e de l'assister et la dĂ©cision prise par les membres du conseil aprĂšs dĂ©libĂ©ration. Le procĂšs-verbal, signĂ© du prĂ©sident et du secrĂ©taire de sĂ©ance, demeure aux archives de l'Ă©tablissement. Une copie en est adressĂ©e au recteur dans les cinq jours suivant la sĂ©ance. Article D. 511-43 Lorsqu'une sanction d'exclusion dĂ©finitive est prononcĂ©e par le conseil de discipline Ă l'encontre d'un Ă©lĂšve soumis Ă l'obligation scolaire, le recteur ou l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale, selon le cas, en est immĂ©diatement informĂ© et pourvoit aussitĂŽt Ă son inscription dans un autre Ă©tablissement ou centre public d'enseignement par correspondance. Sous-section 3 - Le conseil de discipline dĂ©partemental Article R. 511-44 Lorsque, pour des faits d'atteinte grave aux personnes ou aux biens, un chef d'Ă©tablissement public local d'enseignement engage une action disciplinaire Ă l'encontre d'un Ă©lĂšve qui a dĂ©jĂ fait l'objet d'une sanction d'exclusion dĂ©finitive de son prĂ©cĂ©dent Ă©tablissement ou est l'objet de poursuites pĂ©nales, il peut, s'il estime que la sĂ©rĂ©nitĂ© du conseil de discipline n'est pas assurĂ©e ou que l'ordre et la sĂ©curitĂ© dans l'Ă©tablissement seraient compromis, saisir le conseil de discipline dĂ©partemental. Article R. 511-45 Le conseil de discipline dĂ©partemental est prĂ©sidĂ© par l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale, ou son reprĂ©sentant. Ce conseil comprend en outre dix membres 1° deux reprĂ©sentants des personnels de direction ; 2° deux reprĂ©sentants des personnels d'enseignement ; 3° un reprĂ©sentant des personnels administratifs, sociaux et de santĂ©, techniques, ouvriers et de service ; 4° un conseiller principal d'Ă©ducation ; 5° deux reprĂ©sentants des parents d'Ă©lĂšves ; 6° deux reprĂ©sentants des Ă©lĂšves. Les membres autres que le prĂ©sident ont la qualitĂ© de membre d'un conseil de discipline d'Ă©tablissement. Ils sont nommĂ©s pour un an par le recteur d'acadĂ©mie. Article D. 511-46 Sont applicables au conseil de discipline dĂ©partemental les dispositions des articles D. 511-31 Ă D. 511-43. Pour l'application des articles D. 511-31, D. 511-32, D. 511-35, D. 511-36, D. 511-38, D. 511-40 et D. 511-42, l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale, exerce les compĂ©tences du chef d'Ă©tablissement. Sous-section 4 - Dispositions communes au conseil de discipline de l'Ă©tablissement et au conseil de discipline dĂ©partemental Article D. 511-47 Lorsqu'un Ă©lĂšve est traduit devant le conseil de discipline de l'Ă©tablissement ou le conseil de discipline dĂ©partemental et fait l'objet de poursuites pĂ©nales en raison des mĂȘmes faits, l'action disciplinaire peut, en cas de contestation sĂ©rieuse sur la matĂ©rialitĂ© de ces faits ou sur leur imputation Ă l'Ă©lĂšve en cause, ĂȘtre suspendue jusqu'Ă ce que la juridiction saisie se soit prononcĂ©e. Article D. 511-48 Lorsqu'un Ă©lĂšve ayant fait l'objet de la mesure prĂ©vue Ă l'article D. 511-33 commet une infraction Ă l'Ă©gard de cette mesure, l'action disciplinaire affĂ©rente Ă cette faute est jointe Ă l'action en cours et le conseil de discipline de l'Ă©tablissement ou le conseil de discipline dĂ©partemental est appelĂ© Ă statuer par une seule dĂ©cision. Lorsqu'un Ă©lĂšve fait l'objet de poursuites disciplinaires pour des faits distincts, les deux procĂ©dures peuvent ĂȘtre jointes et le conseil de discipline de l'Ă©tablissement ou le conseil de discipline dĂ©partemental peut statuer par une seule dĂ©cision, Ă l'initiative du chef d'Ă©tablissement ou de l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale. Sous-section 5 - Appel des dĂ©cisions du conseil de discipline de l'Ă©tablissement ou du conseil de discipline dĂ©partemental Article R. 511-49 Toute dĂ©cision du conseil de discipline de l'Ă©tablissement ou du conseil de discipline dĂ©partemental peut ĂȘtre dĂ©fĂ©rĂ©e au recteur de l'acadĂ©mie, dans un dĂ©lai de huit jours Ă compter de sa notification Ă©crite, soit par le reprĂ©sentant lĂ©gal de l'Ă©lĂšve, ou par ce dernier s'il est majeur, soit par le chef d'Ă©tablissement. Le recteur d'acadĂ©mie dĂ©cide aprĂšs avis d'une commission acadĂ©mique. Article D. 511-50 Lorsque la dĂ©cision du conseil de discipline ou du conseil de discipline dĂ©partemental est dĂ©fĂ©rĂ©e au recteur d'acadĂ©mie en application de l'article R. 511-49, elle est nĂ©anmoins immĂ©diatement exĂ©cutoire. Le chef d'Ă©tablissement peut faire application des dispositions de l'article D. 511-33 jusqu'Ă l'expiration du dĂ©lai mentionnĂ© Ă l'article R. 511-49 ou jusqu'Ă dĂ©cision du recteur si celui-ci a Ă©tĂ© saisi. Article D. 511-51 La commission acadĂ©mique est prĂ©sidĂ©e par le recteur ou son reprĂ©sentant. Elle comprend en outre cinq membres 1° un inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale ; 2° un chef d'Ă©tablissement ; 3° un professeur ; 4° deux reprĂ©sentants des parents d'Ă©lĂšves. Les membres autres que le prĂ©sident sont nommĂ©s pour deux ans par le recteur ou son reprĂ©sentant. Un supplĂ©ant est nommĂ© dans les mĂȘmes conditions pour chacun des membres de la commission, Ă l'exception de son prĂ©sident. Pour la dĂ©signation des reprĂ©sentants des parents d'Ă©lĂšves, le recteur recueille les propositions des associations reprĂ©sentĂ©es au conseil acadĂ©mique de l'Ăducation nationale. Article D. 511-52 Les modalitĂ©s prĂ©vues pour le conseil de discipline de l'Ă©tablissement ou le conseil de discipline dĂ©partemental en matiĂšre d'exercice des droits de la dĂ©fense par les articles D. 511-31, D. 511-32 et D. 511-38 Ă D. 511-40 sont applicables Ă la commission ainsi que les dispositions du deuxiĂšme alinĂ©a de l'article D. 511-42, Ă l'exception de sa derniĂšre phrase. La commission Ă©met son avis Ă la majoritĂ© de ses membres. La dĂ©cision du recteur intervient dans un dĂ©lai d'un mois Ă compter de la date de rĂ©ception de l'appel. Article R. 511-53 La juridiction administrative ne peut ĂȘtre saisie qu'aprĂšs mise en oeuvre des dispositions de l'article R. 511-49. Article D. 511-54 Dans les Ă©tablissements d'enseignement français en PrincipautĂ© d'Andorre, toute dĂ©cision prise par le conseil de discipline peut ĂȘtre dĂ©fĂ©rĂ©e, dans un dĂ©lai de huit jours, au dĂ©lĂ©guĂ© Ă l'enseignement, qui la transmet au recteur de l'acadĂ©mie de Montpellier, soit par la famille ou l'Ă©lĂšve s'il est majeur, soit par le chef d'Ă©tablissement. Le recteur arrĂȘte sa dĂ©cision aprĂšs avis de la commission acadĂ©mique rĂ©unie sous sa prĂ©sidence. Article D. 511-55 I. - Sont applicables aux Ă©tablissements d'enseignement français en PrincipautĂ© d'Andorre le premier alinĂ©a de l'article D. 511-25, les articles R. 511-26, R. 511-27, D. 511-30 Ă D. 511-43, D. 511-47, D. 511-48 et D. 511-50 Ă D. 511-52, sous rĂ©serve des dispositions des II, III et IV du prĂ©sent article. II. - Pour l'application des articles R. 511-26, D. 511-47, D. 511-48, D. 511-50 et D. 511-52, les mots conseil de discipline dĂ©partemental » sont supprimĂ©s. III. - Pour l'application de la troisiĂšme phrase du premier alinĂ©a de l'article D. 511-42, la notification de la dĂ©cision du conseil de discipline mentionne les voies et dĂ©lais d'appel fixĂ©s Ă l'article D. 511-54. Pour l'application des articles D. 511-42 et D. 511-50 Ă D. 511-52, les mots recteur de l'acadĂ©mie » sont remplacĂ©s par les mots recteur de l'acadĂ©mie de Montpellier ». Pour l'application de l'article D. 511-48, les mots ou de l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale » sont supprimĂ©s. IV. - Pour l'application de l'article D. 511-43, les mots le recteur ou l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale, selon le cas, en est immĂ©diatement informĂ© et pourvoit aussitĂŽt Ă son inscription dans un autre Ă©tablissement ou centre public d'enseignement par correspondance » sont remplacĂ©s par les mots le dĂ©lĂ©guĂ© Ă l'enseignement et le recteur de l'acadĂ©mie de Montpellier en sont immĂ©diatement informĂ©s. Le recteur pourvoit sans dĂ©lai Ă l'inscription de l'Ă©lĂšve dans un autre Ă©tablissement ou centre public d'enseignement par correspondance ». Article D. 511-56 Pour leur application Ă Saint-Pierre-et-Miquelon, les dispositions des articles D. 511-42, D. 511-43, R. 511-45 et D. 511-48 Ă D. 511-52 sont ainsi adaptĂ©es 1° Les mots recteur d'acadĂ©mie » sont remplacĂ©s par les mots recteur de l'acadĂ©mie de Caen » ; 2° Les mots inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale » sont remplacĂ©s par les mots chef du service de l'Ă©ducation nationale » et les mots inspection acadĂ©mique » par les mots service de l'Ă©ducation » ; 3° Les mots commission acadĂ©mique d'appel » sont remplacĂ©s par les mots commission d'appel de l'acadĂ©mie de Caen ». Article R. 511-57 Dans les Ă©tablissements publics locaux d'enseignement relevant du ministre chargĂ© de la mer, toute dĂ©cision prise par le conseil de discipline peut ĂȘtre dĂ©fĂ©rĂ©e, dans un dĂ©lai de huit jours, au directeur rĂ©gional des affaires maritimes soit par la famille ou l'Ă©lĂšve s'il est majeur, soit par le chef d'Ă©tablissement. Article D. 511-58 Les dispositions de la prĂ©sente section, Ă l'exception des articles R. 511-15 Ă R. 511-19, D. 511-23, R. 511-24, R. 511-28, R. 511-29 et D. 511-54 Ă R. 511-57 sont applicables aux collĂšges et aux lycĂ©es municipaux ou dĂ©partementaux. Section 3 - Conseil national et conseil acadĂ©mique de la vie lycĂ©enne Sous-section 1 - Le conseil national de la vie lycĂ©enne Article D. 511-59 Le Conseil national de la vie lycĂ©enne peut ĂȘtre consultĂ© par le ministre chargĂ© de l'Ă©ducation sur les questions relatives Ă la vie matĂ©rielle, sociale, culturelle et sportive et au travail scolaire dans les lycĂ©es publics et dans les Ă©tablissements rĂ©gionaux d'enseignement adaptĂ©. Il est tenu informĂ© des grandes orientations de la politique Ă©ducative dans les lycĂ©es. Article D. 511-60 Le Conseil national de la vie lycĂ©enne est prĂ©sidĂ© par le ministre chargĂ© de l'Ă©ducation ou son reprĂ©sentant, nommĂ© par arrĂȘtĂ© du ministre. Il se compose de trente-trois membres rĂ©partis de la maniĂšre suivante 1° trente membres Ă©lus, en leur sein, pour deux ans, par les reprĂ©sentants lycĂ©ens aux conseils acadĂ©miques de la vie lycĂ©enne, Ă raison d'un titulaire et d'un supplĂ©ant ; 2° les trois reprĂ©sentants des lycĂ©ens au sein du Conseil supĂ©rieur de l'Ă©ducation ou leurs supplĂ©ants, pour la durĂ©e de leur mandat au titre de ce conseil. Pour l'application du 1°, lorsque le titulaire est en derniĂšre annĂ©e de cycle d'Ă©tudes, le supplĂ©ant doit ĂȘtre inscrit dans une classe de niveau infĂ©rieur. Article D. 511-61 Un membre supplĂ©ant ne peut siĂ©ger qu'en l'absence du titulaire. Le titulaire est remplacĂ© jusqu'Ă l'expiration de son mandat par son supplĂ©ant lorsqu'il perd la qualitĂ© de lycĂ©en, dĂ©missionne de son mandat, change de collĂšge Ă©lectoral ou quitte l'acadĂ©mie. Dans l'hypothĂšse oĂč le supplĂ©ant perd la qualitĂ© au titre de laquelle il a Ă©tĂ© Ă©lu ou dĂ©missionne, il est procĂ©dĂ© Ă son remplacement dans les mĂȘmes conditions. Lorsqu'il n'est pas possible de pourvoir dans les conditions requises aux alinĂ©as prĂ©cĂ©dents aux siĂšges des membres titulaires, il est procĂ©dĂ© Ă un renouvellement partiel du Conseil national de la vie lycĂ©enne pour la durĂ©e du mandat restant Ă courir. Article D. 511-62 Le Conseil national de la vie lycĂ©enne se rĂ©unit au moins deux fois par an. Ses sĂ©ances ne sont pas publiques. Le Conseil national de la vie lycĂ©enne peut entendre, en fonction des thĂšmes inscrits Ă l'ordre du jour et avec l'accord de son prĂ©sident, toute personne dont le concours est jugĂ© utile Ă ses travaux. Sous-section 2 - Le conseil acadĂ©mique de la vie lycĂ©enne Article D. 511-63 Dans chaque acadĂ©mie, un conseil acadĂ©mique de la vie lycĂ©enne, prĂ©sidĂ© par le recteur, formule des avis sur les questions relatives Ă la vie scolaire et au travail scolaire dans les lycĂ©es et les Ă©tablissements rĂ©gionaux d'enseignement adaptĂ©. Article D. 511-64 Le recteur fixe la composition du conseil acadĂ©mique de la vie lycĂ©enne. Ce conseil se compose au maximum de quarante membres. La moitiĂ© au moins sont des lycĂ©ens ou des Ă©lĂšves des Ă©tablissements rĂ©gionaux d'enseignement adaptĂ©, membres des conseils des dĂ©lĂ©guĂ©s des Ă©lĂšves des Ă©tablissements de l'acadĂ©mie. Article D. 511-65 Le conseil acadĂ©mique de la vie lycĂ©enne comprend des reprĂ©sentants de l'Ă©ducation nationale nommĂ©s par le recteur et des conseillers rĂ©gionaux nommĂ©s par le recteur sur proposition du prĂ©sident du conseil rĂ©gional. Il peut comprendre Ă©galement a des reprĂ©sentants des autres administrations de l'Ătat ; b des reprĂ©sentants des dĂ©partements et des communes ; c des reprĂ©sentants des parents d'Ă©lĂšves ; d des reprĂ©sentants du monde associatif, pĂ©riscolaire, culturel ou Ă©conomique. Ces membres sont dĂ©signĂ©s par le recteur respectivement aprĂšs consultation des collectivitĂ©s territoriales, des associations ou des organisations reprĂ©sentatives concernĂ©es. Dans le cas oĂč le conseil comprend des personnalitĂ©s reprĂ©sentant le monde Ă©conomique, il est fait appel, Ă paritĂ©, Ă des reprĂ©sentants des organisations d'employeurs et de salariĂ©s. Article D. 511-66 Les membres du conseil acadĂ©mique de la vie lycĂ©enne sont dĂ©signĂ©s pour trois ans. Toutefois, les membres lycĂ©ens sont Ă©lus pour deux ans. Article D. 511-67 Les reprĂ©sentants des lycĂ©ens au conseil acadĂ©mique de la vie lycĂ©enne sont Ă©lus au scrutin plurinominal majoritaire Ă un tour. Le vote est personnel et secret. Le vote par correspondance est autorisĂ©. Les Ă©lecteurs sont rĂ©partis en trois collĂšges a le premier collĂšge comprend les reprĂ©sentants des lycĂ©ens, titulaires et supplĂ©ants, aux conseils des dĂ©lĂ©guĂ©s pour la vie lycĂ©enne des lycĂ©es d'enseignement gĂ©nĂ©ral et technologique ; b le deuxiĂšme collĂšge comprend les reprĂ©sentants des lycĂ©ens, titulaires et supplĂ©ants, aux conseils des dĂ©lĂ©guĂ©s pour la vie lycĂ©enne des lycĂ©es professionnels ; c le troisiĂšme collĂšge comprend les reprĂ©sentants des Ă©lĂšves, titulaires et supplĂ©ants, aux conseils des dĂ©lĂ©guĂ©s pour la vie lycĂ©enne des Ă©tablissements rĂ©gionaux d'enseignement adaptĂ©. Le collĂšge mentionnĂ© au c n'est créé que lorsqu'un ou plusieurs Ă©tablissements rĂ©gionaux d'enseignement adaptĂ© accueillant des Ă©lĂšves de niveau lycĂ©e sont implantĂ©s dans la circonscription Ă©lectorale. Article D. 511-68 L'Ă©lection des reprĂ©sentants des lycĂ©ens aux conseils acadĂ©miques de la vie lycĂ©enne se dĂ©roule suivant les dispositions ci-aprĂšs. Le recteur rĂ©partit le nombre de siĂšges Ă pourvoir Ă l'intĂ©rieur de son acadĂ©mie entre les reprĂ©sentants des trois collĂšges mentionnĂ©s Ă l'article D. 511-67. Pour chacun des collĂšges, les siĂšges sont rĂ©partis sur une base qui peut ĂȘtre infra-dĂ©partementale, dĂ©partementale, interdĂ©partementale ou acadĂ©mique. Le recteur d'acadĂ©mie assure l'organisation des Ă©lections. Il dresse la liste Ă©lectorale par collĂšge et par circonscription. Tout Ă©lecteur est Ă©ligible. Toutefois, la perte ultĂ©rieure de la qualitĂ© de membre d'un conseil de la vie lycĂ©enne ne remet pas en cause le mandat d'Ă©lu au conseil acadĂ©mique de la vie lycĂ©enne, sous rĂ©serve des dispositions de l'article D. 511-71. Les dĂ©clarations de candidature comportent les noms du candidat titulaire et de ses deux supplĂ©ants. Une dĂ©claration incomplĂšte n'est toutefois pas irrecevable dĂšs lors qu'elle comprend, outre le nom d'un candidat, le nom d'un supplĂ©ant au moins. Les supplĂ©ants sont dĂ©signĂ©s selon l'ordre de prĂ©sentation sur la dĂ©claration de candidature. Lorsque le titulaire est en derniĂšre annĂ©e de cycle d'Ă©tudes, les supplĂ©ants sont inscrits dans une classe de niveau infĂ©rieur. Les modalitĂ©s d'organisation du scrutin sont fixĂ©es par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel. Article D. 511-69 Les contestations sur la validitĂ© des opĂ©rations Ă©lectorales sont portĂ©es, dans un dĂ©lai de cinq jours ouvrables Ă compter de l'affichage des rĂ©sultats, devant le recteur d'acadĂ©mie. Celui-ci statue dans un dĂ©lai de huit jours. Article D. 511-70 Le conseil acadĂ©mique de la vie lycĂ©enne se rĂ©unit Ă l'initiative du recteur au moins trois fois par annĂ©e scolaire. Des sĂ©ances supplĂ©mentaires peuvent Ă©galement ĂȘtre organisĂ©es lorsque plus de la moitiĂ© des membres du conseil en font la demande. Article D. 511-71 Un membre supplĂ©ant ne peut siĂ©ger au conseil acadĂ©mique de la vie lycĂ©enne qu'en l'absence du titulaire. Le titulaire est remplacĂ© jusqu'Ă l'expiration de son mandat par le premier supplĂ©ant lorsqu'il perd la qualitĂ© de lycĂ©en, dĂ©missionne de son mandat, change de collĂšge Ă©lectoral ou quitte l'acadĂ©mie. Dans l'hypothĂšse oĂč le premier supplĂ©ant se trouve dans l'un des cas prĂ©vus Ă l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent, il est remplacĂ© par le second supplĂ©ant jusqu'Ă l'expiration du mandat. Lorsqu'il n'est pas possible de pourvoir dans les conditions requises aux alinĂ©as prĂ©cĂ©dents aux siĂšges des membres titulaires, il est procĂ©dĂ© Ă un renouvellement partiel du conseil acadĂ©mique de la vie lycĂ©enne pour la durĂ©e du mandat restant Ă courir. Article D. 511-72 Le conseil acadĂ©mique de la vie lycĂ©enne adopte un rĂšglement intĂ©rieur. Article D. 511-73 Le compte rendu des rĂ©unions du conseil acadĂ©mique de la vie lycĂ©enne est adressĂ© Ă chacun des membres ainsi qu'Ă tous les lycĂ©es et les Ă©tablissements rĂ©gionaux d'enseignement adaptĂ© de l'acadĂ©mie. Section 4 - Information en matiĂšre de droit de la nationalitĂ© Article R. 511-74 L'enseignement de l'Ă©ducation civique dans les Ă©tablissements du second degrĂ© publics et privĂ©s sous contrat inclut l'exposĂ© des principes fondamentaux qui rĂ©gissent la nationalitĂ© française. Les rĂšgles concernant la situation des enfants nĂ©s en France de parents Ă©trangers y sont mentionnĂ©es et expliquĂ©es. Article R. 511-75 Les Ă©tablissements du second degrĂ© publics et privĂ©s sous contrat assurent, pour les Ă©lĂšves ĂągĂ©s de onze Ă seize ans et pour leurs parents, une information personnalisĂ©e sur l'acquisition anticipĂ©e de la nationalitĂ© française, sur la facultĂ© de dĂ©cliner celle-ci et sur les dĂ©marches et formalitĂ©s nĂ©cessaires. Titre II - L'organisation du temps et de l'espace scolairesChapitre unique Section 1 - AmĂ©nagement du temps scolaire Sous-section 1 - Dispositions communes a l'ensemble des acadĂ©mies Article D. 521-1 Les recteurs d'acadĂ©mie ont compĂ©tence pour procĂ©der, par arrĂȘtĂ©, Ă des adaptations du calendrier scolaire national rendues nĂ©cessaires soit par la situation gĂ©ographique particuliĂšre d'un Ă©tablissement scolaire ou la nature des formations qu'il dispense, soit par des circonstances susceptibles de mettre en difficultĂ©, dans un Ă©tablissement, dans un dĂ©partement ou dans l'acadĂ©mie, le fonctionnement du service public d'enseignement. Article D. 521-2 Les adaptations du calendrier scolaire national prĂ©vues Ă l'article D. 521-1 ne peuvent avoir pour effet de modifier le nombre ou la durĂ©e effective totale des pĂ©riodes de travail et de vacance des classes de l'annĂ©e scolaire ni l'Ă©quilibre entre ces pĂ©riodes. Elles ne peuvent entraĂźner une modification de la rĂ©partition des acadĂ©mies en zones de vacances fixĂ©e par le ministre chargĂ© de l'Ă©ducation. Toutefois, les dates de vacances des Ă©coles maternelles et Ă©lĂ©mentaires peuvent ĂȘtre alignĂ©es sur celles du collĂšge du secteur auquel elles sont rattachĂ©es lorsque ce collĂšge est implantĂ© sur le territoire d'une acadĂ©mie appartenant Ă une zone de vacances diffĂ©rente. Peuvent ĂȘtre modifiĂ©es soit la durĂ©e, soit seulement les dates d'une pĂ©riode de vacances incluse dans l'annĂ©e scolaire. La date de la rentrĂ©e scolaire peut Ă©galement ĂȘtre retardĂ©e. Ces modifications ne peuvent excĂ©der trois jours consĂ©cutifs, ni rĂ©duire Ă moins de huit jours la durĂ©e d'une pĂ©riode de vacances. Article D. 521-3 Lorsque des Ă©tablissements scolaires sont appelĂ©s Ă participer Ă une expĂ©rimentation pĂ©dagogique s'inscrivant dans le cadre d'une recherche nationale ou acadĂ©mique, les dispositions de l'arrĂȘtĂ© fixant le calendrier scolaire national peuvent ĂȘtre adaptĂ©es par le recteur d'acadĂ©mie, dans la mesure nĂ©cessaire Ă la conduite de cette expĂ©rimentation et pour la durĂ©e de celle-ci. Lorsqu'une expĂ©rimentation, conduite Ă l'initiative ou avec l'approbation du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation et sous son contrĂŽle, porte sur de nouveaux modes d'organisation des rythmes scolaires annuels, les adaptations arrĂȘtĂ©es par le recteur d'acadĂ©mie peuvent dĂ©roger aux dispositions du premier alinĂ©a de l'article D. 521-2. Le Conseil supĂ©rieur de l'Ă©ducation est tenu informĂ© de la mise en place de ces expĂ©rimentations et des rĂ©sultats de leur Ă©valuation. Article D. 521-4 Le recteur d'acadĂ©mie arrĂȘte sa dĂ©cision dans les conditions suivantes 1° lorsque la mesure d'adaptation envisagĂ©e intĂ©resse l'ensemble de l'acadĂ©mie, aprĂšs consultation du conseil acadĂ©mique de l'Ăducation nationale ; 2° lorsque la mesure d'adaptation envisagĂ©e intĂ©resse l'ensemble d'un dĂ©partement, aprĂšs consultation du conseil dĂ©partemental de l'Ăducation nationale ; 3° lorsque la mesure d'adaptation envisagĂ©e intĂ©resse un seul ou un nombre limitĂ© d'Ă©tablissements scolaires, aprĂšs consultation du conseil de l'Ă©cole ou des Ă©coles, du conseil d'administration du ou des Ă©tablissements d'enseignement du second degrĂ© concernĂ©s. Pour les dĂ©cisions prises en application des 2° et 3°, le recteur d'acadĂ©mie peut dĂ©lĂ©guer sa signature Ă l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale. Article D. 521-5 Sauf dans les cas oĂč elles sont motivĂ©es par des circonstances non prĂ©visibles, les dĂ©cisions rĂ©sultant de l'application des articles D. 521-1 Ă D. 521-4 sont arrĂȘtĂ©es et rendues publiques un an au moins avant la date d'effet prĂ©vue quand elles concernent l'ensemble d'un dĂ©partement ou de l'acadĂ©mie. Les dates des vacances scolaires, rĂ©sultant le cas Ă©chĂ©ant de ces dĂ©cisions, sont affichĂ©es dans les Ă©tablissements scolaires. Sous-section 2 - Dispositions particuliĂšres aux acadĂ©mies de corse et d'outre mer et a Saint-Pierre-et-Miquelon Article D. 521-6 Les recteurs des acadĂ©mies de Corse, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de La RĂ©union peuvent adapter le calendrier national en fixant, par arrĂȘtĂ©, pour une pĂ©riode de trois annĂ©es, des calendriers scolaires tenant compte des caractĂšres particuliers de chacune des rĂ©gions concernĂ©es. Ces calendriers sont Ă©tablis sur la base d'une annĂ©e scolaire comportant trente-six semaines rĂ©parties en cinq pĂ©riodes de travail, de durĂ©e comparable, sĂ©parĂ©es par quatre pĂ©riodes de vacance des classes. Les conseils de l'Ă©ducation nationale des cinq acadĂ©mies, ainsi que l'AssemblĂ©e de Corse et les conseils rĂ©gionaux de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de La RĂ©union, sont consultĂ©s, chacun en ce qui le concerne, pour l'Ă©tablissement de ces calendriers triennaux. Ceux-ci peuvent faire l'objet d'adaptations localisĂ©es et circonstancielles dans les conditions prĂ©vues Ă la sous-section 1 de la prĂ©sente section. Article D. 521-7 Les compĂ©tences confĂ©rĂ©es aux recteurs d'acadĂ©mie par l'article D. 521-6 sont exercĂ©es, aprĂšs consultation des assemblĂ©es locales, Ă Saint-Pierre-et-Miquelon par le recteur de l'acadĂ©mie de Caen, et Ă Saint-BarthĂ©lemy et Saint-Martin par le recteur de l'acadĂ©mie de la Guadeloupe. Sous-section 3 - Dispositions particuliĂšres Ă l'enseignement et a la formation professionnelle agricoles Article D. 521-8 Les compĂ©tences confĂ©rĂ©es aux recteurs d'acadĂ©mie par la sous-section 1 de la prĂ©sente section pour l'adaptation du calendrier scolaire mentionnĂ© Ă l'article L. 521-1 sont exercĂ©es par les directeurs rĂ©gionaux de l'alimentation, de l'agriculture et de la forĂȘt lorsque la mesure d'adaptation envisagĂ©e intĂ©resse un seul ou un nombre limitĂ© d'Ă©tablissements d'enseignement et de formation professionnelle agricoles. Lorsque la mesure d'adaptation envisagĂ©e intĂ©resse l'ensemble de l'acadĂ©mie, les dispositions prises par le recteur d'acadĂ©mie sont rendues applicables aux Ă©tablissements d'enseignement et de formation professionnelle agricoles par dĂ©cision du directeur rĂ©gional de l'alimentation, de l'agriculture et de la forĂȘt. Article D. 521-9 Les dispositions de l'article D. 521-6 sont applicables aux Ă©tablissements d'enseignement et de formation professionnelle agricoles de la Corse, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de La RĂ©union. Les mesures d'adaptation envisagĂ©es en application de ces mĂȘmes dispositions sont dĂ©cidĂ©es par les directeurs de l'alimentation, de l'agriculture et de la forĂȘt. Sous-section 4 - Dispositions particuliĂšres aux Ă©coles maternelles et Ă©lĂ©mentaires Article D. 521-10 La durĂ©e de la semaine scolaire est fixĂ©e Ă vingt-quatre heures d'enseignement scolaire pour tous les Ă©lĂšves. Sauf dĂ©cision contraire prise dans les conditions prĂ©vues aux articles D. 521-11 Ă D. 521-13, les vingt-quatre heures d'enseignement sont organisĂ©es Ă raison de six heures par jour les lundis, mardis, jeudis et vendredis. Les Ă©lĂšves rencontrant des difficultĂ©s d'apprentissage peuvent bĂ©nĂ©ficier en outre de deux heures d'aide personnalisĂ©e dans les conditions fixĂ©es par l'article D. 521-15. Article D. 521-11 Lorsque, pour l'Ă©tablissement du rĂšglement intĂ©rieur prĂ©vu par les articles D. 411-2 et D. 411-6, le conseil d'Ă©cole souhaite adopter une organisation de la semaine scolaire qui dĂ©roge aux rĂšgles fixĂ©es par l'article D. 521-10, il transmet son projet Ă l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale, aprĂšs avis de l'inspecteur de l'Ăducation nationale chargĂ© de la circonscription d'enseignement du premier degrĂ© et de la commune dans laquelle est situĂ©e l'Ă©cole. Article D. 521-12 Les amĂ©nagements du temps scolaire prĂ©vus ne peuvent avoir pour effet 1° de modifier le calendrier scolaire national ; 2° de rĂ©duire ou d'augmenter sur une annĂ©e scolaire le nombre d'heures d'enseignement ainsi que leur rĂ©partition ; 3° d'organiser des journĂ©es scolaires dont les horaires d'enseignement dĂ©passent six heures ; 4° de porter la durĂ©e de la semaine scolaire Ă plus de neuf demi-journĂ©es ; 5° d'organiser des heures d'enseignement le samedi. Article D. 521-13 L'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale, statue sur chaque projet d'amĂ©nagement aprĂšs s'ĂȘtre assurĂ© que les conditions mentionnĂ©es aux articles D. 521-11 et D. 521-12 sont respectĂ©es. Il ne l'adopte que s'il ne porte pas atteinte Ă l'exercice de la libertĂ© de l'instruction religieuse mentionnĂ©e au deuxiĂšme alinĂ©a de l'article L. 141-2. La dĂ©cision de l'inspecteur d'acadĂ©mie ne peut porter sur une durĂ©e supĂ©rieure Ă trois ans. Ă l'issue de cette pĂ©riode, cette dĂ©cision peut ĂȘtre renouvelĂ©e tous les trois ans aprĂšs un nouvel examen, en respectant la mĂȘme procĂ©dure. Article D. 521-14 L'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale, fixe les heures d'entrĂ©e et de sortie des Ă©coles, dans le cadre du rĂšglement type dĂ©partemental mentionnĂ© Ă l'article R. 411-5, aprĂšs consultation du conseil dĂ©partemental de l'Ă©ducation nationale et de la ou des communes intĂ©ressĂ©es, sans prĂ©judice du pouvoir de modification confĂ©rĂ© au maire de la commune par les dispositions de l'article L. 521-3. Article D. 521-15 L'organisation gĂ©nĂ©rale de l'aide personnalisĂ©e prĂ©vue pour rĂ©pondre aux besoins des Ă©lĂšves qui rencontrent des difficultĂ©s dans leurs apprentissages est arrĂȘtĂ©e par l'inspecteur de l'Ă©ducation nationale de la circonscription sur proposition du conseil des maĂźtres. L'ensemble des dispositions retenues est inscrit dans le projet d'Ă©cole. Le maĂźtre de chaque classe dresse, aprĂšs avoir recueilli l'accord des parents ou du reprĂ©sentant lĂ©gal, la liste des Ă©lĂšves qui bĂ©nĂ©ficient de l'aide personnalisĂ©e, dans la limite de deux heures par semaine. Section 2 - AmĂ©nagement de l'espace scolaire Article D. 521-16 Les dispositions du dĂ©cret n° 2002-677 du 29 avril 2002 relatif Ă l'obligation de dĂ©coration des constructions publiques et prĂ©cisant les conditions de passation des marchĂ©s ayant pour objet de satisfaire Ă cette obligation s'appliquent aux constructions scolaires relevant du ministĂšre de l'Ăducation nationale. Section 3 - Interdiction de fumer dans les lieux affectes a un usage scolaire Article D. 521-17 L'interdiction de fumer dans les Ă©coles, collĂšges, lycĂ©es publics et privĂ©s, ainsi que dans les Ă©tablissements destinĂ©s Ă l'accueil, Ă la formation ou Ă l'hĂ©bergement des mineurs, Ă©dictĂ©e par l'article L. 3511-7 du code de la santĂ© publique, est rĂ©gie par les dispositions du chapitre Ier du titre Ier du livre V de la troisiĂšme partie du mĂȘme code dispositions rĂ©glementaires. Article D. 521-18 Les sanctions pĂ©nales des infractions Ă l'interdiction de fumer dans les Ă©coles et Ă©tablissements mentionnĂ©s Ă l'article D. 521-17 du prĂ©sent code sont fixĂ©es par les dispositions du chapitre II du titre Ier du livre V de la troisiĂšme partie du code de la santĂ© publique dispositions rĂ©glementaires. Titre III - Les aides Ă la scolaritĂ©Chapitre Ier - L'aide Ă la scolaritĂ© et les bourses nationales Section 1 - Bourses nationales d'enseignement du second degrĂ© Sous-section 1 - Bourses nationales de collĂšge Paragraphe 1 - Ătablissements habilitĂ©s Ă recevoir des boursiers de collĂšge Article R. 531-1 Les bourses nationales de collĂšge sont destinĂ©es Ă favoriser la scolaritĂ© des Ă©lĂšves inscrits dans les Ă©tablissements suivants 1° collĂšges d'enseignement public ; 2° collĂšges d'enseignement privĂ©s ayant passĂ© un contrat avec l'Ătat ; 3° Ă©tablissements privĂ©s hors contrat habilitĂ©s par le recteur d'acadĂ©mie, aprĂšs avis du conseil acadĂ©mique de l'Ăducation nationale siĂ©geant en formation contentieuse et disciplinaire. Les Ă©tablissements mentionnĂ©s au 3° doivent remplir les conditions exigĂ©es des Ă©tablissements d'enseignement public du second degrĂ© relatives Ă l'installation matĂ©rielle, au respect des programmes d'enseignement et Ă la qualification des personnels. Ces Ă©tablissements sont soumis Ă l'inspection de l'Ătat. Article R. 531-2 Les Ă©lĂšves des classes sous contrat simple des Ă©tablissements ou services sociaux ou mĂ©dico-sociaux privĂ©s mentionnĂ©s au 2° et au 12° du I de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles peuvent recevoir des bourses de collĂšge, dans les mĂȘmes conditions que les Ă©lĂšves des Ă©tablissements publics, si le statut de l'Ă©tablissement ou du service qui les accueille ne leur permet pas de bĂ©nĂ©ficier de la prise en charge prĂ©vue Ă l'article L. 242-10 du mĂȘme code. Article D. 531-3 Les Ă©lĂšves inscrits dans une classe de niveau collĂšge du Centre national d'enseignement Ă distance peuvent Ă©galement bĂ©nĂ©ficier de bourses de collĂšge selon des conditions et modalitĂ©s fixĂ©es par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation. Paragraphe 2 - CritĂšres d'attribution des bourses de collĂšge Article D. 531-4 Les bourses de collĂšge sont attribuĂ©es pour une annĂ©e scolaire sous conditions de ressources en fonction des charges de la famille ou de la personne qui, au sens de la lĂ©gislation sur les prestations familiales, assume la charge effective et permanente de l'Ă©lĂšve, apprĂ©ciĂ©es selon les modalitĂ©s ci-aprĂšs. Les ressources et le nombre d'enfants Ă charge sont justifiĂ©s par l'avis d'imposition Ă l'impĂŽt sur le revenu. Le revenu fiscal de rĂ©fĂ©rence, tel qu'il figure sur l'avis d'imposition, est retenu pour apprĂ©cier les ressources de la famille ou de la personne mentionnĂ©e au premier alinĂ©a. Les enfants Ă charge considĂ©rĂ©s pour l'Ă©tude du droit Ă bourse sont les enfants mineurs ou infirmes et les enfants majeurs cĂ©libataires tels qu'ils figurent sur l'avis d'imposition. Article D. 531-5 La famille ou la personne assumant la charge effective de l'Ă©lĂšve ne peut bĂ©nĂ©ficier de la bourse de collĂšge au titre d'une annĂ©e scolaire que si le montant des ressources dont elle a disposĂ© au cours de l'avant-derniĂšre annĂ©e civile par rapport Ă celle du dĂ©pĂŽt de la demande de bourse n'excĂšde pas pour l'annĂ©e scolaire 2008-2009 les plafonds de rĂ©fĂ©rence annuels suivants 1° 9 899 euros pour une bourse du premier taux ; 2° 5 351 euros pour une bourse du deuxiĂšme taux ; 3° 1 888 euros pour une bourse du troisiĂšme taux. Ces plafonds sont revalorisĂ©s chaque annĂ©e conformĂ©ment au pourcentage d'Ă©volution du salaire minimum de croissance horaire au 1er juillet de l'annĂ©e de rĂ©fĂ©rence par rapport au salaire minimum de croissance horaire au 1er juillet de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant l'annĂ©e de rĂ©fĂ©rence. Ă titre exceptionnel, les ressources de la derniĂšre annĂ©e civile peuvent ĂȘtre retenues en cas de modification substantielle de la situation familiale entraĂźnant une diminution des ressources depuis l'annĂ©e de rĂ©fĂ©rence. Le plafond de rĂ©fĂ©rence annuel est majorĂ© de 30 % par enfant Ă charge. Article D. 531-6 Le dossier de demande de bourse de collĂšge comprend une fiche de renseignements concernant l'Ă©lĂšve et la personne assumant sa charge effective ainsi que l'avis d'imposition Ă l'impĂŽt sur le revenu du foyer fiscal dont dĂ©pend l'Ă©lĂšve. Le dossier de demande de bourse est remis, dĂ»ment complĂ©tĂ© par la famille ou la personne assumant la charge effective de l'Ă©lĂšve, au chef de l'Ă©tablissement oĂč est inscrit l'Ă©lĂšve. Lorsque l'Ă©lĂšve boursier poursuit sa scolaritĂ© dans un Ă©tablissement autre que celui dont il relevait prĂ©cĂ©demment, le dossier de bourse est transfĂ©rĂ© avec le dossier de l'Ă©lĂšve. Il ne peut ĂȘtre dĂ©posĂ© qu'une seule demande de bourse par Ă©lĂšve. Paragraphe 3 - Montant et paiement des bourses de collĂšge Article D. 531-7 Le montant de la bourse de collĂšge est fixĂ© forfaitairement selon trois taux dĂ©terminĂ©s en pourcentage de la base mensuelle de calcul des prestations familiales en vigueur au 1er janvier de l'annĂ©e de la rentrĂ©e scolaire. Le montant annuel de la bourse est, s'il y a lieu, arrondi au multiple entier de trois le plus proche, en vue de chaque versement trimestriel. Ces taux sont les suivants 1° 20,48 % premier taux ; 2° 56,73 % deuxiĂšme taux ; 3° 88,60 % troisiĂšme taux. Article D. 531-8 Pour les Ă©lĂšves inscrits dans un Ă©tablissement d'enseignement public, le chef d'Ă©tablissement arrĂȘte la liste des boursiers ainsi que le montant attribuĂ© Ă chacun et notifie les dĂ©cisions aux familles. Il adresse, trimestriellement, un rĂ©capitulatif certifiĂ© des montants dus aux Ă©lĂšves boursiers de son Ă©tablissement Ă l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale. L'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale, dĂ©lĂšgue trimestriellement Ă chaque Ă©tablissement le montant des crĂ©dits nĂ©cessaires au paiement des bourses de collĂšge. Article D. 531-9 Dans les Ă©tablissements d'enseignement public, la bourse de collĂšge est versĂ©e Ă la famille ou Ă la personne assumant la charge effective de l'Ă©lĂšve par l'intermĂ©diaire du comptable de l'Ă©tablissement oĂč est scolarisĂ© l'Ă©lĂšve, aprĂšs dĂ©duction Ă©ventuelle des frais de pension ou de demi-pension pour les Ă©lĂšves ayant la qualitĂ© d'interne ou de demi-pensionnaire. Article D. 531-10 Pour les Ă©lĂšves inscrits dans un Ă©tablissement d'enseignement privĂ©, le chef d'Ă©tablissement adresse, au cours du premier trimestre de l'annĂ©e scolaire, Ă l'inspection acadĂ©mique dont il dĂ©pend la liste des demandeurs de bourse de collĂšge, le montant proposĂ© pour chacun ainsi que les piĂšces justificatives affĂ©rentes. Sur la base de ces Ă©lĂ©ments, l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale, arrĂȘte la liste des boursiers ainsi que le montant attribuĂ© Ă chacun et notifie les dĂ©cisions aux familles. L'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale, est tenu informĂ© par le chef d'Ă©tablissement des modifications intervenues pour la mise Ă jour trimestrielle de la liste nominative des Ă©lĂšves boursiers. Article D. 531-11 Dans l'enseignement privĂ©, la bourse de collĂšge est versĂ©e par l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale, Ă la famille ou Ă la personne assumant la charge effective de l'Ă©lĂšve. Dans le cas oĂč les familles auraient donnĂ© procuration sous seing privĂ© au chef d'Ă©tablissement, la bourse est versĂ©e aux familles par l'intermĂ©diaire de celui-ci aprĂšs dĂ©duction Ă©ventuelle des frais de pension ou de demi-pension. Article D. 531-12 En cas d'absences injustifiĂ©es et rĂ©pĂ©tĂ©es d'un Ă©lĂšve, la bourse peut donner lieu Ă retenue. Cette retenue est opĂ©rĂ©e lorsque la durĂ©e cumulĂ©e de ces absences excĂšde quinze jours, dans la proportion d'un deux cent soixante-dixiĂšme par jour d'absence. La dĂ©cision, motivĂ©e, est prise par le chef d'Ă©tablissement s'agissant des Ă©lĂšves des Ă©tablissements d'enseignement public. Elle est de la compĂ©tence de l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale, sur proposition du chef d'Ă©tablissement, s'agissant des Ă©lĂšves des Ă©tablissements d'enseignement privĂ©s. Sous-section 2 - Bourses nationales d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e Paragraphe 1 - Formations et Ă©tablissements habilites Ă recevoir des boursiers nationaux du second degrĂ© de lycĂ©e Article R. 531-13 Les bourses nationales d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e sont destinĂ©es Ă favoriser la scolaritĂ© des Ă©lĂšves qui suivent des enseignements gĂ©nĂ©raux, technologiques ou professionnels dans les classes ou Ă©tablissements mentionnĂ©s aux articles L. 531-4 et L. 531-5 ainsi que dans les Ă©coles de mĂ©tiers. Article R. 531-14 Pour recevoir des Ă©lĂšves boursiers nationaux, les Ă©tablissements d'enseignement privĂ©s hors contrat doivent remplir l'une des deux conditions suivantes 1° avoir Ă©tĂ© habilitĂ©s avant le 1er juillet 1951 ; 2° ĂȘtre habilitĂ©s par le recteur d'acadĂ©mie, aprĂšs avis du conseil acadĂ©mique de l'Ăducation nationale siĂ©geant en formation contentieuse et disciplinaire. Article D. 531-15 Les Ă©tablissements mentionnĂ©s au 2° de l'article R. 531-14 doivent remplir les conditions exigĂ©es des Ă©tablissements d'enseignement public du second degrĂ© relatives Ă l'installation matĂ©rielle, au respect des programmes d'enseignement et Ă la qualification des personnels. Ces Ă©tablissements sont soumis Ă l'inspection de l'Ătat. Les demandes d'habilitation Ă recevoir des boursiers nationaux du second degrĂ© de lycĂ©e sont dĂ©posĂ©es avant le 31 dĂ©cembre au rectorat d'acadĂ©mie. Les dĂ©cisions du recteur d'octroi ou de rejet de l'habilitation sont motivĂ©es et interviennent avant le 1er juin pour prendre effet Ă la rentrĂ©e scolaire suivante. Les retraits d'habilitation sont soumis Ă l'avis du conseil acadĂ©mique de l'Ăducation nationale siĂ©geant en formation contentieuse et disciplinaire. Ils font l'objet d'une dĂ©cision du recteur motivĂ©e qui peut intervenir Ă toute Ă©poque. Cette dĂ©cision n'est opposable aux boursiers, avec effet Ă compter de la rentrĂ©e scolaire suivante, que si cette dĂ©cision est intervenue avant le 1er juin. Article R. 531-16 Les Ă©lĂšves des classes sous contrat simple des Ă©tablissements ou services sociaux ou mĂ©dico-sociaux privĂ©s mentionnĂ©s au 2° et au 12° du I de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles peuvent recevoir des bourses de second degrĂ© de lycĂ©e, dans les mĂȘmes conditions que les Ă©lĂšves des Ă©tablissements publics, si le statut de l'Ă©tablissement ou du service qui les accueille ne leur permet pas de bĂ©nĂ©ficier de la prise en charge prĂ©vue Ă l'article L. 242-10 du mĂȘme code. Article D. 531-17 Les Ă©lĂšves inscrits dans une classe de niveau second degrĂ© de lycĂ©e du Centre national d'enseignement Ă distance peuvent Ă©galement bĂ©nĂ©ficier de bourses de lycĂ©e selon des conditions et modalitĂ©s fixĂ©es par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation. Paragraphe 2 - CritĂšres d'attribution Article R. 531-18 Les bourses nationales d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e sont attribuĂ©es sans condition de nationalitĂ© de l'Ă©lĂšve dĂšs lors que la famille rĂ©side en France. Article R. 531-19 Les bourses nationales d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e sont attribuĂ©es, dans la limite des crĂ©dits budgĂ©taires, sous condition de ressources en fonction des charges de la famille ou de la personne qui, au sens de la lĂ©gislation sur les prestations familiales, assume la charge effective et permanente de l'Ă©lĂšve. Article R. 531-20 Ă titre exceptionnel, des bourses provisoires d'Ă©tudes peuvent ĂȘtre accordĂ©es en cours d'annĂ©e par le recteur d'acadĂ©mie, dans la limite des crĂ©dits budgĂ©taires, Ă des Ă©lĂšves dĂ©jĂ prĂ©sents dans un Ă©tablissement habilitĂ© Ă recevoir des boursiers nationaux du second degrĂ© de lycĂ©e lorsque, par suite d'Ă©vĂ©nements graves et imprĂ©visibles, la famille se trouve dans l'incapacitĂ© d'assumer tout ou partie des frais de scolaritĂ©. Les bĂ©nĂ©ficiaires de bourses provisoires d'Ă©tudes constituent un dossier de demande de bourse nationale d'Ă©tudes de second degrĂ© de lycĂ©e pour l'annĂ©e scolaire suivante au plus tard Ă la date limite de dĂ©pĂŽt des dossiers de candidature. Article D. 531-21 Les bourses nationales d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e sont attribuĂ©es selon un barĂšme national. Ce barĂšme prend en considĂ©ration les charges et les ressources de la famille ou de la personne assumant la charge effective de l'Ă©lĂšve ou les charges et ressources personnelles de l'Ă©lĂšve au cours de l'avant-derniĂšre annĂ©e civile par rapport Ă celle du dĂ©pĂŽt de la demande de bourse ou d'une annĂ©e plus rĂ©cente en cas de modification substantielle de la situation familiale entraĂźnant une diminution des ressources depuis l'annĂ©e de rĂ©fĂ©rence. La vĂ©rification des ressources et charges familiales est effectuĂ©e lors de la premiĂšre demande de bourse et en cas de redoublement ou de changement d'orientation. Elle intervient Ă©galement lors de la campagne de bourse de l'annĂ©e scolaire suivante en cas de modification de la situation familiale depuis l'annĂ©e de rĂ©fĂ©rence. Un arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© du budget et du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation fixe les plafonds de ressources ouvrant droit Ă l'attribution de ces bourses. Article D. 531-22 Des promotions de bourses peuvent ĂȘtre accordĂ©es Ă des Ă©lĂšves dĂ©jĂ boursiers lorsque, par suite d'une modification substantielle de la situation familiale entraĂźnant une diminution des ressources, la bourse dont l'Ă©lĂšve est titulaire devient insuffisante. Lorsque la situation de famille d'un boursier se trouve amĂ©liorĂ©e, la famille ou la personne assumant la charge effective de l'Ă©lĂšve en informe le recteur et la diminution ou, Ă©ventuellement, la suppression de la bourse peut ĂȘtre prononcĂ©e par dĂ©cision motivĂ©e. Paragraphe 3 - ModalitĂ©s d'attribution Article D. 531-23 Les bourses nationales d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e sont accordĂ©es pour la durĂ©e de la scolaritĂ© au niveau du lycĂ©e ou de la pĂ©riode de scolaritĂ© restant Ă accomplir Ă ce niveau d'Ă©tudes. Article D. 531-24 Les demandes de bourses nationales d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e sont retirĂ©es au secrĂ©tariat de l'Ă©tablissement frĂ©quentĂ© par l'Ă©lĂšve Ă compter de la rentrĂ©e de janvier. Le dossier de candidature comporte le formulaire ainsi que l'avis d'imposition Ă l'impĂŽt sur le revenu du foyer fiscal dont dĂ©pend l'Ă©lĂšve. Le dossier est remis, dĂ»ment complĂ©tĂ© par la famille, la personne assumant la charge effective de l'Ă©lĂšve, ou l'Ă©lĂšve majeur, au chef de l'Ă©tablissement mentionnĂ© au premier alinĂ©a au plus tard Ă la date limite fixĂ©e par le ministre chargĂ© de l'Ă©ducation. Un accusĂ© de rĂ©ception de la demande de bourse est dĂ©livrĂ© aux familles. Il ne peut ĂȘtre dĂ©posĂ© qu'une seule demande de bourse par Ă©lĂšve. Article R. 531-25 Les dĂ©cisions d'attribution ou de refus de bourses nationales d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e sont prises par le recteur d'acadĂ©mie sur le rapport de l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale. Ces dĂ©cisions sont notifiĂ©es dans un dĂ©lai de trois jours aux reprĂ©sentants lĂ©gaux des demandeurs. Elles mentionnent les voies de recours. En cas de rejet, ceux-ci peuvent, dans le dĂ©lai de huit jours qui suit la notification, former un recours sous couvert de l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale, auprĂšs du recteur. Article D. 531-26 Le recteur d'acadĂ©mie statue sur les recours qui lui sont prĂ©sentĂ©s Ă la suite de refus d'attribution de bourses nationales d'Ă©tudes de second degrĂ© de lycĂ©e. Les dĂ©cisions sont notifiĂ©es dans un dĂ©lai de trois jours aux reprĂ©sentants lĂ©gaux des demandeurs. Article D. 531-27 Les familles des Ă©lĂšves dont la demande de bourse nationale d'Ă©tudes de second degrĂ© de lycĂ©e est retenue par le recteur d'acadĂ©mie en sont immĂ©diatement avisĂ©es et invitĂ©es Ă prĂ©ciser Ă l'inspection acadĂ©mique l'Ă©tablissement public ou privĂ© frĂ©quentĂ© par le candidat Ă la rentrĂ©e scolaire suivante. Ă dĂ©faut de rĂ©ponse, le candidat est considĂ©rĂ© comme ayant renoncĂ© Ă sa demande de bourse. Article D. 531-28 Des transferts de bourses entre Ă©tablissements habilitĂ©s Ă recevoir des boursiers nationaux du second degrĂ© de lycĂ©e peuvent ĂȘtre accordĂ©s par le recteur d'acadĂ©mie. Ces transferts sont de droit quand la famille de l'Ă©lĂšve change de rĂ©sidence. La bourse est retirĂ©e si le boursier qui change d'Ă©tablissement n'a pas obtenu d'autorisation prĂ©alable. Paragraphe 4 - Montant et paiement Article D. 531-29 Les bourses nationales d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e sont constituĂ©es de parts unitaires dont le montant est fixĂ©, pour chaque annĂ©e scolaire, par le ministre chargĂ© du budget et le ministre chargĂ© de l'Ă©ducation. Le recteur d'acadĂ©mie arrĂȘte le nombre de parts attribuĂ©es au boursier. Des parts supplĂ©mentaires sont accordĂ©es aux boursiers de l'enseignement technologique du second degrĂ© et aux boursiers enfants d'agriculteurs. Des primes sont par ailleurs allouĂ©es Ă certains boursiers pour tenir compte de la spĂ©cificitĂ© de leur scolaritĂ©. Les filiĂšres de formation ouvrant droit Ă ces avantages complĂ©mentaires ainsi que les montants des primes mentionnĂ©es au quatriĂšme alinĂ©a sont dĂ©terminĂ©s par le ministre chargĂ© de l'Ă©ducation. Article R. 531-30 Les bourses nationales d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e sont payables sur prĂ©sentation d'Ă©tats justificatifs au dĂ©but de chaque trimestre de scolaritĂ©. Article R. 531-31 Le paiement des bourses nationales d'Ă©tudes de second degrĂ© de lycĂ©e est subordonnĂ© Ă l'assiduitĂ© aux enseignements. L'assiduitĂ© du boursier est certifiĂ©e par le chef d'Ă©tablissement lors de l'envoi de l'Ă©tat trimestriel des bourses attribuĂ©es. En cas d'absences injustifiĂ©es et rĂ©pĂ©tĂ©es d'un Ă©lĂšve, la bourse peut donner lieu Ă retenue. Cette retenue est opĂ©rĂ©e lorsque la durĂ©e cumulĂ©e de ces absences excĂšde quinze jours, dans la proportion d'un deux cent soixante-dixiĂšme par jour d'absence. Les absences constatĂ©es au cours des deux premiers trimestres sont imputĂ©es sur le trimestre suivant ; celles constatĂ©es pendant le troisiĂšme trimestre donnent lieu Ă l'Ă©tablissement d'ordre de reversement. Article D. 531-32 Des congĂ©s, notamment pour raisons de santĂ© ou de sĂ©jour Ă l'Ă©tranger, peuvent ĂȘtre accordĂ©s par le recteur d'acadĂ©mie aux boursiers qui en font la demande motivĂ©e. Le congĂ© comporte la suspension du paiement de la bourse mais le versement peut ĂȘtre exceptionnellement maintenu pendant la pĂ©riode du congĂ©. Article R. 531-33 Dans les Ă©tablissements d'enseignement publics, la bourse est versĂ©e Ă la famille ou Ă la personne assumant la charge effective de l'Ă©lĂšve par l'intermĂ©diaire du comptable de l'Ă©tablissement oĂč est scolarisĂ© l'Ă©lĂšve, aprĂšs dĂ©duction Ă©ventuelle des frais de pension ou de demi-pension pour les Ă©lĂšves ayant la qualitĂ© d'interne ou de demi-pensionnaire. Article R. 531-34 Dans les Ă©tablissements d'enseignement privĂ©s habilitĂ©s Ă recevoir des boursiers nationaux du second degrĂ© de lycĂ©e, les bourses sont payables Ă la famille ou Ă la personne assumant la charge effective de l'Ă©lĂšve. Dans le cas oĂč les familles auraient donnĂ© procuration sous seing privĂ© au chef d'Ă©tablissement, la bourse est versĂ©e aux familles par l'intermĂ©diaire de celui-ci aprĂšs dĂ©duction Ă©ventuelle des frais de pension ou de demi-pension. Article R. 531-35 La bourse peut ĂȘtre payĂ©e au boursier majeur ou Ă©mancipĂ© qui n'est Ă la charge d'aucune personne. Article D. 531-36 Les bourses nationales d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e peuvent ĂȘtre cumulĂ©es avec les bourses fondĂ©es et entretenues par les collectivitĂ©s territoriales, Ă©tablissements publics ou organismes soumis au contrĂŽle financier ou bĂ©nĂ©ficiant d'une subvention de l'Ătat. Sous-section 3 - Bourses au mĂ©rite Article D. 531-37 Des bourses au mĂ©rite peuvent ĂȘtre attribuĂ©es aux Ă©lĂšves boursiers qui s'engagent, Ă l'issue de la classe de troisiĂšme, dans un cycle d'enseignement conduisant au baccalaurĂ©at gĂ©nĂ©ral, technologique ou professionnel dans un Ă©tablissement ou une classe habilitĂ© Ă recevoir des boursiers nationaux du second degrĂ©. Ces bourses au mĂ©rite sont attribuĂ©es de plein droit Ă tous les boursiers ayant obtenu une mention bien ou trĂšs bien au diplĂŽme national du brevet. Elles peuvent, en outre, ĂȘtre attribuĂ©es Ă des Ă©lĂšves boursiers qui se sont distinguĂ©s par leurs efforts dans le travail au cours de la classe de troisiĂšme. Le dispositif des bourses au mĂ©rite contribue en particulier Ă la promotion des Ă©lĂšves scolarisĂ©s dans les Ă©tablissements de l'Ă©ducation prioritaire. Article D. 531-38 Pour les Ă©lĂšves mentionnĂ©s au troisiĂšme alinĂ©a de l'article D. 531-37, la dĂ©cision d'attribution de la bourse au mĂ©rite relĂšve de la compĂ©tence de l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale, aprĂšs avis d'une commission dĂ©partementale qu'il prĂ©side et dont il dĂ©signe les membres pour une durĂ©e de trois ans. Cette commission est composĂ©e de dix-sept membres 1° quatre chefs d'Ă©tablissement ; 2° un gestionnaire ; 3° un assistant de service social ; 4° un conseiller principal d'Ă©ducation ; 5° un conseiller d'orientation-psychologue ; 6° deux reprĂ©sentants des parents d'Ă©lĂšves ; 7° deux reprĂ©sentants des Ă©lĂšves issus du conseil acadĂ©mique de la vie lycĂ©enne ; 8° deux enseignants ; 9° une personne qualifiĂ©e reprĂ©sentant l'enseignement privĂ© ; 10° deux reprĂ©sentants des collectivitĂ©s territoriales. Article D. 531-39 Les chefs d'Ă©tablissement intĂ©ressĂ©s transmettent Ă l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ă©ducation nationale, le dossier des Ă©lĂšves proposĂ©s par les conseils de classe pour l'obtention d'une bourse au mĂ©rite. La commission dĂ©partementale examine ces dossiers et formule ses avis en veillant Ă ce que les parcours des Ă©lĂšves mĂ©ritants soient pris en considĂ©ration quelle que soit l'orientation vers les trois voies de formation du lycĂ©e. Article D. 531-40 Le montant annuel de la bourse au mĂ©rite est fixĂ© par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation et du ministre chargĂ© du budget. Le paiement de ce complĂ©ment de bourse est subordonnĂ© Ă l'engagement Ă©crit de l'Ă©lĂšve et de la personne assumant sa charge effective Ă poursuivre sa scolaritĂ© avec assiduitĂ© jusqu'au baccalaurĂ©at gĂ©nĂ©ral, technologique ou professionnel. Les Ă©lĂšves qui ne satisfont pas Ă l'obligation d'assiduitĂ© ou dont les efforts fournis et les rĂ©sultats scolaires sont jugĂ©s trĂšs insuffisants par le conseil de classe peuvent se voir suspendre le bĂ©nĂ©fice de ce complĂ©ment de bourse par l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale, au vu des Ă©lĂ©ments fournis par l'Ă©tablissement d'accueil. Article D. 531-41 Les Ă©lĂšves attributaires d'une bourse au mĂ©rite scolarisĂ©s dans un Ă©tablissement d'enseignement relevant du ministre chargĂ© de l'agriculture qui poursuivent leur scolaritĂ© dans un lycĂ©e relevant du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation conservent le bĂ©nĂ©fice de cette bourse. Sous-section 4 - Prime Ă l'internat Article D. 531-42 Les Ă©lĂšves internes attributaires d'une bourse nationale de collĂšge ou d'une bourse de second degrĂ© de lycĂ©e bĂ©nĂ©ficient d'une prime Ă l'internat. Cette prime est soumise aux mĂȘmes rĂšgles de gestion que la bourse. Son versement est effectuĂ© trimestriellement. Article D. 531-43 Le montant annuel de la prime Ă l'internat est fixĂ© par arrĂȘtĂ© des ministres chargĂ©s de l'Ă©ducation et du budget. Section 2 - Bourses de l'enseignement agricole Article D. 531-44 Les rĂšgles relatives aux dĂ©cisions d'attribution des bourses nationales mentionnĂ©es au 3° de l'article L. 531-4 du prĂ©sent code aux Ă©lĂšves inscrits dans les Ă©tablissements d'enseignement agricole sont fixĂ©es par l'article R. 810-4 du code rural. Section 3 - Bourses scolaires a l'Ă©tranger Article D. 531-45 Les bourses accordĂ©es par l'Agence pour l'enseignement français Ă l'Ă©tranger en application des dispositions du 5° de l'article L. 452-2 sont proposĂ©es par des commissions locales instituĂ©es auprĂšs des postes diplomatiques ou consulaires et attribuĂ©es aprĂšs avis d'une commission nationale instituĂ©e auprĂšs du directeur de l'agence. Article D. 531-46 Pour bĂ©nĂ©ficier des bourses scolaires Ă l'Ă©tranger, les Ă©lĂšves doivent 1° ĂȘtre de nationalitĂ© française et inscrits ou en cours d'inscription au registre des Français Ă©tablis hors de France de la circonscription consulaire dans laquelle ils ont leur rĂ©sidence ; 2° frĂ©quenter un des Ă©tablissements figurant sur la liste arrĂȘtĂ©e chaque annĂ©e par le ministre chargĂ© de l'Ă©ducation, le ministre des affaires Ă©trangĂšres et le ministre chargĂ© de la coopĂ©ration en application du 5° de l'article L. 452-2 ; 3° rĂ©sider avec leur famille dans le pays oĂč est situĂ© l'Ă©tablissement scolaire frĂ©quentĂ©. Ă titre dĂ©rogatoire, sur proposition des commissions locales et aprĂšs avis conforme de la commission nationale, des bourses peuvent ĂȘtre accordĂ©es Ă des enfants scolarisĂ©s dans d'autres Ă©tablissements dispensant au moins la moitiĂ© de leur enseignement en français ou inscrits au Centre national d'enseignement Ă distance. Les seuls motifs de dĂ©rogation concernent l'absence, l'Ă©loignement, la capacitĂ© d'accueil insuffisante ou l'impossibilitĂ© de frĂ©quentation d'un Ă©tablissement rĂ©pondant aux conditions du 2° du prĂ©sent article. Article D. 531-47 La commission locale est prĂ©sidĂ©e par le chef de poste diplomatique ou consulaire, ou son reprĂ©sentant. Elle comprend 1° Des membres de droit a le conseiller culturel ou son reprĂ©sentant ; b le ou les dĂ©lĂ©guĂ©s reprĂ©sentant le pays ou la circonscription Ă l'AssemblĂ©e des Français de l'Ă©tranger. 2° Des membres dĂ©signĂ©s par le chef de la mission diplomatique ou consulaire, reprĂ©sentant a les Ă©tablissements d'enseignement concernĂ©s ; b les organisations syndicales reprĂ©sentatives des personnels enseignants ; c les associations de parents d'Ă©lĂšves ; d les associations de Français Ă©tablis hors de France. Le prĂ©sident de la commission locale peut convier, Ă titre consultatif, toute personne qualifiĂ©e dont l'audition lui semble susceptible d'Ă©clairer les travaux de la commission. Article D. 531-48 Les commissions locales examinent et prĂ©sentent Ă la commission nationale les demandes de bourses scolaires dont peuvent bĂ©nĂ©ficier les Ă©lĂšves français Ă©tablis hors de France dans les conditions dĂ©finies aux articles D. 531-45 et D. 531-46. Elles rĂ©partissent entre les bĂ©nĂ©ficiaires les crĂ©dits dĂ©lĂ©guĂ©s par l'agence, dans le respect des critĂšres gĂ©nĂ©raux dĂ©finis par des instructions spĂ©cifiques. Article D. 531-49 La commission locale peut demander Ă l'agence d'Ă©carter un dossier de demande ou de suspendre le bĂ©nĂ©fice d'une bourse en prĂ©sence d'une dĂ©claration inexacte de ressources des parents ou d'une frĂ©quentation scolaire irrĂ©guliĂšre injustifiĂ©e. Article D. 531-50 La commission nationale est prĂ©sidĂ©e par le directeur de l'agence. Elle comprend en outre vingt et un membres 1° le directeur des relations europĂ©ennes et internationales et de la coopĂ©ration au ministĂšre de l'Ă©ducation nationale ou son reprĂ©sentant ; 2° le directeur gĂ©nĂ©ral de la coopĂ©ration internationale et du dĂ©veloppement au ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres ou son reprĂ©sentant ; 3° le directeur gĂ©nĂ©ral de l'administration au ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres ou son reprĂ©sentant ; 4° un inspecteur gĂ©nĂ©ral de l'Ă©ducation nationale, dĂ©signĂ© par le ministre chargĂ© de l'Ă©ducation ; 5° l'inspecteur gĂ©nĂ©ral des affaires Ă©trangĂšres ou son reprĂ©sentant ; 6° le directeur des Français Ă l'Ă©tranger et des Ă©trangers en France au ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres ou son reprĂ©sentant ; 7° deux sĂ©nateurs reprĂ©sentant les Français Ă©tablis hors de France ; 8° deux membres de l'AssemblĂ©e des Français de l'Ă©tranger ; 9° trois reprĂ©sentants des organisations syndicales reprĂ©sentatives des personnels enseignants français ; 10° quatre reprĂ©sentants des associations de parents d'Ă©lĂšves ; 11° deux reprĂ©sentants des organismes gestionnaires d'Ă©tablissements scolaires français Ă l'Ă©tranger ; 12° deux reprĂ©sentants des associations de Français Ă©tablis hors de France. Le service des bourses de l'Agence pour l'enseignement français Ă l'Ă©tranger assure l'organisation et le secrĂ©tariat de la commission nationale. Article D. 531-51 La commission nationale est rĂ©unie deux fois par an. Elle est consultĂ©e sur toutes les questions relatives aux bourses scolaires ; elle examine les critĂšres d'attribution et donne son avis sur les propositions de bourses des commissions locales. Elle propose Ă l'agence la rĂ©partition entre ces derniĂšres de l'enveloppe annuelle des crĂ©dits allouĂ©s. Section 4 - Tarifs de la restauration scolaire Article R. 531-52 Les tarifs de la restauration scolaire fournie aux Ă©lĂšves des Ă©coles maternelles, des Ă©coles Ă©lĂ©mentaires, des collĂšges et des lycĂ©es de l'enseignement public sont fixĂ©s par la collectivitĂ© territoriale qui en a la charge. Article R. 531-53 Les tarifs mentionnĂ©s Ă l'article R. 531-52 ne peuvent, y compris lorsqu'une modulation est appliquĂ©e, ĂȘtre supĂ©rieurs au coĂ»t par usager rĂ©sultant des charges supportĂ©es au titre du service de restauration, aprĂšs dĂ©duction des subventions de toute nature bĂ©nĂ©ficiant Ă ce service. Chapitre II - L'allocation de rentrĂ©e scolaire Article D. 532-1 Les rĂšgles relatives aux conditions d'attribution de l'allocation de rentrĂ©e scolaire prĂ©vue Ă l'article L. 543-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale sont fixĂ©es au chapitre III du titre IV du livre V partie rĂ©glementaire et Ă l'article R. 755-14 du mĂȘme code. Titre IV - La santĂ© scolaireChapitre Ier - La protection de la santĂ© Section 1 - Organisation Article D. 541-1 En cas de changement d'Ă©tablissement scolaire, les informations concernant la santĂ© de l'Ă©lĂšve suivent ce dernier. Tout au long de la scolaritĂ©, l'intĂ©ressĂ© ou ses reprĂ©sentants lĂ©gaux ont accĂšs Ă ces informations, dans les conditions prĂ©vues par l'article R. 4127-45 du code de la santĂ© publique. Article D. 541-2 Les missions des mĂ©decins de l'Ăducation nationale sont fixĂ©es Ă l'article 2 du dĂ©cret n° 91-1195 du 27 novembre 1991 portant dispositions statutaires applicables au corps des mĂ©decins de l'Ă©ducation nationale et Ă l'emploi de mĂ©decin de l'Ă©ducation nationale-conseiller technique. Les missions des infirmiers et infirmiĂšres de l'Ăducation nationale sont fixĂ©es Ă l'article L. 4311-1 du code de la santĂ© publique et au chapitre Ier du titre Ier du livre III de la quatriĂšme partie rĂ©glementaire de ce code. Article D. 541-3 Le centre mĂ©dico-social scolaire constitue un ensemble de locaux amĂ©nagĂ©s et Ă©quipĂ©s pour permettre d'effectuer 1° les visites et examens mĂ©dicaux des Ă©lĂšves ; 2° les examens mĂ©dicaux du personnel des Ă©coles et Ă©tablissements d'enseignement publics et privĂ©s et des personnes se trouvant en contact habituel avec les Ă©lĂšves dans l'enceinte de ces Ă©coles et Ă©tablissements ; 3° toutes autres visites et tous examens utiles ainsi que le dĂ©pistage des affections bucco-dentaires. Article D. 541-4 Les communes mentionnĂ©es Ă l'article L. 541-3 organisent les centres mĂ©dico-sociaux scolaires. Elles mettent les locaux nĂ©cessaires Ă la disposition des services de l'Ă©ducation nationale chargĂ©s du suivi de la santĂ© des Ă©lĂšves. Article R. 541-5 Les modalitĂ©s d'organisation des soins et des urgences dans les Ă©tablissements publics d'enseignement du second degrĂ© relevant du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation, des communes et des dĂ©partements relĂšvent de la compĂ©tence et de la responsabilitĂ© de ces Ă©tablissements. Section 2 - PrĂ©vention dans les activitĂ©s physiques et sportives Article R. 541-6 Une surveillance mĂ©dicale particuliĂšre est organisĂ©e au bĂ©nĂ©fice des Ă©lĂšves inscrits dans des unitĂ©s pĂ©dagogiques scolaires spĂ©cialement amĂ©nagĂ©es en vue de la pratique des sports. La surveillance mĂ©dicale particuliĂšre de ces Ă©lĂšves comprend au moins un examen mĂ©dico-sportif par trimestre. Elle est assurĂ©e sous la responsabilitĂ© du mĂ©decin inspecteur rĂ©gional de la jeunesse et des sports. Le mĂ©decin de la fĂ©dĂ©ration intĂ©ressĂ©e et le service de santĂ© de l'Ă©tablissement scolaire sont associĂ©s Ă cette surveillance mĂ©dicale. Section 3 - PrĂ©vention des risques professionnels Article D. 541-7 Les rĂšgles relatives Ă la santĂ© et Ă la sĂ©curitĂ© au travail pendant la scolaritĂ© des Ă©lĂšves prĂ©parant un diplĂŽme de l'enseignement technologique ou professionnel sont fixĂ©es par les dispositions du chapitre III du titre V du livre Ier de la quatriĂšme partie rĂ©glementaire du code du travail. Article D. 541-8 Les rĂšgles relatives Ă la protection contre les accidents du travail des Ă©lĂšves des Ă©tablissements d'enseignement du second degrĂ© mentionnĂ©s au a et au b du 2° de l'article L. 412-8 du code de la sĂ©curitĂ© sociale sont fixĂ©es par les dispositions des articles R. 412-4 et R. 444-7 du mĂȘme code. Article D. 541-9 Les rĂšgles relatives Ă la protection contre les accidents du travail des Ă©lĂšves des Ă©tablissements d'enseignement technique et de formation professionnelle agricoles mentionnĂ©s au 1° du II de l'article L. 751-1 du code rural sont fixĂ©es par les dispositions des articles D. 751-2 Ă D. 751-4 du mĂȘme code. Section 4 - Contraception d'urgence Article D. 541-10 Les rĂšgles relatives au protocole d'administration d'une contraception d'urgence dans les Ă©tablissements d'enseignement du second degrĂ© sont fixĂ©es par les dispositions des articles D. 5134-5 Ă D. 5134-10 du code de la santĂ© publique. Chapitre II - La prĂ©vention des mauvais traitements Article D. 542-1 La formation des personnes mentionnĂ©es Ă l'article L. 542-1 est mise en oeuvre dans le cadre de programmes qui doivent traiter au minimum les thĂšmes suivants 1° la dĂ©finition et les causes des mauvais traitements Ă l'Ă©gard des enfants ; 2° les moyens de repĂ©rer les cas d'enfants maltraitĂ©s ; 3° le cadre juridique et institutionnel de la protection de l'enfance en France ; 4° les modalitĂ©s d'intervention des services chargĂ©s de la prise en charge des enfants maltraitĂ©s et de leurs familles ; 5° la prĂ©vention des mauvais traitements Ă l'Ă©gard des enfants ; 6° les techniques d'Ă©valuation des actions de prĂ©vention des mauvais traitements et de protection des enfants maltraitĂ©s. Titre V - Les activitĂ©s pĂ©riscolaires, sportives et culturellesChapitre Ier - Les activitĂ©s pĂ©riscolaires Section 1 - AgrĂ©ment des associations Ă©ducatives complĂ©mentaires de l'enseignement public Article D. 551-1 Les associations qui apportent leur concours Ă l'enseignement public peuvent faire l'objet d'un agrĂ©ment lorsque ce concours prend l'une des formes suivantes 1° interventions pendant le temps scolaire, en appui aux activitĂ©s d'enseignement conduites par les Ă©tablissements ; 2° organisation d'activitĂ©s Ă©ducatives complĂ©mentaires en dehors du temps scolaire ; 3° contribution au dĂ©veloppement de la recherche pĂ©dagogique, Ă la formation des Ă©quipes pĂ©dagogiques et des autres membres de la communautĂ© Ă©ducative. Article D. 551-2 L'agrĂ©ment est accordĂ© aprĂšs vĂ©rification du caractĂšre d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, du caractĂšre non lucratif et de la qualitĂ© des services proposĂ©s par ces associations, de leur compatibilitĂ© avec les activitĂ©s du service public de l'Ă©ducation, de leur complĂ©mentaritĂ© avec les instructions et programmes d'enseignement ainsi que de leur respect des principes de laĂŻcitĂ© et d'ouverture Ă tous sans discrimination. Article D. 551-3 L'agrĂ©ment est accordĂ© pour une durĂ©e de cinq ans. Il est renouvelable pour la mĂȘme durĂ©e suivant la mĂȘme procĂ©dure. L'agrĂ©ment accordĂ© Ă une association nationale ou Ă une fĂ©dĂ©ration d'associations peut ĂȘtre Ă©tendu, sur sa demande, Ă ses structures rĂ©gionales, dĂ©partementales et locales qui remplissent les conditions fixĂ©es aux articles D. 551-1 et D. 551-2. La liste des associations agréées fait l'objet d'une publication au Bulletin officiel du ministĂšre de l'Ăducation nationale. Article D. 551-4 Les demandes d'agrĂ©ment prĂ©sentĂ©es par les associations dont l'action revĂȘt une dimension nationale sont adressĂ©es au ministre chargĂ© de l'Ă©ducation. Les demandes d'agrĂ©ment des associations dont les activitĂ©s s'exercent au niveau local, dĂ©partemental ou acadĂ©mique sont adressĂ©es au recteur d' D. 551-5 Les demandes d'agrĂ©ment sont accompagnĂ©es d'un dossier dont la composition est fixĂ©e par arrĂȘtĂ©. Ce dossier est soumis pour avis, selon le cas, au Conseil national des associations Ă©ducatives complĂ©mentaires de l'enseignement public ou au conseil acadĂ©mique des associations Ă©ducatives complĂ©mentaires de l'enseignement public mentionnĂ©s Ă la section 2 du prĂ©sent chapitre. La dĂ©cision accordant l'agrĂ©ment est prise, selon le niveau d'intervention de l'association, par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation ou du recteur d'acadĂ©mie et notifiĂ©e Ă l'association concernĂ©e. L'agrĂ©ment peut ĂȘtre retirĂ© dans les mĂȘmes formes. Article D. 551-6 Les associations agréées peuvent intervenir pendant le temps scolaire en appui aux activitĂ©s d'enseignement, sans toutefois se substituer Ă elles. L'autorisation est dĂ©livrĂ©e par le directeur d'Ă©cole ou le chef d'Ă©tablissement, dans le cadre des principes et des orientations dĂ©finis par le conseil d'Ă©cole ou le conseil d'administration, Ă la demande ou avec l'accord des Ă©quipes pĂ©dagogiques concernĂ©es et dans le respect de la responsabilitĂ© pĂ©dagogique des enseignants. Le directeur d'Ă©cole ou le chef d'Ă©tablissement peut, pour une intervention exceptionnelle, autoriser dans les mĂȘmes conditions l'intervention d'une association non agréée s'il a auparavant informĂ© du projet d'intervention le recteur ou l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ă©ducation nationale, dans le cas oĂč celui-ci a reçu dĂ©lĂ©gation de signature. AprĂšs avoir pris connaissance de ce projet, l'autoritĂ© acadĂ©mique peut notifier au directeur d'Ă©cole ou au chef d'Ă©tablissement son opposition Ă l'action projetĂ©e. Section 2 - Le conseil national et les conseils acadĂ©miques des associations Ă©ducatives complĂ©mentaires de l'enseignement public Article D. 551-7 Le Conseil national des associations Ă©ducatives complĂ©mentaires de l'enseignement public et les conseils acadĂ©miques des associations Ă©ducatives complĂ©mentaires de l'enseignement public sont chargĂ©s de favoriser la concertation entre l'administration de l'Ă©ducation nationale et ses partenaires. Article D. 551-8 Le Conseil national des associations Ă©ducatives complĂ©mentaires de l'enseignement public est prĂ©sidĂ© par le ministre chargĂ© de l'Ă©ducation ou son reprĂ©sentant. Il est, en outre, composĂ© de vingt-quatre membres 1° huit reprĂ©sentants des associations agréées ; 2° six reprĂ©sentants des organisations reprĂ©sentatives des personnels de direction, d'Ă©ducation et d'enseignement ; 3° cinq reprĂ©sentants des organisations reprĂ©sentatives de parents d'Ă©lĂšves ; 4° quatre reprĂ©sentants du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation ; 5° un reprĂ©sentant des ministres chargĂ©s de la jeunesse et des sports. Article D. 551-9 Le Conseil national des associations Ă©ducatives complĂ©mentaires de l'enseignement public 1° donne son avis sur les demandes d'agrĂ©ment et sur les propositions de retrait d'agrĂ©ment des associations dont l'action revĂȘt une dimension nationale ; 2° examine les rĂ©sultats de l'Ă©valuation des activitĂ©s complĂ©mentaires de l'enseignement public ; 3° est consultĂ© sur les critĂšres de rĂ©partition de l'aide du ministĂšre de l'Ă©ducation nationale rĂ©servĂ©e aux activitĂ©s complĂ©mentaires de l'enseignement public. Article D. 551-10 Le conseil acadĂ©mique des associations Ă©ducatives complĂ©mentaires de l'enseignement public est prĂ©sidĂ© par le recteur d'acadĂ©mie ou son reprĂ©sentant. Il est, en outre, composĂ© de quatorze membres 1° cinq reprĂ©sentants des associations agréées ; 2° trois reprĂ©sentants des organisations reprĂ©sentatives des personnels de direction, d'Ă©ducation et d'enseignement ; 3° trois reprĂ©sentants des organisations reprĂ©sentatives de parents d'Ă©lĂšves ; 4° deux reprĂ©sentants du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation ; 5° un reprĂ©sentant des ministres chargĂ©s de la jeunesse et des sports. Article D. 551-11 Le conseil acadĂ©mique des associations Ă©ducatives complĂ©mentaires de l'enseignement public 1° donne son avis sur les demandes d'agrĂ©ment et sur les propositions de retrait concernant les associations dont les activitĂ©s s'exercent au niveau local, dĂ©partemental ou acadĂ©mique ; 2° examine les rĂ©sultats de l'Ă©valuation des activitĂ©s complĂ©mentaires de l'enseignement public conduites dans l'acadĂ©mie. Article D. 551-12 Les membres du conseil national et des conseils acadĂ©miques des associations Ă©ducatives complĂ©mentaires de l'enseignement public sont dĂ©signĂ©s pour trois ans par arrĂȘtĂ©, respectivement, du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation et des recteurs d'acadĂ©mie, chacun en ce qui le concerne. Le conseil national et les conseils acadĂ©miques des associations Ă©ducatives complĂ©mentaires de l'enseignement public se rĂ©unissent au moins une fois par an. Ils peuvent, en outre, ĂȘtre rĂ©unis sur convocation de leur prĂ©sident ou Ă la demande du tiers au moins de leurs membres. Ils fixent leurs rĂšgles internes de fonctionnement. Des reprĂ©sentants supplĂ©ants sont dĂ©signĂ©s en nombre Ă©gal Ă celui des membres titulaires du conseil national et des conseils acadĂ©miques des associations Ă©ducatives complĂ©mentaires de l'enseignement public reprĂ©sentant les associations, les personnels de direction, d'Ă©ducation et d'enseignement et les parents d'Ă©lĂšves. Un reprĂ©sentant supplĂ©ant siĂšge au conseil national ou au conseil acadĂ©mique des associations Ă©ducatives complĂ©mentaires de l'enseignement public en cas d'empĂȘchement d'un membre titulaire. Chapitre II - Les activitĂ©s physiques et sportives Article R. 552-1 Les statuts des associations sportives scolaires des Ă©tablissements d'enseignement du premier degrĂ© comportent les dispositions ci-aprĂšs. 1° Les associations sont affiliĂ©es Ă des fĂ©dĂ©rations sportives scolaires de l'enseignement du premier degrĂ© dont les statuts sont approuvĂ©s par dĂ©cret en Conseil d'Ătat. Elles participent aux rencontres, Ă©preuves et manifestations organisĂ©es ou contrĂŽlĂ©es par ces fĂ©dĂ©rations. 2° Chaque association comprend a le directeur de l'Ă©cole, membre de droit ; b des membres actifs volontaires enseignants et membres de l'Ă©quipe Ă©ducative, parents des Ă©lĂšves de l'Ă©cole, professeurs des Ă©coles stagiaires, Ă©lĂšves des diffĂ©rentes classes ainsi que les personnels et animateurs de l'Ă©cole agréés par le bureau de l'association. 3° L'association est administrĂ©e par un comitĂ© directeur Ă©lu chaque annĂ©e par une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. Il comprend deux tiers d'adultes, dont au moins un parent d'Ă©lĂšves, et un tiers d'Ă©lĂšves Ă©lus respectivement par le collĂšge des adultes et le collĂšge des Ă©lĂšves. 4° Le comitĂ© directeur dĂ©signe, parmi ses membres adultes, un bureau composĂ© d'un prĂ©sident, d'un secrĂ©taire et d'un trĂ©sorier. Dans le cas oĂč le directeur de l'Ă©cole n'est pas membre du bureau, il assiste de plein droit aux rĂ©unions de celui-ci avec voix consultative. Article R. 552-2 Les statuts des associations sportives des Ă©tablissements d'enseignement du second degrĂ© comportent les dispositions ci-aprĂšs. 1° L'association est affiliĂ©e Ă l'Union nationale du sport scolaire 2° L'association se compose a du chef d'Ă©tablissement ; b des enseignants d'Ă©ducation physique et sportive participant Ă l'animation de l'association dans le cadre du forfait horaire rĂ©servĂ© Ă cet effet dans leurs obligations de service ; c des prĂ©sidents des associations de parents d'Ă©lĂšves de l'Ă©tablissement ou de leur reprĂ©sentant ; d des Ă©lĂšves inscrits dans l'Ă©tablissement et titulaires de la licence dĂ©livrĂ©e par l'Union nationale du sport scolaire ; e de tous les autres partenaires de la communautĂ© Ă©ducative Ă jour de leur cotisation. 3° L'association est administrĂ©e par un comitĂ© directeur prĂ©sidĂ© par le chef d'Ă©tablissement, prĂ©sident de l'association. Le comitĂ© directeur Ă©lit parmi ses membres un trĂ©sorier, un secrĂ©taire et un secrĂ©taire adjoint. Le secrĂ©taire est Ă©lu parmi les enseignants d'Ă©ducation physique et sportive, le secrĂ©taire adjoint parmi les autres catĂ©gories de membres du comitĂ© directeur. Le trĂ©sorier doit ĂȘtre majeur. Le nombre de membres du comitĂ© directeur est fixĂ© par l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. Il se rĂ©partit de la façon suivante a dans les collĂšges et lycĂ©es professionnels, le comitĂ© directeur se compose pour un tiers du chef d'Ă©tablissement et des enseignants d'Ă©ducation physique et sportive animateurs de l'association, pour un tiers de parents d'Ă©lĂšves et autres membres de la communautĂ© Ă©ducative, dont au moins un parent, pour un tiers d'Ă©lĂšves ; b dans les lycĂ©es, le comitĂ© directeur se compose pour un quart du chef d'Ă©tablissement et des enseignants d'Ă©ducation physique et sportive animateurs de l'association, pour un quart de parents d'Ă©lĂšves et autres membres de la communautĂ© Ă©ducative, dont au moins un parent d'Ă©lĂšve, pour la moitiĂ© d'Ă©lĂšves. 4° L'animation de l'association est assurĂ©e par les enseignants d'Ă©ducation physique et sportive de l'Ă©tablissement. Un personnel qualifiĂ© peut assister l'Ă©quipe pĂ©dagogique, Ă la demande et sous la responsabilitĂ© de cette derniĂšre. Il doit recevoir l'agrĂ©ment du comitĂ© directeur. Titre VI - Dispositions applicables dans les iles Wallis et Futuna, Ă Mayotte, en PolynĂ©sie française et en Nouvelle CalĂ©donieChapitre Ier - Dispositions applicables dans les iles Wallis et Futuna Article R. 561-1 Les dispositions du prĂ©sent livre sont applicables dans les Ăźles Wallis et Futuna, Ă l'exception des articles R. 511-15 Ă R. 511-19, R. 511-24, R. 511-28, R. 511-29, R. 511-44, R. 511-45, R. 511-57, R. 531-1, R. 531-2, R. 531-13, R. 531-14, R. 531-16, R. 531-18 Ă R. 531-20, R. 531-25, R. 531-30, R. 531-31, R. 531-33 Ă R. 531-35, R. 531-44, R. 531-52, R. 531-53, R. 541-6, R. 552-1 et R. 552-2, sous rĂ©serve des adaptations et des dispositions particuliĂšres figurant aux articles D. 561-3 et R. 561-8. Article D. 561-2 Les dispositions du prĂ©sent livre sont applicables dans les Ăźles Wallis et Futuna, Ă l'exception des articles D. 511-3 Ă D. 511-5, D. 511-23, D. 511-46, D. 511-54 Ă D. 511-56, D. 511-58 Ă D. 511-73, D. 521-1 Ă D. 521-9, D. 521-18, D. 531-3 Ă D. 531-12, D. 531-15, D. 531-17, D. 531-21 Ă D. 531-24, D. 531-26 Ă D. 531-29, D. 531-32, D. 531-36, D. 531-42 Ă D. 531-51, D. 532-1, D. 541-1, D. 541-3, D. 541-4, D. 541-7 Ă D. 541-9, du deuxiĂšme alinĂ©a de l'article D. 551-4 et des articles D. 551-10 et D. 551-11, sous rĂ©serve des adaptations et des dispositions particuliĂšres figurant aux articles D. 561-3 Ă D. 561-7 et D. 561-9 Ă D. 561-12. Article D. 561-3 Pour l'application des articles D. 511-25, D. 511-42, D. 511-43, D. 511-48, R. 511-49, D. 511-52, D. 521-11, D. 521-13, D. 521-14, D. 531-38 Ă D. 531-40 et D. 551-6 dans les Ăźles Wallis et Futuna, les mots recteur d'acadĂ©mie », recteur », inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale » et autoritĂ© acadĂ©mique » sont remplacĂ©s par les mots vice-recteur » ; les mots inspection acadĂ©mique » par les mots vice-rectorat », et les mots commission acadĂ©mique d'appel » par les mots commission d'appel constituĂ©e auprĂšs du vice-recteur ». Article R. 561-4 Pour l'application de l'article R. 511-20 dans les collĂšges et lycĂ©es de Wallis et Futuna, les mots ou, dans les Ă©tablissements publics locaux d'enseignement, le cas Ă©chĂ©ant, l'adjoint dĂ©signĂ© par le chef d'Ă©tablissement en cas de pluralitĂ© d'adjoints » mentionnĂ©s au troisiĂšme alinĂ©a 2° sont supprimĂ©s. Le quatriĂšme alinĂ©a du mĂȘme article 3° est remplacĂ© par les dispositions suivantes 3° Un conseiller principal d'Ă©ducation ou un conseiller d'Ă©ducation dĂ©signĂ© par le conseil d'administration, sur proposition du chef d'Ă©tablissement ou, Ă dĂ©faut, pour les collĂšges, un reprĂ©sentant des surveillants dĂ©signĂ©s dans les mĂȘmes conditions ; ». Le cinquiĂšme alinĂ©a 4° est complĂ©tĂ© par les mots ou, Ă dĂ©faut, pour les collĂšges, l'agent comptable ». Article D. 561-5 Pour l'application de l'article D. 511-42 dans les Ă©tablissements d'enseignement du second degrĂ© des Ăźles Wallis et Futuna, la troisiĂšme phrase du premier alinĂ©a de cet article est remplacĂ©e par la phrase suivante La notification de la dĂ©cision du conseil de discipline mentionne les voies et dĂ©lais d'appel auprĂšs du vice-recteur selon les modalitĂ©s fixĂ©es Ă l'article R. 511-49 ». Article D. 561-6 Dans les Ăźles Wallis et Futuna, l'article D. 511-50 est remplacĂ© par les dispositions suivantes Lorsque la dĂ©cision du conseil de discipline est dĂ©fĂ©rĂ©e au vice-recteur, elle est nĂ©anmoins immĂ©diatement exĂ©cutoire. Par ailleurs, le chef d'Ă©tablissement peut faire application des dispositions de l'article D. 511-33 jusqu'Ă l'expiration du dĂ©lai de huit jours prĂ©vu Ă l'article R. 511-49 ou jusqu'Ă dĂ©cision du vice-recteur si celui-ci a Ă©tĂ© saisi. Le vice-recteur dĂ©cide aprĂšs avis de la commission d'appel constituĂ©e auprĂšs de lui, rĂ©unie sous sa prĂ©sidence ou celle de son reprĂ©sentant ». Article D. 561-7 La commission d'appel constituĂ©e auprĂšs du vice-recteur de Wallis et Futuna comprend, outre le vice-recteur ou son reprĂ©sentant, deux chefs d'Ă©tablissement, un professeur et deux reprĂ©sentants des parents d'Ă©lĂšves, nommĂ©s pour deux ans par le vice-recteur. Un supplĂ©ant est nommĂ© dans les mĂȘmes conditions pour chacun des membres de la commission, Ă l'exclusion de son prĂ©sident. Pour la dĂ©signation des reprĂ©sentants des parents d'Ă©lĂšves, le vice-recteur recueille les propositions des associations reprĂ©sentatives. Article R. 561-8 L'organisation de l'annĂ©e scolaire dĂ©finie Ă l'article L. 521-1 peut comporter, dans les Ăźles Wallis et Futuna, six pĂ©riodes de travail de durĂ©e comparable, sĂ©parĂ©es par cinq pĂ©riodes de vacance des classes. Le calendrier scolaire est Ă©tabli dans les Ăźles Wallis et Futuna par le prĂ©fet, administrateur supĂ©rieur du territoire, sur proposition du vice-recteur. Pour tenir compte de circonstances particuliĂšres locales susceptibles de mettre en difficultĂ© le bon fonctionnement du service public de l'enseignement dans un Ă©tablissement, une circonscription ou un secteur de la collectivitĂ©, des adaptations peuvent ĂȘtre apportĂ©es Ă ce calendrier par le vice-recteur. Ces adaptations ne peuvent porter sur le nombre et la durĂ©e effective totale des pĂ©riodes de travail et des pĂ©riodes de vacance des classes, ni sur l'Ă©quilibre entre ces pĂ©riodes. Article D. 561-9 Pour l'application de l'article D. 521-11 dans les Ăźles Wallis et Futuna, les mots et de la commune dans laquelle est situĂ©e l'Ă©cole » sont supprimĂ©s. Il en est de mĂȘme des mots aprĂšs consultation du conseil dĂ©partemental de l'Ăducation nationale et de la ou des communes intĂ©ressĂ©es, sous rĂ©serve de la compĂ©tence du maire de la commune en application des dispositions de l'article L. 521-3 » pour l'application de l'article D. 521-14. Article D. 561-10 I. - Pour l'application de l'article D. 531-38 dans les Ăźles Wallis et Futuna, les mots commission dĂ©partementale » sont remplacĂ©s par les mots commission des bourses au mĂ©rite Ă Wallis et Futuna ». II. - Le neuviĂšme alinĂ©a 7° du mĂȘme article est remplacĂ© par les dispositions suivantes 7° Deux reprĂ©sentants des lycĂ©ens ». Le onziĂšme alinĂ©a 9° est supprimĂ© et au douziĂšme alinĂ©a 10°, les mots des collectivitĂ©s territoriales » sont remplacĂ©s par les mots de la collectivitĂ© territoriale ». III. - Pour l'application de l'article D. 531-39 Ă Wallis et Futuna, les mots commission dĂ©partementale » sont remplacĂ©s par les mots commission mentionnĂ©e Ă l'article D. 531-38 ». Article D. 561-11 Pour l'application de l'article D. 542-1 dans les Ăźles Wallis et Futuna, les mots en France » sont remplacĂ©s par les mots Ă Wallis et Futuna ». Article D. 561-12 Pour l'application de l'article D. 551-5 dans les Ăźles Wallis et Futuna, le dossier de demande d'agrĂ©ment est soumis au Conseil national des associations Ă©ducatives complĂ©mentaires de l'enseignement public. La dĂ©cision d'agrĂ©ment ou de retrait d'agrĂ©ment est prise par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation. Pour l'application de l'article D. 551-12, les mots conseils acadĂ©miques » et recteurs d'acadĂ©mie » sont supprimĂ©s. Chapitre II - Dispositions applicables Ă Mayotte Article D. 562-1 Les articles D. 511-51, D. 521-1 Ă D. 521-5, le deuxiĂšme alinĂ©a de l'article D. 551-4 et les articles D. 551-10 et D. 551-11 ne sont pas applicables Ă Mayotte. Article D. 562-2 I. - Pour l'application des articles D. 511-25, D. 511-42, D. 511-43, D. 511-46, D. 511-48, R. 511-49, D. 511-52, D. 511-63 Ă D. 511-65, D. 511-68 Ă D. 511-70, D. 521-11, D. 521-13, D. 521-14, R. 531-1, D. 531-8, D. 531-10 Ă D. 531-12, R. 531-14, D. 531-15, R. 531-20, D. 531-22, R. 531-25 Ă D. 531-29, D. 531-32, D. 531-38 Ă D. 531-40 et D. 551-6 Ă Mayotte, les mots recteur d'acadĂ©mie », recteur », inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale » et autoritĂ© acadĂ©mique » sont remplacĂ©s par les mots vice-recteur » ; les mots rectorat d'acadĂ©mie » et inspection acadĂ©mique » par les mots vice-rectorat », et les mots commission acadĂ©mique d'appel » par les mots commission d'appel constituĂ©e auprĂšs du vice-recteur ». II. - Pour l'application des articles D. 511-63 Ă D. 511-73, les mots conseil acadĂ©mique de la vie lycĂ©enne » sont remplacĂ©s par les mots conseil de la vie lycĂ©enne de Mayotte » et les mots conseillers rĂ©gionaux nommĂ©s par le recteur sur proposition du prĂ©sident du conseil rĂ©gional » sont remplacĂ©s par les mots conseillers gĂ©nĂ©raux nommĂ©s par le vice-recteur sur proposition du prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral ». III. - Pour l'application des articles D. 521-14, R. 531-1 et R. 531-14, les mots conseil dĂ©partemental de l'Ăducation nationale » et conseil acadĂ©mique de l'Ăducation nationale siĂ©geant en formation contentieuse et disciplinaire » sont remplacĂ©s par les mots conseil de l'Ă©ducation nationale de Mayotte ». Article R. 562-3 Pour l'application de l'article R. 511-20 dans les collĂšges et lycĂ©es de Mayotte, les mots ou, dans les Ă©tablissements publics locaux d'enseignement, le cas Ă©chĂ©ant, l'adjoint dĂ©signĂ© par le chef d'Ă©tablissement en cas de pluralitĂ© d'adjoints » mentionnĂ©s au troisiĂšme alinĂ©a 2° sont supprimĂ©s. Le quatriĂšme alinĂ©a du mĂȘme article 3° est remplacĂ© par les dispositions suivantes 3° un conseiller principal d'Ă©ducation ou un conseiller d'Ă©ducation dĂ©signĂ© par le conseil d'administration, sur proposition du chef d'Ă©tablissement ; ». Article D. 562-4 Pour l'application de l'article D. 511-42 dans les Ă©tablissements d'enseignement du second degrĂ© de Mayotte, la troisiĂšme phrase du premier alinĂ©a de cet article est remplacĂ©e par la phrase suivante La notification de la dĂ©cision du conseil de discipline mentionne les voies et dĂ©lais d'appel auprĂšs du vice-recteur selon les modalitĂ©s fixĂ©es Ă l'article R. 511-49. » Article D. 562-5 Lorsque la dĂ©cision du conseil de discipline est dĂ©fĂ©rĂ©e au vice-recteur, elle est nĂ©anmoins immĂ©diatement exĂ©cutoire. Par ailleurs, le chef d'Ă©tablissement peut faire application des dispositions de l'article D. 511-33 jusqu'Ă l'expiration du dĂ©lai de huit jours prĂ©vu Ă l'article R. 511-49 ou jusqu'Ă dĂ©cision du vice-recteur si celui-ci a Ă©tĂ© saisi. Le vice-recteur dĂ©cide aprĂšs avis de la commission d'appel constituĂ©e auprĂšs de lui, rĂ©unie sous sa prĂ©sidence ou celle de son reprĂ©sentant. Article D. 562-6 La commission d'appel constituĂ©e auprĂšs du vice-recteur de Mayotte comprend, outre le vice-recteur ou son reprĂ©sentant, deux chefs d'Ă©tablissement, un professeur et deux reprĂ©sentants des parents d'Ă©lĂšves, nommĂ©s pour deux ans par le vice-recteur. Un supplĂ©ant est nommĂ© dans les mĂȘmes conditions pour chacun des membres de la commission, Ă l'exclusion de son prĂ©sident. Pour la dĂ©signation des reprĂ©sentants des parents d'Ă©lĂšves, le vice-recteur recueille les propositions des associations reprĂ©sentatives. Article D. 562-7 Pour l'application du quatriĂšme alinĂ©a b de l'article D. 511-65 Ă Mayotte, les mots des dĂ©partements » sont supprimĂ©s. Article R. 562-8 L'organisation de l'annĂ©e scolaire dĂ©finie Ă l'article L. 521-1 peut comporter, Ă Mayotte, six pĂ©riodes de travail de durĂ©e comparable, sĂ©parĂ©es par cinq pĂ©riodes de vacance des classes. Le calendrier scolaire est Ă©tabli dans la collectivitĂ© dĂ©partementale de Mayotte par le prĂ©fet, sur proposition du vice-recteur. Pour tenir compte de circonstances particuliĂšres locales susceptibles de mettre en difficultĂ© le bon fonctionnement du service public de l'enseignement dans un Ă©tablissement, une commune ou un secteur de la collectivitĂ©, des adaptations peuvent ĂȘtre apportĂ©es Ă ce calendrier par le vice-recteur. Ces adaptations ne peuvent porter sur le nombre et la durĂ©e effective totale des pĂ©riodes de travail et des pĂ©riodes de vacance des classes, ni sur l'Ă©quilibre entre ces pĂ©riodes. Article R. 562-9 Pour l'application de l'article R. 531-25 Ă Mayotte, les mots sur le rapport de l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale » et sous couvert de l'inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale » sont supprimĂ©s. Article D. 562-10 Pour l'application de l'article D. 541-7 Ă Mayotte, la rĂ©fĂ©rence Ă la partie rĂ©glementaire du code du travail est remplacĂ©e par celle des chapitres II Ă IV du titre III du livre II de la partie rĂ©glementaire du code du travail applicable Ă Mayotte. Article D. 562-11 Pour l'application de l'article D. 542-1 Ă Mayotte, les mots en France » sont remplacĂ©s par les mots Ă Mayotte ». Article D. 562-12 Pour l'application de l'article D. 551-5 Ă Mayotte, le dossier de demande d'agrĂ©ment est soumis au Conseil national des associations Ă©ducatives complĂ©mentaires de l'enseignement public. La dĂ©cision d'agrĂ©ment ou de retrait d'agrĂ©ment est prise par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation. Pour l'application de l'article D. 551-12, les mots conseils acadĂ©miques » et recteurs d'acadĂ©mie » sont supprimĂ©s. Chapitre III - Dispositions applicables en PolynĂ©sie française Article R. 563-1 Les articles R. 511-74 et R. 511-75 sont applicables en PolynĂ©sie française. Article D. 563-2 Les articles D. 531-37 Ă D. 531-41 et D. 542-1 sont applicables en PolynĂ©sie française, sous rĂ©serve des adaptations figurant aux articles D. 563-3 et D. 563-4. Article D. 563-3 Pour l'application des articles D. 531-38 Ă D. 531-40 en PolynĂ©sie française, les mots inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ă©ducation nationale » et commission dĂ©partementale » sont respectivement remplacĂ©s par les mots vice-recteur » et commission des bourses au mĂ©rite en PolynĂ©sie française ». Pour l'application de l'article D. 531-38, le neuviĂšme alinĂ©a 7° est remplacĂ© par les dispositions suivantes 7° Deux reprĂ©sentants des lycĂ©ens et les mots reprĂ©sentants des collectivitĂ©s territoriales » sont remplacĂ©s par les mots reprĂ©sentants de l'assemblĂ©e de la PolynĂ©sie française ». Article D. 563-4 Pour l'application de l'article D. 542-1 en PolynĂ©sie française, les mots en France » sont remplacĂ©s par les mots en PolynĂ©sie française ». Chapitre IV - Dispositions applicables en N ouvelle Cal Ă© donie Article R. 564-1 Les dispositions du prĂ©sent livre sont applicables en Nouvelle-CalĂ©donie, Ă l'exception des articles R. 511-15 Ă R. 511-19, R. 511-24, R. 511-28, R. 511-29, R. 511-44, R. 511-45, R. 511-57, R. 531-1, R. 531-2, R. 531-13, R. 531-14, R. 531-16, R. 531-18 Ă R. 531-20, R. 531-25, R. 531-30, R. 531-31, R. 531-33 Ă R. 531-35, R. 531-52, R. 531-53, R. 541-6, R. 552-1 et R. 552-2, sous rĂ©serve des adaptations et des dispositions particuliĂšres figurant aux articles D. 564-3 et R. 564-8. Article D. 564-2 Les dispositions du prĂ©sent livre sont applicables en Nouvelle-CalĂ©donie, Ă l'exception des articles D. 511-3 Ă D. 511-5, D. 511-23, D. 511-46, D. 511-54 Ă D. 511-56, D. 511-58 Ă D. 511-73, D. 521-1 Ă D. 521-9, D. 521-16 sauf en ce qui concerne les lycĂ©es, D. 521-18, D. 531-3 Ă D. 531-12, D. 531-15, D. 531-17, D. 531-21 Ă D. 531-24, D. 531-26 Ă D. 531-29, D. 531-32, D. 531-36, D. 531-42 Ă D. 531-51, D. 532-1, D. 541-1, D. 541-3, D. 541-4, D. 541-7 Ă D. 541-9 du deuxiĂšme alinĂ©a de l'article D. 551-4 et des articles D. 551-10 et D. 551-11, sous rĂ©serve des adaptations et des dispositions particuliĂšres figurant aux articles D. 564-3 Ă D. 564-7 et D. 564-9 Ă D. 564-11. Toutefois, les articles D. 521-10 Ă D. 521-15 ne sont applicables qu'aux Ă©tablissements d'enseignement privĂ©s du premier degrĂ©. Article D. 564-3 Pour l'application des articles D. 511-25, D. 511-42, D. 511-43, D. 511-48, R. 511-49, D. 511-52, D. 521-11, D. 521-13, D. 521-14, D. 531-38 Ă D. 531-40 et D. 551-6 en Nouvelle-CalĂ©donie, les mots recteur d'acadĂ©mie », recteur », inspecteur d'acadĂ©mie, directeur des services dĂ©partementaux de l'Ăducation nationale » et autoritĂ© acadĂ©mique » sont remplacĂ©s par les mots vice-recteur », les mots inspection acadĂ©mique » par les mots vice-rectorat », et les mots commission acadĂ©mique d'appel » par les mots commission d'appel constituĂ©e auprĂšs du vice-recteur ». Article R. 564-4 Pour l'application de l'article R. 511-20 dans les collĂšges et lycĂ©es de Nouvelle-CalĂ©donie, les mots ou, dans les Ă©tablissements publics locaux d'enseignement, le cas Ă©chĂ©ant, l'adjoint dĂ©signĂ© par le chef d'Ă©tablissement en cas de pluralitĂ© d'adjoints » mentionnĂ©s au troisiĂšme alinĂ©a 2° sont supprimĂ©s. Le quatriĂšme alinĂ©a du mĂȘme article 3° est remplacĂ© par les dispositions suivantes 3° Un conseiller principal d'Ă©ducation ou un conseiller d'Ăducation dĂ©signĂ© par le conseil d'administration, sur proposition du chef d'Ă©tablissement ou, Ă dĂ©faut, pour les collĂšges, un reprĂ©sentant des surveillants dĂ©signĂ©s dans les mĂȘmes conditions ; ». Le cinquiĂšme alinĂ©a 4° est complĂ©tĂ© par les mots ou, Ă dĂ©faut, pour les collĂšges, l'agent comptable ». Article D. 564-5 Pour l'application de l'article D. 511-42 dans les Ă©tablissements d'enseignement du second degrĂ© de Nouvelle-CalĂ©donie, la troisiĂšme phrase du premier alinĂ©a de cet article est remplacĂ©e par la phrase suivante La notification de la dĂ©cision du conseil de discipline mentionne les voies et dĂ©lais d'appel auprĂšs du vice-recteur selon les modalitĂ©s fixĂ©es Ă l'article R. 511-49 ». Article D. 564-6 En Nouvelle-CalĂ©donie, l'article D. 511-50 est remplacĂ© par les dispositions suivantes Lorsque la dĂ©cision du conseil de discipline est dĂ©fĂ©rĂ©e au vice-recteur, elle est nĂ©anmoins immĂ©diatement exĂ©cutoire. Par ailleurs, le chef d'Ă©tablissement peut faire application des dispositions de l'article D. 511-33 jusqu'Ă l'expiration du dĂ©lai de huit jours prĂ©vu Ă l'article R. 511-49 ou jusqu'Ă dĂ©cision du vice-recteur si celui-ci a Ă©tĂ© saisi. Le vice-recteur dĂ©cide aprĂšs avis de la commission d'appel constituĂ©e auprĂšs de lui, rĂ©unie sous sa prĂ©sidence ou celle de son reprĂ©sentant. » Article D. 564-7 La commission d'appel constituĂ©e auprĂšs du vice-recteur de Nouvelle-CalĂ©donie comprend, outre le vice-recteur ou son reprĂ©sentant, deux chefs d'Ă©tablissement, un professeur et deux reprĂ©sentants des parents d'Ă©lĂšves, nommĂ©s pour deux ans par le vice-recteur. Un supplĂ©ant est nommĂ© dans les mĂȘmes conditions pour chacun des membres de la commission, Ă l'exclusion de son prĂ©sident. Pour la dĂ©signation des reprĂ©sentants des parents d'Ă©lĂšves, le vice-recteur recueille les propositions des associations reprĂ©sentatives. Article R. 564-8 L'organisation de l'annĂ©e scolaire dĂ©finie Ă l'article L. 521-1 peut comporter, en Nouvelle-CalĂ©donie, six pĂ©riodes de travail de durĂ©e comparable, sĂ©parĂ©es par cinq pĂ©riodes de vacance des classes. Le calendrier scolaire est Ă©tabli par le vice-recteur. Pour tenir compte de circonstances particuliĂšres locales susceptibles de mettre en difficultĂ© le bon fonctionnement du service public de l'enseignement dans un Ă©tablissement, une commune ou une province, le vice-recteur peut apporter des adaptations Ă ce calendrier. Ces adaptations ne peuvent porter sur le nombre et la durĂ©e effective totale des pĂ©riodes de travail et des pĂ©riodes de vacance des classes, ni sur l'Ă©quilibre entre ces pĂ©riodes. Article D. 564-9 Pour l'application de l'article D. 521-14 en Nouvelle-CalĂ©donie, les mots aprĂšs consultation du conseil dĂ©partemental de l'Ăducation nationale » sont supprimĂ©s. Pour l'application de l'article D. 531-38, les mots commission dĂ©partementale » sont remplacĂ©s par les mots commission des bourses au mĂ©rite en Nouvelle CalĂ©donie » et pour l'application de l'article D. 531-39, les mots commission dĂ©partementale » sont remplacĂ©s par les mots commission mentionnĂ©e Ă l'article D. 531-38 ». Article D. 564-10 Pour l'application de l'article D. 542-1 en Nouvelle-CalĂ©donie, les mots en France » sont remplacĂ©s par les mots en Nouvelle-CalĂ©donie ». Article D. 564-11 Pour l'application de l'article D. 551-5 en Nouvelle-CalĂ©donie, le dossier de demande d'agrĂ©ment est soumis au Conseil national des associations Ă©ducatives complĂ©mentaires de l'enseignement public. La dĂ©cision d'agrĂ©ment ou de retrait d'agrĂ©ment est prise par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de l'Ă©ducation. Pour l'application de l'article D. 551-12, les mots conseils acadĂ©miques » et recteurs d'acadĂ©mie » sont supprimĂ©s. TABLE DES MATIĂRES Livre V - La vie scolaire Titre Ier. - Les droits et obligations des Ă©lĂšves Chapitre unique Section 1. Droits et obligations des Ă©lĂšves des Ă©tablissements d'enseignement du second degrĂ© - Sous-section 1. LibertĂ© d'expression - Sous-section 2. LibertĂ©s d'association et de rĂ©union - Sous-section 3. Obligation d'assiduitĂ© Section 2. RĂ©gime disciplinaire - Sous-section 1. Sanctions applicables aux Ă©lĂšves des Ă©tablissements d'enseignement du second degrĂ© - Sous-section 2. Le conseil de discipline de l'Ă©tablissement . Paragraphe 1. Composition . Paragraphe 2. CompĂ©tence . Paragraphe 3. ProcĂ©dure disciplinaire - Sous-section 3. Le conseil de discipline dĂ©partemental - Sous-section 4. Dispositions communes au conseil de discipline de l'Ă©tablissement et au conseil de discipline dĂ©partemental - Sous-section 5. Appel des dĂ©cisions du conseil de discipline de l'Ă©tablissement ou du conseil de discipline dĂ©partemental Section 3. Conseil national et conseil acadĂ©mique de la vie lycĂ©enne - Sous-section 1. Le Conseil national de la vie lycĂ©enne - Sous-section 2. Le conseil acadĂ©mique de la vie lycĂ©enne - Section 4. Information en matiĂšre de droit de la nationalitĂ© Titre II. - L'organisation du temps et de l'espace scolaires Chapitre unique Section 1. AmĂ©nagement du temps scolaire - Sous-section 1. Dispositions communes Ă l'ensemble des acadĂ©mies - Sous-section 2. Dispositions particuliĂšres aux acadĂ©mies de Corse et d'outre-mer et Ă Saint-Pierre-et-Miquelon - Sous-section 3. Dispositions particuliĂšres Ă l'enseignement et Ă la formation professionnelle agricoles - Sous-section 4. Dispositions particuliĂšres aux Ă©coles maternelles et Ă©lĂ©mentaires Section 2. AmĂ©nagement de l'espace scolaire Section 3. Interdiction de fumer dans les lieux affectĂ©s Ă un usage scolaire Titre III. - Les aides Ă la scolaritĂ© Chapitre Ier. - L'aide Ă la scolaritĂ© et les bourses nationales Section 1. Bourses nationales d'enseignement du second degrĂ© - Sous-section 1. Bourses nationales de collĂšge . Paragraphe 1. Ătablissements habilitĂ©s Ă recevoir des boursiers de collĂšge . Paragraphe 2. CritĂšres d'attribution des bourses de collĂšge . Paragraphe 3. Montant et paiement des bourses de collĂšge - Sous-section 2. Bourses nationales d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e . Paragraphe 1. Formations et Ă©tablissements habilitĂ©s Ă recevoir des boursiers nationaux du second degrĂ© de lycĂ©e . Paragraphe 2. CritĂšres d'attribution . Paragraphe 3. ModalitĂ©s d'attribution . Paragraphe 4. Montant et paiement - Sous-section 3. Bourses au mĂ©rite - Sous-section 4. Prime Ă l'internat Section 2. Bourses de l'enseignement agricole Section 3. Bourses scolaires Ă l'Ă©tranger Section 4. Tarifs de la restauration scolaire Chapitre II. - L'allocation de rentrĂ©e scolaire Titre IV. - La santĂ© scolaire Chapitre Ier. - La protection de la santĂ© Section 1. Organisation Section 2. PrĂ©vention dans les activitĂ©s physiques et sportives Section 3. PrĂ©vention des risques professionnels Section 4. Contraception d'urgence Chapitre II. - La prĂ©vention des mauvais traitements Titre V. - Les activitĂ©s pĂ©riscolaires, sportives et culturelles Chapitre Ier. - Les activitĂ©s pĂ©riscolaires Section 1. AgrĂ©ment des associations Ă©ducatives complĂ©mentaires de l'enseignement public Section 2. Le conseil national et les conseils acadĂ©miques des associations Ă©ducatives complĂ©mentaires de l'enseignement public Chapitre II. - Les activitĂ©s physiques et sportives Titre VI. - Dispositions applicables dans les Ăźles Wallis et Futuna, Ă Mayotte, en PolynĂ©sie française et en Nouvelle-CalĂ©donie Chapitre Ier. - Dispositions applicables dans les Ăźles Wallis et Futuna Chapitre II. - Dispositions applicables Ă Mayotte Chapitre III. - Dispositions applicables en PolynĂ©sie française Chapitre IV. - Dispositions applicables en Nouvelle-CalĂ©donie Code de l'Ă©ducation partie rĂ©glementaire Livre V Table de concordance des articles du code aux textes d'origine Code de l'Ă©ducation partie rĂ©glementaire Livre V Table de concordance des textes d'origine aux articles du code
article l 412 8 du code rural